L'arrivée de Coburn : un coup fumant!
Philadelphie Flyers mercredi, 30 avr. 2008. 15:39 samedi, 14 déc. 2024. 14:37
PHILADELPHIE - Paul Holmgren a multiplié les bons coups depuis qu'il a remplacé Bobby Clarke comme directeur général des Flyers de Philadelphie, il y a à peine 16 mois. L'acquisition du jeune défenseur Braydon Coburn, à la date limite des transactions l'an dernier, s'avère certes un de ses plus fumants.
"C'est un formidable échange, incroyable!", lance l'entraîneur des Flyers, John Stevens.
Les Thrashers d'Atlanta, qui avaient fait de Coburn leur choix de premier tour (huitième au total) en 2003, doivent se mordre les pouces de l'avoir échangé afin d'obtenir les services du vétéran défenseur Alexei Zhitnik.
"Ce n'est pas que les Thrashers avaient abandonné dans son cas. Au contraire, on fondait beaucoup d'espoir sur lui", rappelle l'ancien entraîneur de l'équipe, Bob Hartley, qui a pu suivre la progression de Coburn dans l'organisation.
"On doit se replacer dans le contexte, poursuit-il. Don (Waddell, le directeur général) avait comme mandat d'amener l'équipe jusqu'en séries éliminatoires. Sacrifier Coburn a été le prix à payer."
Un prix exorbitant. On comprend mieux la philosophie de Bob Gainey, du Canadien, qui s'est abstenu d'effectuer des échanges du genre ces dernières années. Coburn, qui en est à sa première saison complète dans la LNH à l'âge de 23 ans, est en voie de s'élever au rang de défenseur de premier plan, au moment où la carrière de Zhitnik tire à sa fin. Il n'est pas surprenant que les Flyers se soient empressés de le lier sous contrat pour plusieurs saisons, le 28 novembre dernier.
Avec le recul, Coburn, qui a été estomaqué de quitter les Thrashers, réalise finalement que c'était la meilleure chose qui pouvait lui arriver.
"Dès ma venue ici, ma carrière a pris son envol, dit-il. J'ai eu du succès et ç'a été bon pour ma confiance."
Hartley souligne qu'une blessure à une épaule au début de la saison dernière a malheureusement ralenti la progression de Coburn chez les Thrashers.
"Il était un des plus beaux patineurs de l'équipe. Il possède toute une force d'accélération. Je le vois s'établir dans la Ligue nationale comme un excellent défenseur, fiable dans sa zone tout en étant bon à l'attaque."
Stevens ne tarit pas d'éloges également à l'endroit des qualités athlétiques du gaillard qui mesure six pieds cinq pouces et qui pèse 220 livres.
"Il était notre joueur le plus en forme à son arrivée au camp d'entraînement, souligne-t-il. Il peut courir un cinq kilomètres au sprint.
"Il a fait partie de notre groupe de six défenseurs, enchaîne Stevens. Il a été un rouage important de nos succès. Et en séries, il ne cesse de m'impressionner par son sang-froid."
En plus de dominer les Flyers au chapitre des plus et des moins (plus-17) en saison régulière, Coburn a contribué 36 points à l'attaque, incluant neuf but. Ses coéquipiers lui ont accordé le trophée Pelle-Lindbergh à titre de joueur le plus amélioré de l'équipe. Coburn donne du mérite au vétéran Derian Hatcher parce qu'il l'a pris sous son aile.
"Il m'a fait sentir à l'aise sur la glace, à ses côtés. Il ne cesse de me répéter de préconiser mon style, qu'il va être là pour moi si je commets une erreur, souligne-t-il. J'avais tendance à aller un peu partout sur la glace. S'il y a un aspect dans lequel je me suis amélioré, c'est que je joue mieux ma position."
"C'est un formidable échange, incroyable!", lance l'entraîneur des Flyers, John Stevens.
Les Thrashers d'Atlanta, qui avaient fait de Coburn leur choix de premier tour (huitième au total) en 2003, doivent se mordre les pouces de l'avoir échangé afin d'obtenir les services du vétéran défenseur Alexei Zhitnik.
"Ce n'est pas que les Thrashers avaient abandonné dans son cas. Au contraire, on fondait beaucoup d'espoir sur lui", rappelle l'ancien entraîneur de l'équipe, Bob Hartley, qui a pu suivre la progression de Coburn dans l'organisation.
"On doit se replacer dans le contexte, poursuit-il. Don (Waddell, le directeur général) avait comme mandat d'amener l'équipe jusqu'en séries éliminatoires. Sacrifier Coburn a été le prix à payer."
Un prix exorbitant. On comprend mieux la philosophie de Bob Gainey, du Canadien, qui s'est abstenu d'effectuer des échanges du genre ces dernières années. Coburn, qui en est à sa première saison complète dans la LNH à l'âge de 23 ans, est en voie de s'élever au rang de défenseur de premier plan, au moment où la carrière de Zhitnik tire à sa fin. Il n'est pas surprenant que les Flyers se soient empressés de le lier sous contrat pour plusieurs saisons, le 28 novembre dernier.
Avec le recul, Coburn, qui a été estomaqué de quitter les Thrashers, réalise finalement que c'était la meilleure chose qui pouvait lui arriver.
"Dès ma venue ici, ma carrière a pris son envol, dit-il. J'ai eu du succès et ç'a été bon pour ma confiance."
Hartley souligne qu'une blessure à une épaule au début de la saison dernière a malheureusement ralenti la progression de Coburn chez les Thrashers.
"Il était un des plus beaux patineurs de l'équipe. Il possède toute une force d'accélération. Je le vois s'établir dans la Ligue nationale comme un excellent défenseur, fiable dans sa zone tout en étant bon à l'attaque."
Stevens ne tarit pas d'éloges également à l'endroit des qualités athlétiques du gaillard qui mesure six pieds cinq pouces et qui pèse 220 livres.
"Il était notre joueur le plus en forme à son arrivée au camp d'entraînement, souligne-t-il. Il peut courir un cinq kilomètres au sprint.
"Il a fait partie de notre groupe de six défenseurs, enchaîne Stevens. Il a été un rouage important de nos succès. Et en séries, il ne cesse de m'impressionner par son sang-froid."
En plus de dominer les Flyers au chapitre des plus et des moins (plus-17) en saison régulière, Coburn a contribué 36 points à l'attaque, incluant neuf but. Ses coéquipiers lui ont accordé le trophée Pelle-Lindbergh à titre de joueur le plus amélioré de l'équipe. Coburn donne du mérite au vétéran Derian Hatcher parce qu'il l'a pris sous son aile.
"Il m'a fait sentir à l'aise sur la glace, à ses côtés. Il ne cesse de me répéter de préconiser mon style, qu'il va être là pour moi si je commets une erreur, souligne-t-il. J'avais tendance à aller un peu partout sur la glace. S'il y a un aspect dans lequel je me suis amélioré, c'est que je joue mieux ma position."