La Caroline ne se sent pas favorite
Caroline Hurricanes samedi, 3 juin 2006. 17:51 samedi, 14 déc. 2024. 06:51
RALEIGH (PC) - Ayant campé le rôle de négligés en 2002 face aux Red Wings de Detroit, les Hurricanes de la Caroline n'ont pas le sentiment d'être les grands favoris pour l'emporter cette année.
Les Oilers d'Edmonton ont terminé au 14e rang au classement de la LNH en saison régulière, récoltant 17 points de moins que les Canes (112), qui n'ont été devancés que par les Sénateurs d'Ottawa dans l'Est.
"Rendu en finale de la coupe Stanley, la position de classement ou le total de points n'a plus aucune foutue importance, a affirmé le capitaine Rod Brind'Amour, samedi. Je l'ai dit au début des séries: les huit équipes qualifiées de chacune des associations possèdent toutes des chances égales."
Il y a quatre ans, les Hurricanes n'avaient pas abordé la finale avec énormément de confiance après avoir pris le 16e rang en saison régulière.
"Les gens ne s'attendaient pas à nous voir en finale, et je peux dire que c'était le cas pour nous, les joueurs, a admis Brind'Amour. La principale différence cette saison, c'est que dès la première journée du camp, l'entraîneur nous a mis dans la tête qu'on pouvait aller jusqu'au bout. On n'y croyait pas réellement, à ce moment, mais on a fini par y croire.
"Cette année, on n'a pas le sentiment d'être l'équipe négligée. On croit en nos chances et on est confiant de pouvoir réussir."
De la grande visite
Les Hurricanes connaissent peu de choses des Oilers, une équipe qu'ils n'ont pas affrontée cette saison et qu'ils vont accueillir au RBC Center, lundi, pour la première fois en quatre ans et demi, soit depuis le 11 novembre 2001.
L'entraîneur Peter Laviolette et ses adjoints ont donc passé beaucoup de temps à visionner et à décortiquer des bandes vidéo.
"Les Oilers travaillent très forts, a commenté Laviolette. Ils sont semblables, sous plusieurs aspects, aux adversaires qu'on a affrontés en séries. Ils bloquent beaucoup de tirs, comme le faisaient les Sabres de Buffalo. Ils ne sont peut-être pas plus combatifs en échec-avant que le Canadien. Ils préconisent plutôt un style qui s'apparente à celui des Devils du New Jersey.
"Pour notre part, on va s'en tenir à nos patrons de jeu, a-t-il ajouté. On ne commencera pas à réinventer la roue. Je ne crois pas qu'ils vont réinventer la leur, de toute façon. Au bout du compte, c'est l'exécution qui va faire foi de tout."
Laviolette a fait remarquer que les Canes vont se frotter à un autre gardien en possession de ses moyens en Dwayne Roloson, qui a fait face en moyenne à 35 tirs par match jusqu'à maintenant.
"On en parlait justement ce matin. On a eu à vaincre d'excellents gardiens pour se rendre en finale. Cristobal Huet (du Canadien) a été formidable, Martin Brodeur (des Devils) est un des meilleurs au monde et Ryan Miller (des Sabres) a été très solide en fin de saison et en séries éliminatoires."
Les unités spécialisées pourraient de nouveau jouer un rôle crucial. La finale sera un choc entre les Canes, qui présentent le meilleur jeu de puissance en séries, et les Oilers, qui sont l'équipe la plus efficace en infériorité numérique.
Les Canes ont réussi 22 buts en 85 occasions (17-en-54 à domicile) tandis que les Oilers ont neutralisé 101 des 114 attaques massives de leurs rivaux.
"Notre jeu de puissance nous a fourni de gros buts, a souligné l'attaquant Cory Stillman. Il a fait la différence pour nous au cours des trois premiers tours."
Les Oilers d'Edmonton ont terminé au 14e rang au classement de la LNH en saison régulière, récoltant 17 points de moins que les Canes (112), qui n'ont été devancés que par les Sénateurs d'Ottawa dans l'Est.
"Rendu en finale de la coupe Stanley, la position de classement ou le total de points n'a plus aucune foutue importance, a affirmé le capitaine Rod Brind'Amour, samedi. Je l'ai dit au début des séries: les huit équipes qualifiées de chacune des associations possèdent toutes des chances égales."
Il y a quatre ans, les Hurricanes n'avaient pas abordé la finale avec énormément de confiance après avoir pris le 16e rang en saison régulière.
"Les gens ne s'attendaient pas à nous voir en finale, et je peux dire que c'était le cas pour nous, les joueurs, a admis Brind'Amour. La principale différence cette saison, c'est que dès la première journée du camp, l'entraîneur nous a mis dans la tête qu'on pouvait aller jusqu'au bout. On n'y croyait pas réellement, à ce moment, mais on a fini par y croire.
"Cette année, on n'a pas le sentiment d'être l'équipe négligée. On croit en nos chances et on est confiant de pouvoir réussir."
De la grande visite
Les Hurricanes connaissent peu de choses des Oilers, une équipe qu'ils n'ont pas affrontée cette saison et qu'ils vont accueillir au RBC Center, lundi, pour la première fois en quatre ans et demi, soit depuis le 11 novembre 2001.
L'entraîneur Peter Laviolette et ses adjoints ont donc passé beaucoup de temps à visionner et à décortiquer des bandes vidéo.
"Les Oilers travaillent très forts, a commenté Laviolette. Ils sont semblables, sous plusieurs aspects, aux adversaires qu'on a affrontés en séries. Ils bloquent beaucoup de tirs, comme le faisaient les Sabres de Buffalo. Ils ne sont peut-être pas plus combatifs en échec-avant que le Canadien. Ils préconisent plutôt un style qui s'apparente à celui des Devils du New Jersey.
"Pour notre part, on va s'en tenir à nos patrons de jeu, a-t-il ajouté. On ne commencera pas à réinventer la roue. Je ne crois pas qu'ils vont réinventer la leur, de toute façon. Au bout du compte, c'est l'exécution qui va faire foi de tout."
Laviolette a fait remarquer que les Canes vont se frotter à un autre gardien en possession de ses moyens en Dwayne Roloson, qui a fait face en moyenne à 35 tirs par match jusqu'à maintenant.
"On en parlait justement ce matin. On a eu à vaincre d'excellents gardiens pour se rendre en finale. Cristobal Huet (du Canadien) a été formidable, Martin Brodeur (des Devils) est un des meilleurs au monde et Ryan Miller (des Sabres) a été très solide en fin de saison et en séries éliminatoires."
Les unités spécialisées pourraient de nouveau jouer un rôle crucial. La finale sera un choc entre les Canes, qui présentent le meilleur jeu de puissance en séries, et les Oilers, qui sont l'équipe la plus efficace en infériorité numérique.
Les Canes ont réussi 22 buts en 85 occasions (17-en-54 à domicile) tandis que les Oilers ont neutralisé 101 des 114 attaques massives de leurs rivaux.
"Notre jeu de puissance nous a fourni de gros buts, a souligné l'attaquant Cory Stillman. Il a fait la différence pour nous au cours des trois premiers tours."