Les réactions fusent de toutes parts à la suite de l’embauche de Patrick Roy et celle du vétéran gardien Jean-Sébastien Giguère était intéressante et très honnête.

«Je suis excité et c’est le cas de mes coéquipiers aussi. On a connu une dernière saison misérable et c’était de notre faute. On a tous hâte de pouvoir recommencer et connaître une meilleure campagne», a souligné le Québécois à RDS.

Le vétéran, qui a fêté son 36e anniversaire le 16 mai, sera dirigé par une inspiration de son enfance.

«C’est certain que ce sera spécial, Patrick était mon idole de jeunesse. J’ai énormément de respect pour tout ce qu’il a accompli durant sa carrière, c’est assez exceptionnel, mais aussi pour sa personnalité de gagnant», a confié Giguère en ajoutant que cette nouvelle est aussi réjouissante pour les partisans surtout en la jumelant au premier choix du repêchage qui appartient à l’Avalanche.

De son côté, le talentueux Pierre-Alexandre Parenteau a entendu de bons commentaires à propos de Roy. 

« C'est une bonne nouvelle pour l'organisation »
« C'est une bonne nouvelle pour l'organisation »

«On m’a dit qu’il était un excellent entraîneur qui parvenait à obtenir le meilleur de ses joueurs. Je pense que c’est un changement dont nous avions besoin en tant qu’équipe pour entourer nos nombreux jeunes», a-t-il noté.

Selon lui, Roy possède ce qu’il faut pour s’établir comme entraîneur même si plusieurs anciens joueurs vedettes ont échoué dans ce projet.

«Il a prouvé qu’il était un passionné par ce métier et il a mangé son pain noir dans le hockey junior pendant plusieurs années», a rappelé Parenteau.

L’homme fort Patrick Bordeleau a été le premier joueur de l’Avalanche à commenter la nouvelle à RDS.

«C’est une nouvelle formidable, c’est un gagnant. Avec lui et Joe Sakic, ça ramènera la vraie image de l’Avalanche», a-t-il commenté.

À 27 ans, Bordeleau s’est établi pour la première fois dans la LNH en 2012-2013. Cependant, il pourrait devenir joueur autonome cet été donc il aimerait sans doute que Roy et le directeur général Greg Sherman retiennent ses services.

Demers rappelle que Roy a mûri

Jacques Demers, son ancien entraîneur avec le Canadien de Montréal, tenait à souligner qu’il a remarqué une progression de sa part.

Celui qui poursuit une carrière en politique comme Sénateur s’est réjoui de cette décision de l’Avalanche.

Jacques Demers et Patrick Roy«Je suis très content et très fier pour lui et je n’ai aucun doute qu’il connaîtra du succès. Il fera un excellent travail», a-t-il confié à RDS.

Demers a insisté sur le fait que Roy a peaufiné son oeuvre derrière le banc.

«On dit souvent que les joueurs vedettes éprouvent des ennuis comme entraîneur, mais Patrick a fait ses devoirs comme entraîneur et il sait s’ajuster dans cette fonction.

«De plus, il a changé depuis cinq ans et son tempérament s’est un peu assoupi. Il voit les choses d’une meilleure façon et il mérite ce poste», a-t-il précisé.

Demers, qui a permis à Roy de soulever la coupe Stanley en 1993 avec le Canadien, a rappelé que son parcours de sept années à la gouverne des Remparts de Québec est devenu salutaire pour réussir dans la Ligue nationale.

«Il n’y a aucun doute que son expérience au niveau junior sera très utile. Il a appris beaucoup et il était très agressif derrière le banc. Il s’est ajusté avec le temps ce qui est nécessaire pour diriger dans la LNH», a argué Demers. 

La fierté habite les Remparts
La fierté habite les Remparts

De la fierté chez les Remparts

Du côté des Remparts, les sentiments auraient pu être différents, mais le copropriétaire Jacques Tanguay a précisé la pensée.

«Les émotions ne sont pas partagées, je ressens de la fierté et de la joie pour Patrick. Il nous a donné huit saisons extraordinaires comme entraîneur. Il a encadré plusieurs joueurs qui ont atteint la LNH et on ne le perd pas, il demeure parmi nos propriétaires», a soutenu son ami.

Tanguay a vanté les nombreuses qualités de Roy comme entraîneur dont son acharnement au travail.

«Il s’entoure des meilleurs et il rend aussi meilleurs les gens autour de lui», a mentionné Tanguay qui étudiera prochainement avec Roy et Claude Rousseau les options pour combler son départ.

Avec la collaboration du 5 à 7 et Nicolas-Étienne Côté