Incroyable ! Benoit Pouliot a soutiré 20 millions aux Oilers
$content.firstChildCategorie jeudi, 24 juil. 2014. 12:30 samedi, 12 juil. 2014. 14:14Comment Benoit Pouliot a-t-il pu soutirer 20 millions aux Oilers d’Edmonton ?
La formation du nord de l’Alberta a perdu le nord !
On sait que l’argent coule à flot en Alberta et le comportement des Oilers d’Edmonton donne l’impression que tout baigne dans l’huile pour cette équipe du nord de la province, qui a perdu le nord d’une manière inquiétante depuis plusieurs saisons !
En effet, alors qu’après avoir été la risée de la LNH lors des dernières saisons, terminant dans les pires équipes du circuit, la troupe de Kevin Lowe et Craig MacTavish a surpris tous le monde depuis l’ouverture du marché des joueurs autonomes, se dirigeant dans la direction contraire à ses besoins.
Tentant par tous les moyens de faire revivre les performances explosives en attaque de la formation des années 1980, en repêchant uniquement des attaquants pour tous leurs choix de la première ronde, les Oilers ont tout simplement manqué de vision, car le hockey d’aujourd’hui ne se prête plus à ce genre de jeu ouvert, car toutes les formations sont en mesure bien jouer défensivement, car la plupart des défenseurs sont capables de tenir leur bout dans la LNH.
Les Oilers (qui ont repêché le défenseur Darnell Nurse en 2013), avaient repêché uniquement des attaquants depuis 2007, Sam Gagner, Jordan Eberle, Magnus Paajarvi, Taylor Hall, Ryan Nugent-Hopkins, Nail Yakupov , mais ont oublié de regarder pour dénicher de bons défenseurs et des gardiens capables de faire du travail défensif et cela a fait en sorte qu’ils n’ont pas été en mesure de quitter les bas fonds de la LNH, ratant les séries éliminatoires pour la huitième fois de suite, eux qui après deux mois n’étaient déjà plus dans la lutte pour participer aux séries, se contentant de jouer du hockey peu inspiré et de trouver des solutions à leurs difficultés.
Benoit Pouliot, un joueur ordinaire a obtenu un contrat de cinq ans pour 20 millions
Comment expliquer qu’une équipe qui a besoin de défenseurs et de gardiens, puisse offrir un contrat de cinq ans d’une valeur totale de 20 millions à un attaquant aussi ordinaire et peu fiable que Benoit Pouliot et qui n’avait pas été en mesure d’obtenir un contrat de plus d’un an de la part du Canadien de Montréal, des Bruins de Boston, du Lightning de Tampa Bay et des Rangers de New York depuis quatre ans ?
Pis, Pouliot n’a jamais rempli les espoirs placés en lui et son rendement offensif est tout simplement pitoyable depuis son entrée dans la LNH et n’est pas plus reluisant qu’un joueur de quatrième trio.
Pendant que le jeune défenseur Justin Schultz, qui n’a pas offert le rendement espéré depuis son arrivée dans le circuit, demeure un joueur autonome, mais avec restriction, les Oilers ont fait signer un contrat de deux ans de neuf millions de dollars au défenseur Nikita Nikitin, un ancien des Blues de St. Louis et des Blue Jackets de Columbus et un contrat de quatre ans au défenseur Mark Fayne, d’une valeur de près de 15 millions de dollars, on a offert un pont d’or à Benoit Pouliot en croyant qu’il va pouvoir remplir le filet adverse en évoluant sur les deux premiers trios de l’équipe.
Nikitin, qui a eu 28 ans le 16 juin dernier, n’est pas la huitième merveille du monde, ayant un dossier global de 13–52-65 avec un différentiel de plus 20 en 206 matchs réguliers et de 0–0-0 en cinq matchs éliminatoires.
Fayne, qui a eu 27 ans le 15 mai dernier, n’a rien brisé depuis son entrée dans la LNH en 2010–2011, affichant un dossier global de 13–35-48 avec un différentiel de plus six en 242 matchs réguliers et de 0–3-3 en 24 matchs éliminatoires.
Dans les filets, les Oilers ont ajouté Viktor Fasth et il pourra seconder Ben Scrivens, qui sans être un mauvais gardien, n’est pas un portier numéro un d’une très grande qualité.
Benoit Pouliot aura un 5e uniforme en 5 ans …
Pour illustrer l’illogisme de la signature de Benoit Pouliot pour une période de cinq ans, soulignons que ce dernier en sera à une cinquième équipe lors des cinq dernières saisons, ce qui n‘est pas une feuille trop rose au niveau de la stabilité !
Il a évolué sous les ordres de Jacques Lemaire, Todd Richards, Jacques Martin, Claude Julien, Guy Boucher, Jon Cooper et Alain Vigneault.
C’est encore plus difficile à comprendre, car Pouliot qui aura 28 ans le 29 septembre prochain, a été une déception partout où il a joué et même l’an dernier, car ce n’est qu’en deuxième moitié de saison qu’il a réussi à sortir de sa coquille et cela est survenu après un avertissement des dirigeants des Rangers de New York.
Comment un joueur qui n’a pas répondu aux attentes de cinq formations différentes peut-t-il avoir convaincu les dirigeants d’une équipe qu’il vaut tout l’argent qui lui a été offert ?
Benoit Pouliot n’a pas le talent et surtout pas la détermination pour évoluer sur les deux premiers trios d’une équipe et sa fiche dans la LNH se passe de commentaires, car il a un rendement global de 76–84-160 en 371 matchs réguliers et un rendement ordinaire de 6–8-14 en 54 matchs éliminatoires.
Après avoir présenté un rendement de 15–21-36 en 80 matchs réguliers, il a bien fait dans les dernières séries, affichant un dossier de 5–5-10 en 25 matchs, ce qui n’est rien pour écrire à sa mère, mais il a réussi à marquer plusieurs buts importants, permettant aux Rangers de New York de se rendre en finale de la Coupe Stanley pour la première fois depuis 1993–1994.
Soulignons que l’an dernier, Pouliot avait empoché un salaire de 1,3 millions de dollars et qu’il doit certainement s’interroger comment une équipe puisse lui offrir de tripler son salaire, malgré une autre saison médiocre.
Les Oilers ont aussi fait l’acquisition de l’attaquant Ted Purcell, du Lightning de Tampa Bay, en retour de Sam Gagner, le 29 juin dernier et ils ont accepté de lui consentir un contrat de neuf millions de dollars pour deux ans, lui qui a eu un dossier de 12–30-42 avec un différentiel de moins trois en 81 matchs l’an dernier.
Dans une formation qui pratique du jeu ouvert comme les Oilers d’Edmonton, il sera intéressant de voir si Pouliot sera en mesure de remplir les filets adverses ou s’il va continuer à se chercher comme ce fut le cas depuis son entrée dans la LNH en 2006–2007.
Avec leur formation présente, les Oilers ont une masse salariale de 60 millions de dollars et il leur reste un peu de jeu pour signer Justin Schultz, qui devrait exiger environ cinq millions par saison, mais par la suite, il leur sera difficile de pouvoir faire signer d’autres joueurs importants.
Nul doute, les postes de Kevin Lowe, Craig MacTavish et Dallas Eakins seront en danger si les Oilers d’Edmonton ne sont pas en mesure de sortir de leur médiocrité chronique lors de la saison 2014–2015, mais est-ce en ayant ajouté un attaquant comme Benoit Pouliot, Ted Purcell et des défenseurs tels que Nikita Nikitin et Mark Fayne à leur alignement qu’ils vont réussir à revenir dans les éliminatoires ?
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