"Il n'y a rien d'acquis"
Hockey jeudi, 17 mai 2007. 14:51 vendredi, 13 déc. 2024. 14:11
OTTAWA - Les Sénateurs n'ont pas le sentiment d'avoir réveillé l'ours qui dort, après avoir raté l'occasion d'en finir avec les Sabres à Ottawa, mercredi. Pas plus qu'ils vont se présenter à Buffalo en vue du cinquième match de la finale de l'Est, samedi après-midi, animés du doute.
"Personne ne panique, a affirmé le défenseur Chris Phillips, jeudi. Les Sabres sont talentueux, on ne veut pas leur redonner trop d'espoir. On demeure en excellente position. Il n'y a rien d'acquis, mais on a confiance en nos moyens. On a bien fait à l'étranger depuis le début des séries."
Jusqu'à maintenant, on assiste au scénario inverse de la série demi-finale d'association entre les deux équipes, l'an dernier, que les Sabres ont remportée en cinq matchs.
Les Sénateurs avaient perdu les deux premiers matchs chez eux ainsi que le premier à Buffalo, avant d'éviter l'élimination dans la quatrième rencontre. Les Sabres avaient par la suite enlevé les honneurs de la série à Ottawa.
"On souhaite leur remettre la monnaie de la pièce, c'est l'objectif, a continué Phillips. D'un autre côté, on ne veux pas trop se préoccuper de mettre fin à la série. On veut se concentrer à offrir une bonne performance. On verra le résultat à la fin."
Commencer en force
Les Sénateurs vont surtout s'appliquer à connaître une meilleure entrée en matière. L'entraîneur Bryan Murray a fait remarquer que les Sabres ont mieux amorcé qu'eux les trois derniers duels.
"Ils ont marqué après neuf secondes de jeu, mercredi, mais ils avaient créé de bonnes occasions au début de chacun des deux matchs précédents", a noté Murray.
"On vient de discuter de cet aspect en réunion, a confié le capitaine Daniel Alfredsson. On doit être davantage prêt. Mercredi, on a gagné la mise en jeu initiale et la rondelle s'est retrouvée dans notre filet."
Trop de revirements
Le but de Derek Roy a fait dérailler le train des Sénateurs, qui ont multiplié les revirements au cours des minutes suivantes.
"On en a commis autant, soit quatre, en cinq minutes que pendant tout le troisième match, a avancé Murray. Les statistiques ne disent souvent pas tout, mais celles du quatrième match ont été révélatrices.
"On a commis une quinzaine de revirements, au total, a souligné l'entraîneur. Plusieurs joueurs ont effectué de trop longues présences sur la glace. On a accordé une double supériorité numérique aux Sabres et on n'a pas profité d'aucun de nos jeux de puissance."
Gros trio absout
Murray n'a pas pointé du doigt le trio de Jason Spezza parce qu'il a failli à la tâche, mercredi. C'était d'ailleurs la première fois en 14 matchs des séries qu'au moins un des membres ne réussissait pas un but.
"Ils leur arrive d'essayer trop fort, a excusé Murray, en parlant des Dany Heatley, Daniel Alfredsson et Spezza. Ils ont commis plusieurs revirements en jouant trop de finesse. Les Sabres les attendaient à quatre à leur ligne bleue. Ils auraient fallu qu'ils envoient la rondelle plus souvent en territoire ennemi, au lieu de tenter des jeux en zone neutre. Avec comme résultat qu'ils ont passé la majeure partie de la soirée à courir après la rondelle plutôt que de la maîtriser."
"Personne ne panique, a affirmé le défenseur Chris Phillips, jeudi. Les Sabres sont talentueux, on ne veut pas leur redonner trop d'espoir. On demeure en excellente position. Il n'y a rien d'acquis, mais on a confiance en nos moyens. On a bien fait à l'étranger depuis le début des séries."
Jusqu'à maintenant, on assiste au scénario inverse de la série demi-finale d'association entre les deux équipes, l'an dernier, que les Sabres ont remportée en cinq matchs.
Les Sénateurs avaient perdu les deux premiers matchs chez eux ainsi que le premier à Buffalo, avant d'éviter l'élimination dans la quatrième rencontre. Les Sabres avaient par la suite enlevé les honneurs de la série à Ottawa.
"On souhaite leur remettre la monnaie de la pièce, c'est l'objectif, a continué Phillips. D'un autre côté, on ne veux pas trop se préoccuper de mettre fin à la série. On veut se concentrer à offrir une bonne performance. On verra le résultat à la fin."
Commencer en force
Les Sénateurs vont surtout s'appliquer à connaître une meilleure entrée en matière. L'entraîneur Bryan Murray a fait remarquer que les Sabres ont mieux amorcé qu'eux les trois derniers duels.
"Ils ont marqué après neuf secondes de jeu, mercredi, mais ils avaient créé de bonnes occasions au début de chacun des deux matchs précédents", a noté Murray.
"On vient de discuter de cet aspect en réunion, a confié le capitaine Daniel Alfredsson. On doit être davantage prêt. Mercredi, on a gagné la mise en jeu initiale et la rondelle s'est retrouvée dans notre filet."
Trop de revirements
Le but de Derek Roy a fait dérailler le train des Sénateurs, qui ont multiplié les revirements au cours des minutes suivantes.
"On en a commis autant, soit quatre, en cinq minutes que pendant tout le troisième match, a avancé Murray. Les statistiques ne disent souvent pas tout, mais celles du quatrième match ont été révélatrices.
"On a commis une quinzaine de revirements, au total, a souligné l'entraîneur. Plusieurs joueurs ont effectué de trop longues présences sur la glace. On a accordé une double supériorité numérique aux Sabres et on n'a pas profité d'aucun de nos jeux de puissance."
Gros trio absout
Murray n'a pas pointé du doigt le trio de Jason Spezza parce qu'il a failli à la tâche, mercredi. C'était d'ailleurs la première fois en 14 matchs des séries qu'au moins un des membres ne réussissait pas un but.
"Ils leur arrive d'essayer trop fort, a excusé Murray, en parlant des Dany Heatley, Daniel Alfredsson et Spezza. Ils ont commis plusieurs revirements en jouant trop de finesse. Les Sabres les attendaient à quatre à leur ligne bleue. Ils auraient fallu qu'ils envoient la rondelle plus souvent en territoire ennemi, au lieu de tenter des jeux en zone neutre. Avec comme résultat qu'ils ont passé la majeure partie de la soirée à courir après la rondelle plutôt que de la maîtriser."