En effet, la formation dirigée par Patrick Roy en arrache beaucoup, elle qui n’a pu faire mieux qu’un dossier de 3-6-5 pour seulement 11 points après 14 rencontres, au 13e et avant-dernier rang de l’Association de l’Ouest.

L’équipe qui a été surclassée 43-33 (plus 10) au chapitre des buts marqués, n’a marqué le permier but qu’en six occasions (fiche de 2-4-0), a un rendement de 0-4-1 lorsqu’elle accuse un retard après deux périodes et une statistique frappante, elle a un dossier de 1-7 dans les huit matchs qui ont pris fin par un écart d’un seul but, dont 0-5 en bris d’égalité, trois revers en prolongation et deux en tirs de barrage.

L’an dernier, après 14 rencontres, l’équipe affichait un superbe rendement de 12-2-0 pour 24 points et se retrouvait au 2e rang de l’Association de l’Ouest.

Elle avait surclassé ses adversaires 46-25 (plus 21) au chapitre des buts marqués, avait marqué le premier but en 10 occasions, compilant un dossier parfait de 10-0-0 dans ces circonstances, était 1-1-0 lorsqu’elle tirait de l’arrière après deux périodes et avait une fiche parfaite de 5-0 dans ses cinq matchs qui avaient pris fin par un seul but d’écart.

Cette saison, l’Avalanche a un différentiel négatif de moins 10, alors que l’an dernier, l’équipe avait un différentiel positif de plus 21 après 14 matchs et la défensive et les gardiens avaient excellé, ne concédant que 25 buts, une moyenne de 1,79 par match, alors qu’actuellement il y a eu 43 buts concédés, une moyenne de 3,07 par rencontre, ce qui fait une énorme différence.

Les unités spéciales ont été supérieures cette saison (108,36), car le jeu de puissance a une moyenne de 15,38% (huit buts en 52 avantages numériques) et l’unité défensive a un rendement de 92,98%, la meilleure du circuit, ayant concédé seulement quatre buts en 57 désavantages numériques.

En 2013-2014, le rendement était de 105,14, le jeu de puissance ayant eu une efficacité de 18,18% (huit buts en 44 avantages) et l’unité défensive, un rendement de 86,96%, ayant concédé six buts en 46 infériorités numériques.

En attaque, les joueurs importants n’ont pas produit, car les Matt Duchene (3-6-9), Ryan O’Reilly (2-6-8), Nathan MacKinnon (4-5-9) et Gabriel Landeskog (4-1-5) en arrachent et cela est de loin moins bon que l’an dernier.

En 2013-2014, Matt Duchene (10-7-17), Gabriel Landeskog (5-6-11), Ryan O’Reilly (5-4-9) et Nathan MacKinnon (2-7-9) avaient été très productifs en début de campagne et cela avait beaucoup aidé au rendement de l’équipe.

Le gardien Semyon Varlamov, auteur d’un dossier de 8-2-0 avec une moyenne de 2,10 et une efficacité de ,933 lors de ses 10 premiers matchs l’an dernier, a un rendement de 2-4-4 avec une moyenne de 2,75 et une efficacité de ,925 lors de ses 10 premières rencontres cette année.

L’Avalanche, qui a une fiche de 0-2-1 lors de ses trois derniers matchs, dispute ce soir le dernier match d’une série de trois de suite à domicile, en recevant la visite des Maple Leafs de Toronto et soulignons qu’après cette rencontre, il y aura un voyage de quatre rencontres.

Ce voyage mènera l’équipe dans l’est et elle visitera les Flyers de Philadelphie, samedi, les Islanders de New York, mardi, les Rangers de New York, jeudi, le 13 novembre et les Devils du New Jersey, samedi, le 15 novembre.

Soulignons que la fiche à l’étranger de l’équipe est de 1-3-3 lors de ses sept premiers matchs, ayant perdu pas moins de trois fois en bris d’égalité et elle n’a marqué que 12 buts, une anémique moyenne de 1,71 par rencontre.

Le dossier de l’Avalanche est le 2e pire de l’histoire de l’équipe depuis son transfert à Denver en 1995-1996, car en 1998-1999, elle affichait un rendement de 4-8-2 pour seulement 10 points après 14 rencontres et elle avait été surclassé 45-33 (plus 12) au chapitre des buts marqués,  mais avait rebondi avec une fiche de 40-20-8 pour 88 points lors de ses 68 derniers matchs.

En 2008-2009, après 14 matchs, l’équipe avait un dossier de 6-8-0 pour un total de 12 points.

LA FICHE DE L’AVALANCHE DU COLORADO APRÈS 14 MATCHS

SAISON--PJ-V-D-P/F-BP-BC-PTS

1998-1999-14--4-8--2--33-45--10

2013-2014-14--12-2--0--46-25--24

2014-2015-14--3-6--5--33-43--11

LA FICHE À DOMICILE

SAISON--PJ-V-D-P/F-BP-BC-PTS

2013-2014--8--6-2--0-29-19--12

2014-2015--7--2-3--2-21-21--6

LA FICHE À L’ÉTRANGER

SAISON--PJ-V-D-P/F-BP-BC-PTS

2013-2014--6--6-0--0-17-6--12

2014-2015--7--1-3--3-12-22—5

LE JEU DE PUISSANCE

SAISON--PJ-AVA-BM-MOY.

2013-2014-14—44--8---18.18%

2014-2015-14—52---8---15.38%

L’UNITÉ DÉFENSIVE

SAISON--PJ-DÉS-BA-MOY.

