Joueurs autonomes : Kings, Hawks et Oilers mènent la parade dans l'Ouest
LNH vendredi, 13 août 2021. 08:00 mercredi, 11 déc. 2024. 16:42Après la frénésie à l’ouverture du marché des joueurs autonomes le 28 juillet, la situation s’est depuis quelque peu calmée dans la LNH.
Même s’il reste encore quelques prises pour les différentes équipes du circuit Bettman, il est possible d’analyser les décisions prises par les directeurs généraux à cette période de l’année.
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Alors que certains se sont laissés tenter par les grosses prises, d’autres sont demeurés dans l’ombre avec des mouvements plus modestes.
Les Kings, les Blackhawks et les Oilers ont animé le spectacle cet été dans l'Ouest avec plusieurs changements importants.Le RDS.ca revient sur les mouvements de personnel pour les formations dans les divisions Centrale et Pacifique.
Division Centrale
Ajouts notables : Ryan Dzingel, Carter Hutton, Antoine Roussel, Jay Beagle, Loui Eriksson, Shayne Gostisbehere et Andrew Ladd
Espace sous le plafond : 8, 27 millions $
Le directeur général Bill Armstrong semble avoir décidé de sacrifier une part de présent afin de s’assurer de ne plus avoir les mains liées à l’avenir. Mais on espère pour lui qu’il a su prendre le temps de se ressourcer cet été, car la campagne 2021-2022 s’annonce des plus chargées sur le plan de la gestion pour la direction des Coyotes.
Il y a tout de même eu quelques ajouts à modeste prix sur le marché avec Ryan Dzingel et le gardien Carter Hutton. Ce qui saute aux yeux lorsqu’on analyse les contrats chez les Coyotes, c’est qu’un total de 15 joueurs dans la formation actuelle auront besoin d’une nouvelle entente pour la prochaine saison.
En échangeant le défenseur Oliver Ekman-Larsson et l'attaquant Conor Garland aux Canucks, Armstrong s’est libéré d’un contrat coûteux à long terme en acceptant de payer le prix cette année en ajoutant ceux de Loui Eriksson (6 M $), Antoine Roussel (3 M $) et Jay Beagle (3 M $). Ces trois joueurs deviendront toutefois libres comme l’air l’été prochain. La structure des contrats fait en sorte que les Coyotes libéreront 36,88 millions $ supplémentaires sur leur masse salariale avec toutes les ententes qui arriveront à échéance.
Disons que le terrain de jeu sera ouvert pour Armstrong, qui doit déjà avoir hâte à l’année prochaine.
Ajouts notables : Seth Jones, Marc-André Fleury, Tyler Johnson et Jujhar Khaira
Espace sous le plafond : aucun
Stan Bowman change les ingrédients après avoir terminé la dernière saison au sixième rang de la division. Les plus importants mouvements de personnel sont survenus avant l’ouverture du marché des joueurs autonomes.
Sans rien enlever à la signature de l’ancien des Oilers d’Edmonton Jujhar Khaira, qui apportera une présence physique à l’attaque des Hawks, il est relégué en arrière-plan lorsqu’on met de l’avant les transactions effectuées par Bowman.
Le DG s’est tout d’abord départi du contrat de Duncan Keith pour faire de la place à son nouveau joyau à la ligne bleue, Seth Jones. Le patineur de 26 ans arrive de Columbus et il s’est déjà entendu avec sa nouvelle formation pour un contrat qui entrera en vigueur au terme de la prochaine campagne, soit un pacte de huit ans et 76 millions $.
Le DG des Hawks ne s’est pas contenté d’offrir un nouveau visage à sa brigade défensive, alors qu’il a mis le grappin sur le récipiendaire du trophée Vézina, le Québécois Marc-André Fleury. Le gardien vient de connaître une saison du tonnerre, mais son association avec les Golden Knights s’est terminée en queue de poisson. Il aurait, semble-t-il, appris la transaction par l’entremise des médias sociaux. Celui qui écoulera la dernière année de son contrat qui lui rapporte annuellement 7 millions $ a dû prendre un peu de temps de réflexion et il s’est dit près à sauter dans l’aventure à Chicago. Les Hawks s’offrent ainsi un duo de gardiens à 7,8 millions $ avec le « maigre » salaire de l’adjoint de Fleury, Kevin Lankinen.
