Une première depuis la saison 1992-1993, 3 matchs de la finale en prolongation

Le Canadien et les Kings avaient disputé 3 matchs de suite en surtemps lors de la finale de 1992-1993

Pour illustrer jusqu’à quel point la présente finale est serrée, trois des quatre matchs ont été décidés par un but en prolongation, alors que l’autre fut gagné par deux buts.

Il faut remonter à la saison 1992–1993 pour y retrouver trois matchs qui ont nécessité de la prolongation dans la grande finale, alors que le Canadien de Montréal avait triomphé trois fois de suite dans ces circonstances face aux Kings de Los Angeles.

Après avoir perdu le match initial 4–1, au Forum de Montréal, le Tricolore avait gagné 3–2, le 5 juin 1993, alors que le défenseur Éric Desjardins avait réussi les trois buts du CH, dont celui à 0:51 de la prolongation, alors que lors des deux matchs suivants disputés au Forum de Los Angeles, le Canadien avait gagné 4–3, le 7 juin et 3–2, le 9 juin, les deux gains avaient été signés en prolongation, à 0:34 et 14:37, alors que John LeClair avait joué les héros avec les deux buts victorieux.

Le Canadien avait remporté le cinquième match, 4 à 1, dans l’ancien Forum de Montréal, ce qui fut son dernier gain dans cette finale de la Coupe Stanley, lui qui vient de traverser une sécheresse de 20 ans à ce chapitre, la plus longue de toute son histoire.

C‘est arrivé xx autres fois, mais aussi cinq fois en 1950–1951 !

Il y avait eu trois prolongations lors de la finale de 1939–1940 (Rangers de NY 4 Maple Leafs de Toronto 2), en 1945–1946 (Canadien de Montréal 4 Bruins de Boston 1) et en 1949–1950 (Red Wings de Dtroit 4 Rangers de New York 3), alors que le record de la LNH à ce chapitre est de cinq matchs et fut réalisé en 1950–1951, alors que les Maple Leafs de Toronto avaient défait le Canadien de Montréal (4–1), dans l‘unique finale où tous les matchs ont nécessité de la prolongation.

LA FINALE DE 1992-1993-CANADIEN DE MONTRÉAL 4 KINGS DE LOS ANGELES 1

1 juin 1993-Los Angeles 4 à Montréal 1

3 juin 1993-Los Angeles 2 à Montréal 3 (prol., Éric Desjardins, 0:51)

5 juin 1993-Montréal 4 à Los Angeles 3 (prol., John LeClair, 0:34)

7 juin 1993-Montréal 3 à Los Angeles 2 (prol., John LeClair, 14;37)

9 juin 1993-Los Angeles 1 à Montréal 4

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Jaromir Jagr est dans le club sélect des joueurs ayant joué 200 matchs en séries

Il totalise 199 points en 200 matchs à vie en éliminatoires

L’attaquant Jaromir Jagr, qui joue bien malgré une longue léthargie au chapitre des buts marqués, a fait son entrée dans un club très sélect de joueurs dans l’histoire des séries éliminatoires de la LNH.



En effet, le spectaculaire joueur de 41 ans, qui affiche un dossier de 0–10-10 dans ses 20 matchs lors des présentes séries, a disputé mercredi soir, le 200e match de sa glorieuse carrière dans les éliminatoires, devenant ainsi le 19e joueur à réussir à atteindre ce plateau, rejoignant ainsi Jari Kurri qui a joué le même total de rencontres (200).

Jagr, pourrait rejoindre Brett Hull et Scott Niedermayer, qui ont disputé 202 matchs en carrière, car il devrait jouer au moins deux autres rencontres dans la présente finale face aux Blackhawks de Chicago.

Par contre, Jagr aura de la difficulté à rejoindre le meneur de tous les temps à ce chapitre, le défenseur Chris Chelios, qui a participé à un record de 266 matchs éliminatoires, trois de plus qu’un autre défenseur, Nicklas Lidstrom, qui a joué un total de 263 matchs.

C’est Mark Messier, qui est l’attaquant ayant joué le plus de rencontres (236), deux de plus que Claude Lemieux (234).

Il pourrait devenir le 5e joueur à atteindre le plateau des 200 points …

Avec un rendement à vie de 78–121-199 en 200 matchs à vie en séries, Jagr pourrait devenir seulement le 5e joueur du circuit à atteindre le plateau des 200 points dans les éliminatoires et il rejoindrait Wayne Gretzky (382 en 208 matchs), Mark Messier (295 en 236 matchs), Jari Kurri (233 en 200 matchs) et Glenn Anderson (214 en 225 rencontres), un très beau quatuor.

Il n’a pas marqué lors de ses 27 derniers matchs dans les séries de fin de saison

Auteur d’un rendement de 0–10-10 dans ses 20 matchs éliminatoires cette saison, Jagr n’a pas trouvé le fond du filet dans ses 27 dernières rencontres en séries, affichant un dossier de 0–16-16, la plus longue disette de sa carrière à ce chapitre, lui dont le dernier but en séries remonte au 13 avril 2012, dans un gain de 8 à 5, des Flyers de Philadelphie, face aux Penguins de Pittsburgh, au CONSOL Energy Center.

L’an dernier, il avait présenté un rendement global de 1–7-8 en 11 matchs, mais après avoir marqué un but lors de sa deuxième rencontre, le 13 avril 2012, il avait terminé avec une fiche de 0–6-6 avec un différentiel de moins quatre lors de ses neuf dernières rencontres éliminatoires, dont 0–1-1 dans la série de cinq matchs, face aux Devils du New Jersey, lors de la deuxième ronde.