2013-2014-14—46---6---86,96%

2014-2015-14—57---4---92,98%

LES 14 PREMIERS MATCHS EN 2014-2015

9 octobre 2014-Colorado 0 au Minnesota 5

11 octobre 2014-Minnesota 3 au Colorado 0

13 octobre 2014-Colorado 2 à Boston 1

14 octobre 2014-Colorado 2 à Toronto 3 (pro.)

16 octobre 2014-Colorado 3 à Ottawa 5

18 octobre 2014-Colorado 2 à Montréal 3

21 octobre 2014-Floride 4 au Colorado 3 (pro.)

24 octobre 2014-Vancouver 3 au Colorado 7

26 octobre 2014-Colorado 1 à Winnipeg 2 (pro.)

28 octobre 2014-San Jose 3 au Colorado 2 (fus.)

30 octobre 2014-Islanders de NY 0 au Colorado 5

1 novembre 2014-Colorado 2 à St. Louis 3 (fus.)

2 novembre 2014-Anaheim 3 au Colorado 2

4 novembre 2014-Vancouver 5 au Colorado 2

6 novembre 2014-Toronto au Colorado (21h)

Les Oilers d’Edmonton n’ont pas gagné à Boston depuis près de 20 ans

Depuis le début de leur histoire, les Oilers d’Edmonton n’ont jamais connu beaucoup de succès sur la patinoire des Bruins de Boston.

En effet, la formation dirigée par Dallas Eakins, dont la fiche est de 4-7-1 après 12 rencontres, affiche un piètre rendement à vie de 6-24-3 (1) lors de ses 34 matchs réguliers disputés dans le domicile de celle de Claude Julien.

Pis, les Oilers n’ont pas gagné depuis près de 20 ans dans cette ville, affichant un rendement de 0-7-1 (1) lors de leurs neuf derniers matchs et leur dernière victoire remonte aussi loin que le 7 novembre 1996, alors qu’ils avaient réalisé un massacre de 6-0.

Lors de cette série noire, les Oilers ont été surclassés 31-10 (plus 21) au chapitre des buts marqués et ils ont été blanchis quatre fois, dont trois fois lors des quatre dernières parties.

Sur le plan global, les Oilers ne gagnent pas contre les Bruins, ni à Edmonton, ni à Boston, car ils ont un rendement de 0-9-0 (3) lors des 12 derniers affrontements et leur dernier gain remonte au 17 octobre 2000 (6-1), à Edmonton.

Lors de cette série de 12 défaites de suite (dont trois en prolongation), les Oilers ont été blanchis cinq fois, dont deux fois par le score de 1-0, en prolongation.

À Boston, en ce 6 novembre, 18 ans après leur dernier gain du 7 novembre 1996, les Oilers réussiront-ils, malgré l’absence de l’attaquant Taylor Hall et du défenseur Andrew Ference, à mettre fin à leur longue disette ?

Les Canucks de Vancouver se font mordre par les Sharks de San Jose

Depuis le début l’année 2013, on peut dire que les Canucks de Vancouver ont été dominés outrageusement par les Sharks de San Jose.

En effet, la formation dirigée par Willie Desjardins, dont la fiche est de 9-4-0 après 13 matchs, n’a gagné qu’un seul de ses 11 derniers matchs disputés contre celle de Todd McLellan, affichant un dossier 1-4-2 lors des sept derniers matchs réguliers et de 0-4-0 en quatre matchs éliminatoires.

Le seul gain des Canucks depuis le 1er janvier 2013 a été celui du 7 novembre 2013, alors qu’ils avaient triomphé 4-2, au SAP Center de San Jose.

Cela fait une fiche de 1-8-2 lors des 11 derniers matchs joués contre les Sharks et les Canucks ont été surclassés 37-20 (plus 17) lors des buts marqués lors de cette période, 22-12 (plus 10) dans les sept matchs réguliers et 15-8 (plus sept) lors des quatre rencontres éliminatoires.

Cette saison, les deux équipes s’affrontent cinq fois et ce match est le premier duel et il y aura deux autres rencontres qui seront disputées au SAP Center et deux matchs qui auront lieu au Rogers Arena de Vancouver.

Les Flames de Calgary ont leur ‘Big Three’

En ce début de saison, il est surprenant de constater que les Flames de Calgary semblent avoir plusieurs défenseurs qui excellent en attaque, un peu comme du célèbre trio surnommé le ‘Big Three’ chez le Canadien de Montréal dans les années 1970.

En effet, actuellement on retrouve pas moins de trois défenseurs de la formation dirigée par Bob Hartley dans les six premiers pointeurs à cette position dans la LNH.

Mark Giordano et T.J. Brodie affichent des dossiers identiques de 4-9-13 en 14 rencontres, à égalité au sommet du circuit avec Brent Burns, des Sharks de San Jose, qui a un dossier identique, mais en 13 matchs, alors que le vétéran Dennis Wideman présente un rendement de 5-4-9 en 13 rencontres, ce qui le place au 6e rang sur cette liste.

On sait que lors des belles années du Canadien de Montréal, il y avait Guy Lapointe, Larry Robinson et Serge Savard qui formaient un trio hors pair et ces trois défenseurs excellaient en attaque et aussi en défense.

Même s’il ne faut pas partir en peur, c’est agréable de voir qu’une formation qui n’a pas réussi à présenter beaucoup de défenseurs offensifs depuis l’époque des Gary Suter et Al MacInnis, puisse enfin avoir de la production à ce chapitre.