Les Hawks ont ensuite débarrassé le Lightning de Tampa Bay du contrat de Tyler Johnson, qui doit mettre la main sur 5 millions $ pour les trois prochaines saisons. Relégué dans un rôle secondaire à Tampa, Johnson pourra peut-être retrouver ses marques dans l’attaque des Hawks qui ne manque déjà pas de talent avec Patrick Kane et Alex DeBrincat.
Il reste à déterminer si le capitaine Jonathan Toews pourra revenir au jeu. Le cas échéant, les Hawks pourraient bien soudainement être à surveiller dès la saison prochaine.
Ajouts notables : Darcy Kuemper et Ryan Murray,
Espace sous le plafond : 2,38 millions $
Une élimination devant les Golden Knights n’a rien de honteux, mais lorsque tu t’appelles l’Avalanche du Colorado, nul besoin de préciser qu'il n'y a que la Coupe Stanley qui peut réjouir cette organisation. Et pour cause, lorsqu’on regarde la formation que le directeur général Joe Sakic a sous la main.
La fenêtre de l’Avalanche ne peut être plus ouverte qu’en ce moment. Le club bénéficie toujours du contrat « à rabais » de Nathan MacKinnon, qui compte pour 6,3 millions $ sur la masse de l’équipe pour encore les deux prochaines saisons. Avec les nouveaux contrats accordés cet été à Gabriel Landeskog et Cale Makar, MacKinnon devient le quatrième joueur le mieux payé de l’équipe. Mikko Rantanen est en tête avec 9,25 millions $ annuellement.
L’Avalanche n’a pas su conserver les services de son gardien et finaliste au trophée Vézina, Philipp Grubauer, qui sera remplacé par Darcy Kuemper. L’ancien des Coyotes de l’Arizona a fait le travail par les années passées avec une moyenne de 2,56 et un taux d’efficacité de ,907 lors de la dernière campagne. Un retour de Pavel Francouz en santé et un duo avec Kuemper permettront-ils à l’Avalanche de passer à la prochaine étape?
Ajouts notables : Ryan Suter, Braden Holtby, Michael Raffl, Luke Glendening et Jani Hakanpaa
Espace sous le plafond : aucun
Les finalistes de la Coupe Stanley en 2020 ont raté les dernières séries éliminatoires et le directeur général Jim Nill a effectué quelques signatures pour le moins intrigantes afin de ramener son équipe sur le droit chemin.
Le DG a su courtiser le vétéran Ryan Suter, qui pouvait choisir sa nouvelle destination après avoir vu son contrat être racheté par le Wild du Minnesota. C’est donc en coupant son salaire de moitié (3,65 millions $), que Suter s’amène au Texas avec un contrat de quatre ans en poche. À 36 ans, il est évident que les 7,5 millions $ qu’il commandait pesaient sur la masse salariale du Wild, mais il épaulera soudainement Miro Heiskanen et John Klingberg à la ligne bleue. La défense des Stars a de quoi briller.
Nill a aussi surpris quelque peu avec la mise sous contrat du gardien Braden Holtby alors qu’il comptait déjà dans ses rangs Anton Khudobin, Ben Bishop et Jake Oettinger. Holtby vient de connaître la pire campagne de sa carrière avec une moyenne de 3,67 buts alloués à Vancouver. Même si Bishop visite l’infirmerie plus souvent qu’à son tour dans les dernières années, l’ajout d’Holtby était-il vraiment le besoin no 1 de cette équipe qui a terminé au 18e rang la saison dernière pour les buts marqués?
Ce quatuor de gardiens ne devrait pas être intact à la fin de la campagne 2021-2022, mais il faudra voir qui restera à Dallas.
Ajouts notables : Dmitry Kulikov, Frederick Gaudreau, Jon Merrill et Alex Goligoski
Espace sous le plafond : 19,71 millions $
Le marché des joueurs autonomes a surtout servi au directeur général Bill Guerin à ajouter de la profondeur à la ligne bleue. Dmitry Kulikov, Alex Goligoski et Jon Merrill rejoignent une brigade qui comprenait déjà ses éléments clés.
Guerin a joué ses cartes en vue du repêchage d’expansion en se libérant des contrats de Zach Parise et Ryan Suter afin de pouvoir conserver son top-3 intact : Jared Spurgeon, Jonas Brodin et Matt Dumba. En laissant aller Suter et Parise, c’est aussi un plus grand coussin sous le plafond salarial dont dispose le DG du Wild, mais ce coussin devrait grandement diminuer une fois la mise sous contrat du récipiendaire du trophée Calder, Kirill Kaprizov.
