L'avenir est prometteur chez les Oilers
Edmonton Oilers mardi, 30 nov. 2010. 17:47 mercredi, 11 déc. 2024. 05:39
BROSSARD - La jeunesse a toujours été perçue comme un atout chez les Oilers d'Edmonton. Ce n'est pas étonnant puisque ce sont des blancs-becs comme Wayne Gretzky, Jari Kurri, Mark Messier et Paul Coffey qui ont mis cette équipe au monde.
C'est un peu pourquoi ils sont plusieurs, en Alberta surtout, à bien aimer l'édition actuelle des Oilers, qui sera au Centre Bell mercredi.
Outre Taylor Hall, le premier choix au dernier repêchage de la LNH, la formation pilotée par Tom Renney compte plusieurs autres très jeunes vedettes en devenir, dont Jordan Eberle, 20 ans et Magnus Paajarvi, 19 ans.
Les Oilers forment présentement l'une des pires équipes de la ligue avec une fiche de 7-12-4. Ils ont toutefois remporté trois de leurs cinq derniers matchs - tout comme le Canadien, d'ailleurs.
"On va mieux depuis quelque temps, même si les attentes à notre endroit ne sont pas les mêmes actuellement qu'elles le seront sans doute dans quelques années, a noté Hall, mardi, après l'entraînement des siens au Complexe sportif Bell à Brossard. On sera une équipe gagnante un jour, il y a plusieurs éléments dans la formation qui seront très bons à l'avenir, et l'attitude est bonne au sein de l'équipe. On s'amuse."
Renney, un entraîneur d'expérience qui a dirigé les Rangers de New York pendant cinq saisons, a reconnu qu'il cherche à se servir de cette absence d'attentes à son avantage.
"S'il y des attentes, elles sont au mieux subliminales, alors... On crée nos propres attentes, a-t-il dit. On veut aspirer à une place dans les séries, et nous croyons que nous pouvons nous qualifier. Nous voulons disputer des matchs qui auront une signification en mars et avril, alors nous façonnons la saison en cours dans cette optique.
"L'important, c'est de bâtir la saison un match à la fois, et donner une signification à chacun des matchs que vous disputez, a continué Renney. Ça fait partie de l'apprentissage de ces jeunes d'apprendre que chaque aréna a sa propre sensation et sa propre personnalité, mais que le hockey reste le hockey. Il faut s'assurer de se bâtir une fondation solide en respectant les jeux de base. Et je pense que nous nous améliorons à ce point de vue."
Il faudra se méfier des jeunes Oilers, estime Jacques Martin, qui a fait allusion mardi à leurs "jeunes capables de marquer des buts".
"Il y a du talent dans cette équipe-là, a renchéri Carey Price, qui protégera le filet montréalais face aux Oilers. Ils ont plusieurs jeunes, ils ont beaucoup d'enthousiasme. S'ils commencent à faire les choses de la bonne façon, ils vont être une bonne équipe. Il faudra se préparer comme si on affrontait Philadelphie, Washington ou n'importe quelle autre équipe."
Le défenseur Hal Gill, lui, a toutefois reconnu que si une équipe très jeune a ses avantages, elle a aussi des défauts qu'un adversaire peut chercher à exploiter.
"Quand tu es jeune, tu crois avoir tout compris alors tu vas jouer avec cette mentalité-là, a indiqué le vétéran défenseur de 35 ans. C'est d'ailleurs ce qui les rend si bons, surtout quand ils sont effectivement capables de réussir plusieurs bonnes choses. Mais parfois, ils peuvent se faire prendre hors-position en tentant de réaliser des coups d'éclat."
C'est un peu pourquoi ils sont plusieurs, en Alberta surtout, à bien aimer l'édition actuelle des Oilers, qui sera au Centre Bell mercredi.
Outre Taylor Hall, le premier choix au dernier repêchage de la LNH, la formation pilotée par Tom Renney compte plusieurs autres très jeunes vedettes en devenir, dont Jordan Eberle, 20 ans et Magnus Paajarvi, 19 ans.
Les Oilers forment présentement l'une des pires équipes de la ligue avec une fiche de 7-12-4. Ils ont toutefois remporté trois de leurs cinq derniers matchs - tout comme le Canadien, d'ailleurs.
"On va mieux depuis quelque temps, même si les attentes à notre endroit ne sont pas les mêmes actuellement qu'elles le seront sans doute dans quelques années, a noté Hall, mardi, après l'entraînement des siens au Complexe sportif Bell à Brossard. On sera une équipe gagnante un jour, il y a plusieurs éléments dans la formation qui seront très bons à l'avenir, et l'attitude est bonne au sein de l'équipe. On s'amuse."
Renney, un entraîneur d'expérience qui a dirigé les Rangers de New York pendant cinq saisons, a reconnu qu'il cherche à se servir de cette absence d'attentes à son avantage.
"S'il y des attentes, elles sont au mieux subliminales, alors... On crée nos propres attentes, a-t-il dit. On veut aspirer à une place dans les séries, et nous croyons que nous pouvons nous qualifier. Nous voulons disputer des matchs qui auront une signification en mars et avril, alors nous façonnons la saison en cours dans cette optique.
"L'important, c'est de bâtir la saison un match à la fois, et donner une signification à chacun des matchs que vous disputez, a continué Renney. Ça fait partie de l'apprentissage de ces jeunes d'apprendre que chaque aréna a sa propre sensation et sa propre personnalité, mais que le hockey reste le hockey. Il faut s'assurer de se bâtir une fondation solide en respectant les jeux de base. Et je pense que nous nous améliorons à ce point de vue."
Il faudra se méfier des jeunes Oilers, estime Jacques Martin, qui a fait allusion mardi à leurs "jeunes capables de marquer des buts".
"Il y a du talent dans cette équipe-là, a renchéri Carey Price, qui protégera le filet montréalais face aux Oilers. Ils ont plusieurs jeunes, ils ont beaucoup d'enthousiasme. S'ils commencent à faire les choses de la bonne façon, ils vont être une bonne équipe. Il faudra se préparer comme si on affrontait Philadelphie, Washington ou n'importe quelle autre équipe."
Le défenseur Hal Gill, lui, a toutefois reconnu que si une équipe très jeune a ses avantages, elle a aussi des défauts qu'un adversaire peut chercher à exploiter.
"Quand tu es jeune, tu crois avoir tout compris alors tu vas jouer avec cette mentalité-là, a indiqué le vétéran défenseur de 35 ans. C'est d'ailleurs ce qui les rend si bons, surtout quand ils sont effectivement capables de réussir plusieurs bonnes choses. Mais parfois, ils peuvent se faire prendre hors-position en tentant de réaliser des coups d'éclat."