Guy Boucher encensé par ses joueurs
Hockey mercredi, 13 oct. 2010. 15:20 vendredi, 13 déc. 2024. 05:23
MONTRÉAL - Simon Gagné estime que l'approche pédagogique et fort novatrice de Guy Boucher va peut-être révolutionner le hockey de la LNH au même titre que le fameux système de la «trappe en défense» qu'a instauré Jacques Lemaire, dans les années 1990.
Les méthodes d'enseignement de l'entraîneur recrue du Lightning de Tampa Bay, le plus jeune de la LNH à 39 ans, impressionnent grandement Gagné et les deux autres vétérans québecois de l'équipe, Vincent Lecavalier et Martin St-Louis.
«Il a réellement un style unique qui ne me rappelle celui d'aucun autre entraîneur que j'ai connu, a affirmé Gagné, mercredi. C'est nouveau pour moi, très différent. On dirait que c'est du hockey moderne. C'est impressionnant et le `fun' de faire partie de ça.
«C'est un nouveau style de hockey, a-t-il enchainé. On a dit que Jacques Lemaire avait inventé la trappe. Guy invente un nouveau style, mais beaucoup plus offensif.
Gagné a expliqué que le style de jeu préconisé d'un entraîneur à un autre est habituellement semblable. Il y a peu d'ajustements à faire pour les joueurs. Avec Guy, c'est différent de A à Z.
Le patineur natif de Sainte-Foy, âgé de 30 ans, est surpris que l'équipe n'ait mis que quelques semaines avant d'assimiler les stratégies non conventionnelles de Boucher.
«Ça arrive parfois qu'on retombe dans l'ancien moule, mais il nous ramène aussitôt au style qu'il veut nous voir pratiquer.»
Excellent pédagoque
Soulignant qu'il est arrivé au sein d'un groupe d'athlètes fort réceptif, le jeune entraîneur met à profit ses aptitudes de pédagogue.
«Peu importe l'approche, l'important c'est de toujours donner les raisons pour lesquelles on fait les choses, a-t-il argué. La nouvelle génération a besoin de savoir pourquoi-quand-comment, avant d'exécuter ce qu'on lui demande.»
St-Louis, âgé de 35 ans, en a vu défiler des entraîneurs depuis le début de sa carrière.
«Il a de nouvelles méthodes, mais il implique les joueurs dans le processus. Ce n'est pas comme si c'était `on fait les choses à ma façon ou rien', a noté l'ailier droit lavallois. Il les explique, les étoffe et fait valoir son point de vue, tout en étant réceptif si on a des interrogations.»
Le grand ménage qu'a effectué le nouveau propriétaire, Jeff Vinnik, a incité St-Louis à accepter le prolongement de contrat de quatre ans pour 22,5 millions$ US qu'on lui a présenté, l'été dernier C'est la première fois depuis «deux ou trois ans» qu'il a le sentiment que l'organisation a un plan directeur en tête.
«Tous les changements qu'on a faits, l'arrivée de Steve Yzerman surtout et de Guy, ont pesé lourd dans ma décision de rester à Tampa.
«Je n'ai plus 20 ans, a continué St-Louis. Je veux avoir la chance de faire partie d'une équipe qui va participer aux séries éliminatoires à chaque saison jusqu'à la fin de ma carrière. Je me suis donné cette chance en resignant avec le Lightning.»
Lecavalier en est un autre qui a retrouvé le plaisir de jouer. Il a fait remarquer que tout le monde s'est présenté au camp animé du même désir de réussite. Il est convaincu que c'est la raison pour laquelle le Lightning va avoir du succès cette saison.
«L'approche de Guy est vraiment positive, a claironné le grand joueur de centre. Tout le monde connaît le rôle qu'il a à s'acquitter. C'est ce qui fait que chacun se sent important, et qu'on sait où s'en va.
«Personnellement, on m'utilise sur la première unité du jeu de puissance. Ce n'était pas toujours le cas, la saison dernière. On met l'accent davantage sur les qualités de chacun que sur les lacunes.»
Lecavalier a raconté avec amusement que Boucher a su capter l'attention des joueurs dès les premières journées du camp.
«Comme tous les entraîneurs, Guy expliquent ses stratégies sur le tableau dans le vestiaire. À l'exception qu'il pose des questions à des gars pour voir s'ils ont compris ce qu'il vient de dire.
«Les premières journées, des gars comme moi, donnaient de mauvaises réponses. Tout le monde est maintenant très attentif à ce qu'il nous explique sur le tableau. On n'a pas le choix. C'est comme à l'école.»
Boucher, qui dit avoir subi l'influence d'entraîneurs comme Mike Babcock, Pat Quinn, Jean Pronovost et Lemaire, n'a que des éloges à formuler à l'endroit des trois Québécois, ainsi qu'au jeune Steven Stamkos.
«On peut difficilement demander mieux comme `top-4' au sein des deux premiers trios, a-t-il concédé. Ce sont d'excellents joueurs, mais surtout d'excellentes personnes qui respectent l'autorité.