Les négociations s’étirent entre les deux clans, si bien que la menace plane pour un retour au CSKA de Moscou pour celui qui a amassé 27 buts et 24 mentions d’aide en 55 matchs à sa première saison dans le circuit Bettman. Le Wild ne peut cependant se permettre de perdre ses services s’il ne veut pas annuler tout le travail réalisé la saison dernière avec une surprenante troisième position dans la division Ouest.
Ajouts notables : Cody Glass, Philippe Myers et David Rittich
Espace sous le plafond : 17,60 millions $
Comme valeurs sûres dans la vie, il y a la mort, les taxes et une transaction de David Poile. Le directeur général des Predators de Nashville ne s’est jamais gêné, à tort ou à raison, pour effectuer des transactions d’importance avec ses homologues au cours des dernières années.
Seth Jones, Shea Weber et maintenant Ryan Ellis, ont tous quitté la brigade défensive des Predators. Cette fois, le DG a tricoté originalement sa transaction alors qu’il conserve des Flyers de Philadelphie le défenseur Philippe Myers, mais il a immédiatement échangé Nolan Patrick aux Golden Knights en retour de leur tout premier choix à leur entrée dans la LNH, l’attaquant Cody Glass. En deux saisons dans la grande ligue, le sixième choix de l’encan 2017 a enregistré neuf buts et 13 mentions d’aide en 66 rencontres.
La mise sous contrat de David Rittich est en réponse à la fin du chapitre de Pekka Rinne. Le gardien finlandais a indiqué qu’il accrochait ses patins après 14 saisons au sein de l’organisation.
Ajouts notables : Pavel Buchnevich, Calle Rosen et Charlie Lindgren
Espace sous le plafond : 1,53 millions $
Les Blues de St. Louis ont davantage fait les manchettes pour des mouvements de personnel qui n’ont pas eu lieu que pour leurs véritables ajouts sur le marché. Au repêchage d’expansion du Kraken de Seattle, plusieurs s'attendaient à voir la fin de l’association avec le Russe Vladimir Tarasenko, mais celui-ci est toujours avec l’équipe. Jaden Schwartz a toutefois pris la direction de Seattle.
Les Blues ont aussi mis la main, dans une transaction avec les Rangers, sur l’attaquant Pavel Buchnevich, qui a signé un nouveau contrat de quatre ans à 5,8 millions $ par saison. La meilleure nouvelle de l’été pour St. Louis réside sans doute dans le remaniement des divisions, alors que les Blues n’auront plus les Golden Knights de Vegas dans les pattes comme ce fut le cas la saison dernière dans l’Ouest.
Ajouts notables : Nate Schmidt, Brenden Dillon, Riley Nash et Eric Comrie
Espace sous le plafond : aucun
L’auteur de ces lignes n’en est pas à un premier survol des formations du circuit Bettman, que ce soit pour les joueurs autonomes ou la date limite des transactions. Un élément répétitif soulevé entre les différents textes : le besoin à la ligne bleue des Jets de Winnipeg.
Le directeur général Kevin Cheveldayoff n’a peut-être pas réalisé de coup d’éclat pour combler un vide, mais il s’est finalement penché sur la situation. Il faut dire qu’un coup de balai en quatre matchs contre le Canadien de Montréal a de quoi ouvrir les yeux sur une évidence...
Le DG a donc procédé à une transaction pour mettre la main sur Nate Schmidt des Canucks de Vancouver avant de faire de même avec les Capitals de Washington pour les services de Brenden Dillon. Une paire de choix de deuxième ronde a donc pris la direction de Washington et un choix de troisième tour s’en est allé à Vancouver.
Dillon a prouvé son efficacité défensivement avec les Caps la saison dernière alors qu’il a conclu la saison avec un différentiel de plus-15. Schmidt, comme la plupart des joueurs des Canucks, a connu une saison difficile et espère retrouver sa touche. Il avait amassé au moins 30 points à ses trois dernières saisons avec les Golden Knights. Ces ajouts donneront peut-être enfin un peu de répit à Connor Hellebuyck, qui est le gardien ayant reçu le plus de lancers la saison dernière dans le circuit avec 1335.
