À 37 ans, Roman Hamrlik se dit un peu triste de quitter Montréal où il aurait aimé poursuivre - et peut-être terminer - sa carrière dans l'uniforme du Canadien, mais l'offre des Capitals de Washington répondait davantage à ses exigences.

Le vétéran défenseur, qui a accepté un contrat de deux saisons d'une valeur de sept millions avec les Capitals, a rappelé que la proposition d'une année du Canadien n'était pas suffisante.

«Je suis un peu triste de quitter Montréal et j'ai apprécié recevoir une offre de leur part, mais je recherchais un contrat de deux ou trois saisons. L'argent n'était pas un enjeu», a raconté Hamrlik samedi.

Le premier choix du repêchage de 1992 - par le Lightning de Tampa Bay - portera le chandail d'une sixième formation dans la LNH.

«Je ne dirais pas que c'était difficile de quitter Montréal parce que je me suis habitué à cela avec les années, mais Montréal était ma ville et ma deuxième maison. Je me suis fait beaucoup d'amis et, jusqu'à maintenant, c'est le meilleur endroit pour jouer au hockey», a ajouté le Tchèque.

Même s'il a adoré son séjour en sol québécois, Hamrlik est conscient qu'il pourrait subir un traitement peu chaleureux à son retour au Centre Bell.

«La plupart du temps, les anciens joueurs se font huer donc je vais peut-être recevoir le même traitement, mais ça fait partie de notre métier», a précisé le défenseur de six pieds deux pouces.

Les dirigeants des Capitals, dont le directeur général George McPhee, n'ont pas caché que Hamrlik pourrait devenir le nouveau partenaire de Mike Green à la ligne bleue. Sans surprise, Hamrlik est enchanté par cette possibilité.

«On m'a dit que ça se pourrait que je me retrouve avec Green, mais on verra plus tard. Il aime appuyer l'attaque et je le connais bien surtout qu'il est l'un des meilleurs défenseurs de la LNH», a indiqué celui qui a aussi joué pour le Lightning, les Oilers, les Islanders et les Flames.

Hamrlik entrevoit avec optimisme une association avec Green, mais il est encore plus heureux de joindre la troupe d'Alexander Ovechkin.

«J'en parlais avec mon frère et je lui disais que ça sera bien de maintenant jouer avec Ovechkin au lieu de l'affronter! Ce sera un honneur d'être son coéquipier car il est l'un des meilleurs au monde. Je sais aussi qu'il peut faire mal à plusieurs joueurs avec son jeu physique étant donné que nous avons eu de bonnes batailles pour la rondelle dans le passé», a rappelé le vétéran qui prévoit cadrer à merveille dans cette équipe qui aspire à la coupe Stanley.