Très irrégulier et peu productif cette saison, le jeu de puissance du Canadien a vraiment été explosif lors des derniers matchs !

Encore plus, cette unité a marqués plusieurs fois en peu d’opportunités et dans des situations importantes.

Ce jeu de puissance, qui n’avait marqué qu’un but en 26 avantages numériques, une piètre efficacité de 3,85%, du 20 décembre au 14 janvier, a explosé récemment, réussissant pas moins de sept buts lors des 14 derniers avantages, une moyenne de 50,00%, depuis le début de la troisième période, du gain de 3-2, face aux Blue Jackets de Columbus, le 14 janvier.

Le seul but marqué dans la mauvaise séquence sur ce plan, fut celui de Max Pacioretty, dans un gain de 4-2, face aux Devils du New Jersey, au Prudential Center, le 2 janvier dernier.

La difficile séquence avait débuté avec un rendement de 0 en 1 dans le dernier avantage numérique du gain de 4-1, face aux Sénateurs d’Ottawa, le 20 décembre et elle avait pris fin avec un rendement de 0 en 4 dans les deux premières périodes du gain du 14 janvier, face aux Blue Jackets de Columbus.

Depuis, il y a eu un rendement de 3 en 3 lors de la troisième période du match du 14 janvier, de 0 en 4 dans le revers de 4-1, face aux Sénateurs d’Ottawa, le 15 janvier, de 2 en 4, dans le gain de 6-4, face aux Islanders de New York, le 17 janvier et finalement un dossier de 2 en 3, dans le spectaculaire gain de 2-1, en prolongation, face aux puissants Predators de Nashville, mardi soir.

Lors de cette belle séquence, huit joueurs ont récolté des points sur cette unité spéciale, Andrei Markov (0-5-5), P.K. Subban (3-1-4), Max Pacioretty (2-1-3), Tomas Plekanec (1-2-3), Alex Galchenyuk (1-2-3), Brendan Gallagher (0-1-1), Sergei Gonchar (0-1-1) et David Desharnais (0-1-1)

Dans le cas de P.K. Subban, auteur de seulement trois buts en supériorité numérique lors de ses 41 premiers matchs, il en a réussi autant (trois) lors des quatre dernières parties.

Le Canadien a marqué un but en avantage numérique ou plus dans seulement 15 de ses 45 rencontres disputées, une fois par trois rencontres, marquant un but dans neuf parties, deux buts en quatre occasions et trois buts à deux reprises.

Le CH a un dossier nul sur les deux unités spéciales

Pour faire un bilan de cette première tranche du calendrier, on constate que le Tricolore a un rendement quasi-nul sur les deux unités spéciales, car le jeu de puissance et l’unité défensive ont le même rendement !

En effet, le Canadien a marqué 23 buts en avantage numérique et deux buts en désavantage numérique et il a été victime de 23 buts en avantage numérique de ses adversaires et a concédé également deux filets alors qu’il évoluait sur le jeu de puissance.

Cela fait un rendement de 25 buts marqués et 25 buts concédés sur ces deux unités spéciales, mais il faut ajouter que le Tricolore a reçu seulement 135 avantages numériques, mais a fait face à 152 désavantages numériques.

Il se retrouve avec une moyenne d’efficacité de 101,91 sur 200,00, car son jeu de puissance a une efficacité de 17,04% (23 buts en 135 avantages), alors que l’unité défensive est à 84,87%, ayant concédé 23 buts en 152 désavantages.

Le Canadien devance sa fiche de 2013-2014 et a concédé le même total de buts

Après 45 matchs, le Canadien a une meilleure fiche que l’an dernier et il a réussi huit buts de plus, mais a concédé exactement le même total de filets.

En effet, la troupe de Michel Therrien, affiche un dossier de 29-13-3 pour 61 points, six de plus que l’an dernier, alors qu’elle présentait une fiche de 25-15-5 pour 55 points, après ses 45 premières parties.

Sur le plan offensif, le CH a marqué 123 buts, huit de plus que l’an dernier, mais c’est surtout la manière dont les buts ont été marqués qui est frappante, car il a réussi respectivement 18-41-57-2-5 filets pour la première, deuxième, troisième, prolongation et fusillade.

L’an dernier, il avait réussi 115 buts, 32 lors du premier vingt, 39 lors des deuxièmes et troisièmes périodes, deux en prolongation et trois en tirs de barrage.

Patrick Kane n’a pas marqué le premier but cette saison

 En effet, le flamboyant joueur des Blackhawks de Chicago, qui présente une fiche de 22-29-51 en 47 matchs, n’a pas été en mesure de réussir le premier filet d’une rencontre cette saison.

C’est le seul joueur ayant réussi plus de 16 buts qui n’a pas ouvert le pointage dans un match régulier, Jaden Schwartz, des Blues de St. Louis, qui a réussi 16 buts en 39 matchs, est dans la même situation, alors que James Neal, des Predators de Nashville, qui totalise 15 buts en 39 rencontres, est aussi dans cette catégorie.

Soulignons que le numéro 88 des Blackhawks a réussi quatre buts en tirs de barrage, dont un dans le gain de 3-2, face aux Penguins de Pittsburgh, mercredi soir, au Consol Energy Center.