Division Pacifique
Ajouts notables : Greg Pateryn
Espace sous le plafond : 14,09 millions $
Si Greg Pateryn est votre « ajout notable » de l’été, ce n’était sans doute pas très occupé de votre côté sur le marché des joueurs autonomes.
En fait, le principal élément de changement qui a fait couler le plus d’encre, évidemment à Montréal, c’est l’embauche de l’ancien entraîneur-chef du Rocket de Laval, Joël Bouchard, afin de diriger le club-école des Ducks à San Diego.
Pour une équipe qui a terminé au dernier rang de sa division avec une maigre récolte de 43 points, le directeur général Bob Murray ne semblait pas ressentir le besoin d’apporter des changements. Il a même conservé les services du vétéran Ryan Getzlaf en lui accordant un nouveau pacte d’un an et 3 millions $.
Les Ducks espèrent tout de même avoir eu la main heureuse au repêchage avec Mason McTavish des Petes de Peterborough avec le troisième choix afin que cette saison de misère n’ait pas été en vain. Il faut dire qu’elle aura tout de même permis à Trevor Zegras, Maxime Comtois et Max Jones notamment de prendre plus d’expérience dans le circuit et ça semble suffisant pour la direction de l’équipe.
Il reste à voir si le prochain changement d’impact surviendra derrière le banc. Dallas Eakins n’a permis à son équipe de signer que 46 gains en 127 matchs au cours des deux dernières saisons.
Ajouts notables : Blake Coleman, Nikita Zadorov, Trevor Lewis, Dan Vladar et Tyler Pitlick
Espace sous le plafond : 11,42 millions $
Après une cinquième position en deçà des attentes chez les Flames, les voix se faisaient entendre pour un changement drastique au sein de l’équipe. Johnny Gaudreau? Matthew Tkachuk? Aucun nom ne semblait à l’abri d’une transaction. Le directeur général Brad Treliving a finalement dû se résigner à perdre au repêchage d’expansion son capitaine Mark Giordano.
Le DG a comblé le nouveau vide à la ligne bleue en optant pour le défenseur des Blackhawks de Chicago Nikita Zadorov, obtenu dans une transaction.
Blake Coleman, qui a su se négocier un contrat de six ans avec une valeur annuelle de 4,9 millions $, est la prise la plus saisissante sur le marché des joueurs autonomes. Quelques buts en plongeant dans les prochaines années aideront sans doute les Flames à ne pas regretter ce contrat d’une aussi longue durée. Âgé de 29 ans, Coleman a tout de même inscrit plus de 20 buts en une saison deux fois depuis le début de sa carrière.
Cette équipe a encore quelques contrats à régler, mais un ajout supplémentaire, tant à la défense qu’à l’attaque, n’aurait pas été de refus. Sauf si le groupe remet les pendules à l’heure question de donner le sourire à Darryl Sutter.
Ajouts notables : Zach Hyman, Duncan Keith, Warren Foegele, Cody Ceci
Espace sous le plafond : aucun
« S’il est assez bon pour évoluer avec Auston Matthews, il devrait être capable d’évoluer avec Connor McDavid ». C’est sans doute la pensée qu’a eu à un certain moment Ken Holland lorsqu’il a mis sous contrat Zach Hyman pour les sept prochaines saisons pour un montant total de 38,5 millions $.
L’énergique attaquant de 29 ans s’est démarqué sur le plan offensif la saison dernière avec les Maple Leafs de Toronto alors qu’il a obtenu 33 points en 43 matchs. Holland s’est aussi tourné vers Warren Foegele pour ajouter de la profondeur à l’attaque et surtout étendre la contribution à plus que McDavid et Leon Draisaitl qui, à eux deux, ont inscrit le tiers des buts des Oilers la saison dernière. Sans être une machine à scorer, comme le veut la chanson, Foegele s’est présenté comme un attaquant fiable pour les Hurricanes avec notamment un différentiel positif de plus-9 et une récolte de 30 points en 68 matchs lors de la campagne 2019-2020.
Après que les Oilers eurent perdu les services d’Adam Larsson pour leur nouveau rival de division à Seattle, l’équipe a transigé pour le vétéran Duncan Keith. La formation albertaine espère sans doute que le défenseur de 38 ans tombe dans la fontaine de jouvence à Edmonton, car il n’est évidemment plus le défenseur dominant qu’il a été par les années passées. Après avoir récolté 40 points en 2018-2019, il a enchaîné avec des campagnes de 27 et 15 points. Son différentiel a d’ailleurs chuté à moins-13 lors de la plus récente saison.