Dans les présentes séries, il totalise 56 tirs au but, le 11e plus haut total des joueurs de la LNH et son prochain but lui permettra de rejoindre Jean Béliveau (79), au 8e rang sur la liste de tous les temps du circuit, sans oublier que Claude Lemieux (80 buts) est au 9e rang de cette liste.

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Dans la NBA, aucune équipe n’a gagné un match décisif à l’étranger depuis 1977-1978 !

Une finale qui nécessitera un 7e match entre les Spurs de San Antonio et le Heat de Miami

Dans l’histoire de la NBA, il n’est pas arrivé souvent qu’une équipe sorte victorieuse d’une série finale en triomphant dans le 7e match à l’étranger et les Spurs de San Antonio tenteront de réaliser cet exploit contre le Heat de Miami, jeudi soir.



Ce sera la 18e fois qu’une finale se rendra à la limite de sept rencontres, dans les séries quatre-de-sept, mais la première depuis la saison 2009–2010, alors que les Lakers de Los Angeles avaient défait les Celtics de Boston, 83 à 79, à domicile.

Soulignons que les formations qui avaient l’avantage du terrain ont eu le dessus haut la main comme l’indique leur rendement de 14–3 (,824), lors des 17 premières finales et qu’il faut remonter à la saison 1977–1978 pour y retrouver une équipe victorieuse sur le terrain adverse à ce chapitre, alors que les Bullets de Washington (maintenant les Wizards) avaient défait les Supersonics de Seattle.

Les Bullets qui avaient remporté le 6e match, 117–82, à domicile, le 4 juin 1978, avaient triomphé des Supersonics 105–99, le 7 juin 1978, sur le terrain de ces derniers, pour se sauver avec les honneurs de la série.

Cela fait une fiche de 0–5 lors des cinq dernières fois où une équipe a tenté de remporter le match décisif à l’extérieur, les Pistons de Detroit ayant perdu en deux occasions, 108–105 contre les Lakers de Los Angeles en 1987–1988 et 81–74 contre les Spurs de San Antonio en 2004–2005, les Lakers de Los Angeles, 111–102 contre les Celtics de Boston en 1983–1984, les Knickerbockers de New York, 90–84, face aux Rockets de Houston en 1993–1994 et les Celtics de Boston, 83–79, contre les Lakers de Los Angeles en 2009–2010.

Le Heat, qui participe à la finale pour la 3e fois de suite, a gagné la finale en cinq matchs (4–1), face au Thunder d’Oklahoma City l’an dernier et il tentera de remporter un deuxième titre de suite pour la première fois de son histoire.

Soulignons que le Heat a sauvé les meubles mardi soir, car tirant de l’arrière par 12 points au troisième quart, il a effectué une remontée spectaculaire pour triompher 103 à 100, en première prolongation et ainsi pousser la série contre les Spurs de San Antonio à la limite de sept rencontres.

Dans leur histoire, les Spurs de San Antonio ont une fiche globale de 3–4 (,429) dans les sept séries qui ont nécessité la limite de sept rencontres, dont une fiche de 1–0 dans leur seule finale à ce chapitre, ayant gagné contre les Pistons de Detroit en 2004–2005, alors que le Heat de Miami a une fiche de 4–3 (,571) en sept séries qui se sont rendues à la limite de sept matchs dans leur histoire des séries éliminatoires, lui qui en sera à sa première finale à ce chapitre.

LES FINALES QUI ONT NÉCESSITÉ SEPT MATCHS

SAISONS-SÉRIES-RÉSULTATS

1950–1951-Royals de Rochester 4 Knickerbockers de New York 3 (D) (79–75)

1951–1952-Lakers de Minneapolis 4 Knickerbockers de New York 3 (D) (82–65)

1953–1954-Lakers de Minneapolis 4 Nationals de Syracuse 3 (D) (87–80)

1954–1955-Nationals de Syracuse 4 Pistons de Fort Wayne 3 (D) (92–91)

1956–1957-Celtics de Boston 4 Hawks de Saint Louis 3 (D) (125–123, 2e prol.)

1959–1960-Celtics de Boston 4 Hawks de Saint Louis 3 (D) (122–103)

1961–1962-Celtics de Boston 4 Lakers de Los Angeles 3 (D) (110–107, prol.)

1965–1966-Celtics de Boston 4 Lakers de Los Angeles 3 (D) (95–93)

1968–1969-Celtics de Boston 4 Lakers de Los Angeles 3 (É) (108–106)

1969–1970-Knickerbockers de New York 4 Lakers de Los Angeles 3 (D) (113–99)

1973–1974-Celtics de Boston 4 Bucks de Milwaukee 3 (É) (102–87)

1977–1978-Bullets de Washington 4 Supersonics de Seattle 3 (É) (105–99)

1983–1984-Celtics de Boston 4 Lakers de Los Angeles 3 (D) (111–102)

1987–1988-Lakers de Los Angeles 4 Pistons de Detroit 3 (D) (108–105)

1993–1994-Rockets de Houston 4 Knickerbockers de New York 3 (D) (90–84)

2004–2005-Spurs de San Antonio 4 Pistons de Detroit 3 (D) (81–74)

2009–2010-Lakers de Los Angeles 4 Celtics de Boston 3 (D) (83–79)

2012–2013-Heat de Miami 3 Spurs de San Antonio 3 ( ???)

(D : vainqueur à domicile ; É : vainqueur à l’étranger)

(Les chiffres entre parenthèses indiquent les résultats des matchs décisifs)

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