Josh Gorges en arrache défensivement avec les Sabres de Buffalo

Le défenseur Josh Gorges, des Sabres de Buffalo est présentement sur une descente aux enfers, lui qui se retrouve avec l’un des pires différentiels de la LNH dans la présente saison.

En effet, l’ex-joueur des Sharks de San Jose et du Canadien de Montréal, présente un dossier de 0-6-6 avec un différentiel de -20 en 32 rencontres, à égalité pour l’avant-dernier rang du circuit avec le jeune Nail Yakupov, des Oilers d’Edmonton et tout juste devant Jack Johnson, des Blue Jackets de Columbus, qui avec un rendement de -21 en 35 matchs, occupe la dernière position.

Dans ses cinq derniers matchs, il a été vraiment horrible

Soulignons que Gorges, un peu à l’image du rendement de son équipe, n’a pas été très efficace depuis quelques matchs, car il a un misérable différentiel de -10 lors de ses cinq dernières rencontres, ayant été en territoire négatif dans les cinq parties.

Les Sabres ont une fiche de 0-5-0 lors de leurs cinq dernières parties, ayant été surclassés 22-5 (+17) au chapitre des buts marqués-concédés depuis le 29 décembre dernier et il faudrait souligner que le capitaine Brian Gionta a été absent lors des cinq parties.

Avant la présente saison, Gorges affichait un différentiel de +36 en 560 rencontres, dont un sommet de +14 lors de la saison 2011-2012, dans l’uniforme du Canadien de Montréal.

Par contre, Gorges, qui a eu 30 ans le 14 août dernier, poursuit son beau travail au chapitre des tirs bloqués, affichant un total de 106 en 32 match, au deuxième rang du circuit, tout juste derrière le défenseur Kris Russell, des Flames de Calgary, qui en totalise 127, mais en 39 rencontres.

La fiche des Bruins de Boston à la mi-saison

On sait que les Bruins de Boston ont été décevants lors de cette première moitié de la présente saison et voici des comparaisons avec la saison dernière.

Après 41 matchs, la formation dirigée par Claude Julien a une fiche de 20-15-6 pour 46 points, comparativement à une fiche de 27-12-2 pour 56 points après le même total de matchs l’an dernier.

Un fait surprenant les Bruins ont été surclassés 110-107 (plus trois) au chapitre des buts marqués-concédés, alors que l’an dernier, ils affichaient un superbe différentiel de plus 32 à ce chapitre, ayant marqué 120 buts, contre 88 pour leurs adversaires.

Nul doute, s’ils veulent participer aux séries éliminatoires, les Bruins doivent commencer à remporter des victoires sur une base régulière, eux qui après avoir signé un important gain de 3-2, en prolongation, face aux Penguins de Pittsburgh, hier soir, reçoivent la visite des Devils du New Jersey, ce soir.

Les Kings de Los Angeles en arrachent dans les matchs serrés

En cette première moitié de saison, les Kings de Los Angeles ont de la difficulté à faire belle figure dans les matchs serrés.

En effet, les champions de la Coupe Stanley, dont le rendement global est de 19-12-9 pour 47 points après 40 matchs, présentent une pitoyable fiche de 5-14 dans leurs 19 rencontres qui ont pris fin par un seul but d’écart.

Cette fiche de 5-14 (moins neuf) est l’une des pires de la LNH, car les Oilers d’Edmonton (5-16) et les Hurricanes de la Caroline (6-17) sont au dernier avec un rendement de moins 11.

Ils ont eu un rendement de 4-4 en huit rencontres au Staples Center, mais de 1-11 dans les 12 parties à l’étranger, dans ces circonstances.

Le seul gain à l’extérieur fut celui du 1er janvier, 3-2, face aux Canucks de Vancouver, au Rogers Arena, un match dans lequel les Kings avaient marqué deux buts à la fin de la troisième période pour soutirer ce triomphe et cela mettait fin à une série de 10 défaites par un but de suite sur la route avant ce gain.

On pourrait ajouter que la formation dirigée par Darryl Sutter a un dossier de 2-9 dans ses 11 matchs qui ont été décidés en bris d’égalité, 1-4 dans ses cinq matchs qui ont pris fin en prolongation et 1-5 dans les six rencontres en tirs de barrage.

Soulignons que l’an dernier, les Kings avaient eu un dossier de 21-22 dans leurs 43 matchs décisés par un seul but, 9-11 en 20 rencontres locales et 12-11 dans leurs 23 matchs à l’extérieur et ils avaient eu un rendement de 7-6 dans leurs 13 matchs éliminatoires sur ce plan.

Patrick Marleau n’est plus capable de trouver le fond du filet

C’est une léthargie vraiment inquiétante que connaît présentement le vétéran attaquant Patrick Marleau, des Sharks de San Jose.

En effet, le productif joueur, qui a eu 35 ans le 15 septembre dernier, affiche un décevant dossier de 7-21-28 avec un différentiel négatif de -6 et un temps d’utilisation de 19:41 minutes, lors de ses 41 premiers matchs, dont une utilisation de pas moins de 25:55 minutes lors du gain de 4-3, en prolongation, face au Wild du Minnesota, mercredi soir.

Il se retrouve au cinquième rang des meilleurs pointeurs de l’équipe, derrière Joe Pavelski, Logan Couture, le défenseur Brent Burns et le centre Joe Thornton.

Auteur en date du 6 décembre dernier, d’un dossier de 7-17-24 avec un différentiel de -3 lors de ses 28 premiers matchs, il n’a pu faire mieux qu’un rendement de 0-4-4 avec un différentiel de moins trois lors de ses 13 dernières rencontres, son dernier but remontant au 6 décembre, dans un gain de 3-2, face aux Flames de Calgary, au Saddledome de La Banque Scotia.

Encore plus, il avait connu un superbe début de saison, car il affichait un dossier de 4-3-7 lors de ses cinq premiers matchs, marquant un but dans quatre des cinq rencontres, mais a été limité à seulement trois buts dans ses 36 dernières parties.

Soulignons que l’an dernier, Marleau avait excellé, car il avait été l’auteur d’une fiche de 33-37-70 en 82 matchs, lui dont la carrière a débuté en 1997-1998 et qui avait été le premier choix des Sharks, le deuxième au total du repêchage de 1997.

En carrière, il a toujours été un joueur productif et il affiche un dossier à vie de 444-515-959 avec un différentiel de +21 en 1288 matchs réguliers et de 60-43-103 avec un différentiel de -11 en 147 matchs éliminatoires.

Soulignons qu’il a marqué 30 buts ou plus en sept occasions lors des neuf dernières saisons, incluant la campagne écourtée de 2012-2013, alors qu’il avait marqué 17 fois en 48 rencontres et au début de la présente saison, il était possible d’envisager qu’il puisse atteindre le plateau des 500 buts d’ici la fin de 2015-2016, car l’auteur de 33 buts en 2013-2014, n’avait besoin que de 63 filets pour atteindre ce plateau.

Avec seulement sept buts dans la présente campagne, il sera difficile pour lui d’atteindre ce plateau avant la saison 2016-2017.