L’offensive à la ligne bleue devrait encore passer par Tyson Barrie, qui a été le meneur chez les défenseurs pour les points la saison dernière avec 48 points. Les Oilers ont ajouté d’autres munitions avec les mises sous contrat de Slater Koekkoek et Cody Ceci, mais toujours aucun gardien d’impact devant le filet de l’équipe.
Avec des adjoints comme Mikko Koskinen et Alex Stalock, Mike Smith, même à 39 ans, semble encore la meilleure solution à court terme devant le filet des Oilers. La défense revampée suffira-t-elle à camoufler cette lacune?
Ajouts notables : Phillip Danault, Viktor Arvidsson, Alexander Edler et Garret Sparks
Espace sous le plafond : 2,73 millions $
Rob Blake est finalement celui qui a répondu à la question que plusieurs se posaient à l’ouverture du marché des joueurs autonomes : combien vaut Phillip Danault? La réponse est 33 millions $ pour six saisons.
Après avoir joué le rôle de mentor à Montréal auprès de Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi, le même scénario risque de se répéter en Californie alors que Quinton Byfield et Alex Turcotte voudront aussi patrouiller le centre d’un trio. En tête de file, il y a tout de même encore et toujours Anze Kopitar.
Si le manque de production offensif de Danault pouvait s’excuser grâce à son travail irréprochable en défense, les Kings espèrent que Viktor Arvidsson retrouvera sa touche près des filets adverses. Après une campagne de 34 buts en 58 matchs lors de la campagne de 2018-2019 avec les Predators, l’attaquant de 28 ans n’a pu faire mieux que 15 et 10 buts les saisons suivantes.
Si les Kings ont ajouté un joueur responsable défensivement, ils ont aussi déniché leur doyen à la ligne bleue la saison prochaine en Alexander Edler. Après 15 saisons avec les Canucks, Edler arrive à 35 ans pour épauler Drew Doughty, le seul autre trentenaire de cette unité. Ils font contraste avec les jeunes Michael Anderson (22 ans) et Tobias Bjornfot (20 ans), qui n’ont que quelques matchs derrière la cravate.
Ajouts notables : James Reimer, Adin Hill, Andrew Cogliano et Nick Bonino
Espace sous le plafond : 3,36 millions $
Serait-ce l’année de la dernière chance pour plusieurs membres de l’organisation des Sharks de San Jose? Et il n’est pas uniquement question des joueurs ici... Les Sharks viennent de conclure une autre saison décevante, mais le directeur général Doug Wilson n’a procédé à aucun changement majeur durant la période estivale.
Il faut tout de même dire que le DG a les mains liées avec certains contrats à la ligne bleue. Erik Karlsson doit encore toucher 11,5 millions $ par saison jusqu’en 2027, Brent Burns 8 millions $ jusqu’en 2025. Marc-Édouard Vlasic a quant à lui un contrat qui le lie à l’organisation pour 7 millions $ annuellement et l’entente se termine en 2026.
Les changements seront surtout notables devant le filet la saison prochaine alors qu’Adin Hill et James Reimer s’amènent en Californie. Hill a disputé 19 matchs avec les Coyotes la saison dernière et il a présenté un taux d’efficacité de ,913. Il s’agit d’un retour à San Jose pour Reimer qui avait joué huit matchs lors de la saison 2015-2016. Le gardien de 33 ans vient de présenter un dossier de 15-5-2 avec les Hurricanes lors de la plus récente campagne.
Kraken
Ajouts notables : Philipp Grubauer, Jaden Schwartz, Marcus Johansson, Connor Carrick et Alexander Wennberg
Espace sous le plafond : 9 millions $
Après son repêchage d’expansion, plusieurs s’attendaient - espéraient - que le directeur général Ron Francis ait gardé quelques cartes dans sa manche pour obtenir un gros nom par l’entremise du marché des joueurs autonomes.
Gabriel Landeskog était sensiblement le nom qui revenait le plus souvent parmi les joueurs qui allaient bénéficier de l’autonomie complète, mais l’attaquant a obtenu son prix avec l’Avalanche. Le DG du Kraken s’est donc tourné vers un autre joueur à Denver et il s’est entendu avec le finaliste au trophée Vézina, Philipp Grubauer.