«Ils exercent un leadership très positif. Vincent est un modèle pour ses coéquipiers. J'essaie de le prendre en défaut depuis le début du camp, mais en aucun moment il n'a pas eu la pédale au fond. Martin, Simon et Steven sont d'autres joueurs de premier plan qui ont des habitudes de travail irréprochables. Ça me facilite la tâche, et leur attitude est contagieuse pour toute l'équipe», a conclu Boucher.
Les méthodes d'enseignement de l'entraîneur recrue du Lightning de Tampa Bay, le plus jeune de la LNH à 39 ans, impressionnent grandement Gagné et les deux autres vétérans québecois de l'équipe, Vincent Lecavalier et Martin St-Louis.
«Il a réellement un style unique qui ne me rappelle celui d'aucun autre entraîneur que j'ai connu, a affirmé Gagné, mercredi. C'est nouveau pour moi, très différent. On dirait que c'est du hockey moderne. C'est impressionnant et le `fun' de faire partie de ça.
«C'est un nouveau style de hockey, a-t-il enchainé. On a dit que Jacques Lemaire avait inventé la trappe. Guy invente un nouveau style, mais beaucoup plus offensif.
Gagné a expliqué que le style de jeu préconisé d'un entraîneur à un autre est habituellement semblable. Il y a peu d'ajustements à faire pour les joueurs. Avec Guy, c'est différent de A à Z.
Le patineur natif de Sainte-Foy, âgé de 30 ans, est surpris que l'équipe n'ait mis que quelques semaines avant d'assimiler les stratégies non conventionnelles de Boucher.
«Ça arrive parfois qu'on retombe dans l'ancien moule, mais il nous ramène aussitôt au style qu'il veut nous voir pratiquer.»
Excellent pédagoque
Soulignant qu'il est arrivé au sein d'un groupe d'athlètes fort réceptif, le jeune entraîneur met à profit ses aptitudes de pédagogue.
«Peu importe l'approche, l'important c'est de toujours donner les raisons pour lesquelles on fait les choses, a-t-il argué. La nouvelle génération a besoin de savoir pourquoi-quand-comment, avant d'exécuter ce qu'on lui demande.»
St-Louis, âgé de 35 ans, en a vu défiler des entraîneurs depuis le début de sa carrière.
«Il a de nouvelles méthodes, mais il implique les joueurs dans le processus. Ce n'est pas comme si c'était `on fait les choses à ma façon ou rien', a noté l'ailier droit lavallois. Il les explique, les étoffe et fait valoir son point de vue, tout en étant réceptif si on a des interrogations.»
Le grand ménage qu'a effectué le nouveau propriétaire, Jeff Vinnik, a incité St-Louis à accepter le prolongement de contrat de quatre ans pour 22,5 millions$ US qu'on lui a présenté, l'été dernier C'est la première fois depuis «deux ou trois ans» qu'il a le sentiment que l'organisation a un plan directeur en tête.
«Tous les changements qu'on a faits, l'arrivée de Steve Yzerman surtout et de Guy, ont pesé lourd dans ma décision de rester à Tampa.
«Je n'ai plus 20 ans, a continué St-Louis. Je veux avoir la chance de faire partie d'une équipe qui va participer aux séries éliminatoires à chaque saison jusqu'à la fin de ma carrière. Je me suis donné cette chance en resignant avec le Lightning.»
Lecavalier en est un autre qui a retrouvé le plaisir de jouer. Il a fait remarquer que tout le monde s'est présenté au camp animé du même désir de réussite. Il est convaincu que c'est la raison pour laquelle le Lightning va avoir du succès cette saison.
«L'approche de Guy est vraiment positive, a claironné le grand joueur de centre. Tout le monde connaît le rôle qu'il a à s'acquitter. C'est ce qui fait que chacun se sent important, et qu'on sait où s'en va.
«Personnellement, on m'utilise sur la première unité du jeu de puissance. Ce n'était pas toujours le cas, la saison dernière. On met l'accent davantage sur les qualités de chacun que sur les lacunes.»
Lecavalier a raconté avec amusement que Boucher a su capter l'attention des joueurs dès les premières journées du camp.
«Comme tous les entraîneurs, Guy expliquent ses stratégies sur le tableau dans le vestiaire. À l'exception qu'il pose des questions à des gars pour voir s'ils ont compris ce qu'il vient de dire.
«Les premières journées, des gars comme moi, donnaient de mauvaises réponses. Tout le monde est maintenant très attentif à ce qu'il nous explique sur le tableau. On n'a pas le choix. C'est comme à l'école.»
Boucher, qui dit avoir subi l'influence d'entraîneurs comme Mike Babcock, Pat Quinn, Jean Pronovost et Lemaire, n'a que des éloges à formuler à l'endroit des trois Québécois, ainsi qu'au jeune Steven Stamkos.
«On peut difficilement demander mieux comme `top-4' au sein des deux premiers trios, a-t-il concédé. Ce sont d'excellents joueurs, mais surtout d'excellentes personnes qui respectent l'autorité.
«Ils exercent un leadership très positif. Vincent est un modèle pour ses coéquipiers. J'essaie de le prendre en défaut depuis le début du camp, mais en aucun moment il n'a pas eu la pédale au fond. Martin, Simon et Steven sont d'autres joueurs de premier plan qui ont des habitudes de travail irréprochables. Ça me facilite la tâche, et leur attitude est contagieuse pour toute l'équipe», a conclu Boucher.