Hawks : un voyage qui arrive à point
Hockey lundi, 15 nov. 2010. 20:11 mercredi, 11 déc. 2024. 14:51
CHICAGO - Alors que des éléphants, des tigres et des clowns fouleront le plancher du United Center lors des prochaines semaines, les Blackhawks de Chicago seront condamnés à jouer leurs six prochains matchs sur la route.
Et ce qu'il y a de plus surprenant dans tout ça, c'est que les Blackhawks, qui se rendent rapidement compte de la difficulté de répéter leur exploit de l'an dernier en cette ère de plafond salarial, ont en fait très hâte de faire ce voyage à travers le Canada et la Californie.
"Cette année, les nouveaux joueurs s'amènent et tentent de développer une complicité avec les autres, et les vétérans s'y mettent aussi", a mentionné Patrick Kane après la victoire de 3-2 des siens en prolongation face aux Ducks d'Anaheim, dimanche.
"Je crois qu'on est sur la bonne voie. Cette série de matchs à l'étranger peut vraiment nous aider à nous souder davantage en tant qu'équipe."
Les rapides Blackhawks (9-9-2), menés par Kane, Patrick Sharp et Marian Hossa, font partie des meneurs de la LNH au chapitre des buts marqués. Ils n'ont toutefois pas connu autant de succès en défensive, en plus d'en arracher à domicile.
La prochaine étape est une séquence de six rencontres sur la route, débutant par un affrontement contre les Oilers à Edmonton, mercredi. Et toute l'équipe semble croire que ce voyage ne pourrait tomber à un meilleur moment dans la saison.
"Puisque nous avons relativement beaucoup de nouveaux visages dans le vestiaire, je crois que ce séjour à l'étranger sera parfait pour qu'on apprenne à se connaître en dehors de la glace", a indiqué le capitaine Jonathan Toews.
Tout allait pour le mieux pour les Blackhawks l'année dernière, alors qu'ils avaient défait les Flyers de Philadelphie en six matchs pour mettre la main sur leur première coupe Stanley depuis 1961.
C'en est par contre suivi un été difficile et un début de saison médiocre.
Le plafond salarial de 59,4 millions $ US a obligé le directeur général Stan Bowman à drastiquement modifier sa formation, des gardiens de but jusqu'au prolifique attaquant Dustin Byfuglien - échangé aux Thrashers d'Atlanta -, qui avait inscrit 11 buts en séries éliminatoires, dont cinq gagnants. Les Blackhawks ont en tout perdu 10 joueurs de l'édition qui avait remporté la coupe Stanley.
"Tu gagnes en équipe et puis tu vois cinq, six de tes coéquipiers quitter, a dit Teemu Selanne, qui a aidé les Ducks à gagner le prestigieux trophée en 2007. Ça devient très difficile."
Mais Selanne croit que le plus grand défi à relever quand vient le temps de défendre un titre est de rester fort mentalement.
"Pendant les séries, on donne tout ce qu'on a, et on est complètement vidé à la fin, a-t-il évoqué. C'est très difficile de se rendre au championnat, mais c'est aussi très difficile de se remettre dans le même état d'esprit que l'on était à ce moment-là. C'est très exigeant de reproduire le même niveau d'émotion en saison régulière, et plus particulièrement en début de saison."
Et ce qu'il y a de plus surprenant dans tout ça, c'est que les Blackhawks, qui se rendent rapidement compte de la difficulté de répéter leur exploit de l'an dernier en cette ère de plafond salarial, ont en fait très hâte de faire ce voyage à travers le Canada et la Californie.
"Cette année, les nouveaux joueurs s'amènent et tentent de développer une complicité avec les autres, et les vétérans s'y mettent aussi", a mentionné Patrick Kane après la victoire de 3-2 des siens en prolongation face aux Ducks d'Anaheim, dimanche.
"Je crois qu'on est sur la bonne voie. Cette série de matchs à l'étranger peut vraiment nous aider à nous souder davantage en tant qu'équipe."
Les rapides Blackhawks (9-9-2), menés par Kane, Patrick Sharp et Marian Hossa, font partie des meneurs de la LNH au chapitre des buts marqués. Ils n'ont toutefois pas connu autant de succès en défensive, en plus d'en arracher à domicile.
La prochaine étape est une séquence de six rencontres sur la route, débutant par un affrontement contre les Oilers à Edmonton, mercredi. Et toute l'équipe semble croire que ce voyage ne pourrait tomber à un meilleur moment dans la saison.
"Puisque nous avons relativement beaucoup de nouveaux visages dans le vestiaire, je crois que ce séjour à l'étranger sera parfait pour qu'on apprenne à se connaître en dehors de la glace", a indiqué le capitaine Jonathan Toews.
Tout allait pour le mieux pour les Blackhawks l'année dernière, alors qu'ils avaient défait les Flyers de Philadelphie en six matchs pour mettre la main sur leur première coupe Stanley depuis 1961.
C'en est par contre suivi un été difficile et un début de saison médiocre.
Le plafond salarial de 59,4 millions $ US a obligé le directeur général Stan Bowman à drastiquement modifier sa formation, des gardiens de but jusqu'au prolifique attaquant Dustin Byfuglien - échangé aux Thrashers d'Atlanta -, qui avait inscrit 11 buts en séries éliminatoires, dont cinq gagnants. Les Blackhawks ont en tout perdu 10 joueurs de l'édition qui avait remporté la coupe Stanley.
"Tu gagnes en équipe et puis tu vois cinq, six de tes coéquipiers quitter, a dit Teemu Selanne, qui a aidé les Ducks à gagner le prestigieux trophée en 2007. Ça devient très difficile."
Mais Selanne croit que le plus grand défi à relever quand vient le temps de défendre un titre est de rester fort mentalement.
"Pendant les séries, on donne tout ce qu'on a, et on est complètement vidé à la fin, a-t-il évoqué. C'est très difficile de se rendre au championnat, mais c'est aussi très difficile de se remettre dans le même état d'esprit que l'on était à ce moment-là. C'est très exigeant de reproduire le même niveau d'émotion en saison régulière, et plus particulièrement en début de saison."