Ce dernier a su décrocher un contrat de 6 ans et 35,4 millions $ après une campagne du tonnerre qui lui a permis d’afficher un rendement de 30 victoires, une moyenne de buts alloués de 1,95 et de ,922 pour le taux d’efficacité. Le tout s’est compliqué en séries avec une moyenne de 2,61 en 10 matchs. C’est l’occasion pour Grubauer de prouver que ces chiffres n’étaient pas uniquement la conséquence du travail de ses coéquipiers devant lui.
Après avoir récupéré Vince Dunn, le Kraken a repigé chez les Blues de St. Louis, cette fois en s’offrant les services de Jaden Schwartz. L’équipe d’expansion était prête à débourser 5,5 millions pour les cinq prochaines années sur un attaquant qui vient d’être limité à 21 points en 40 rencontres. Ils espèrent sans doute retrouver celui qui a affiché des rendements autour du 60 points plus tôt dans sa carrière.
À 4,5 millions $ par année pour les trois prochaines saisons, le pari est tout de même présent au sujet d’Alexander Wennberg dont la meilleure campagne a été une récolte de 59 points en 2016-2017. Avec encore 9 millions $ disponibles sur la masse salariale, Francis s’est donné une marge de manoeuvre si jamais une occasion se présentait ou si un joueur toujours disponible pouvait se montrer intéressé.
Ajouts notables : Oliver Ekman-Larsson, Jaroslav Halak, Conor Garland, Phillip Di Giuseppe, Tucker Poolman, Nic Petan et Luke Schenn,
Espace sous le plafond : 13,31 millions $
Un bon casse-tête se trouve sur le bureau du directeur général Jim Benning. Avec pour l’instant 13,31 millions $ à sa disposition, le DG doit encore mettre sous contrat Elias Pettersson et Quinn Hughes, deux des pièces maîtresses de cette équipe.
Le DG a apporté beaucoup de changements à sa formation qui a connu une saison ardue tant sur la patinoire qu’à l’extérieur en raison de la COVID-19. Benning a su se débarrasser des contrats de Loui Eriksson, Antoine Roussel et Jay Beagle, mais pour ce faire, il a dû accepter en retour le défenseur Oliver Ekman-Larsson qui commande pour sa part un salaire de 8,25 millions $ jusqu’au terme de la saison 2026-2027. L’attaquant Conor Garland se joint aussi à la formation canadienne après deux saisons de 39 points à son compteur.
Après l’essai infructueux de Braden Holtby pour seconder Thatcher Demko, les Canucks se sont tournés vers Jaroslav Halak. Une fois les dossiers de Pettersson et Hughes réglés, les Canucks pourront aborder la prochaine saison en espérant faire amende honorable.
Ajouts notables : Nolan Patrick, Evgenii Dadonov, Sven Baertschi et Laurent Brossoit
Espace sous le plafond : aucun
Les Golden Knights ont opté pour l’approche « nouveau départ » cet été alors qu’ils ont acquis les services de Nolan Patrick et Evgenii Dadonov. Dans le cas de Patrick, ce dernier était de retour au jeu la saison dernière après avoir raté l’entièreté de la campagne 2019-2020. Le deuxième choix des Flyers de Philadelphie lors de l’encan 2017 a été limité à neuf points en 52 matchs, lui qui avait entamé sa carrière avec des campagnes de 30 et 31 points.
Ils espèrent aussi retrouver le Dadonov des Panthers de la Floride et non celui des Sénateurs d’Ottawa. À sa seule campagne dans la capitale nationale, le Russe de 32 ans a été limité à 20 points en 55 matchs. Il a déjà récolté 70 points alors qu’il évoluait en Floride. Il doit encore écouler deux saisons à son contrat qui lui rapporte 5 millions $ annuellement.
L’arrivée de Laurent Brossoit pour seconder Robin Lehner devant le filet découle directement du départ de Marc-André Fleury pour Chicago. La dernière fois que Fleury a quitté une organisation, c’était lorsque les Penguins de Pittsburgh avait préféré Matt Murray à ses services.
Il faudra voir si Vegas a fait le bon choix en laissant filer celui qui a mis la main sur le premier trophée Vézina de sa carrière.