La Caroline voit grand pour LaRose
Caroline Hurricanes lundi, 22 mai 2006. 16:28 vendredi, 13 déc. 2024. 18:51
(PC) - Les Hurricanes de la Caroline n'ont aucun Québécois dans leur formation, mais le jeune Chad LaRose l'est de souche. L'attaquant natif de la banlieue de Detroit rappelle que ses arrière-grands-parents ont habité au Québec, mais il ne se sait pas où.
"La famille est installée aux Etats-Unis depuis quelques générations, s'est-il excusé, lundi, avant le deuxième match de la finale de l'Association de l'Est. Mes parents ne parlent pas le français, et je ne maîtrise pas la langue."
Larose, âgé de 23 ans, ne fait pas de bruit chez les Hurricanes. Le trio à caractère très défensif qu'il compose en compagnie des Adams, Kevyn et Craig (aucun lien de parenté), n'avait pas obtenu de point en séries, avant lundi.
C'est le moindre des soucis pour l'entraîneur des Hurricanes, Peter Laviolette, qui ne manque pas une occasion de souligner l'ardeur à la tâche des trois joueurs.
LaRose n'a réussi qu'un but, et 13 points, à ses 49 premiers matchs en saison régulière dans la LNH, à la suite de son rappel de l'équipe-école de Lowell au début de décembre. Peu importe, Laviolette affirme que LaRose est promis à un bel avenir. Il voit même très grand pour cet ailier droit recrue de petite taille.
"C'est un marqueur-né et il va finir par remplir le filet, a-t-il prédit. En attendant, c'est un travailleur acharné qui s'acquitte bien de la tâche qu'on lui demande d'accomplir. Il fait toujours la bonne chose avec la rondelle, il est toujours bien positionné. Il cadre parfaitement dans l'équipe", a ajouté Laviolette, en disant que la polyvalence est un autre de ses atouts.
Au cours des séances d'entraînement des Canes, LaRose en fait voir de toutes les couleurs aux gardiens Cam Ward et Martin Gerber. Jeudi dernier, il a remporté haut la main un concours de tirs de barrage.
Comme Gionta
LaRose estime qu'il peut imiter Brian Gionta des Devils du New Jersey, un autre ailier droit de petite taille, et s'établir comme un marqueur de 30 buts dans la nouvelle LNH, appelée à faire une plus grande place encore aux petits joueurs habiles.
"C'est un objectif que je crois réalisable d'ici quelques saisons, quand on va m'accorder plus de lattitude, a-t-il avancé. Dans le moment, je fais ce qu'on me demande et je ne me plains pas. L'entraîneur a confiance en moi, je l'apprécie grandement. Il m'utilise dans des situations corsées."
LaRose n'a pas été repêché, les Hurricanes lui offrant un contrat à titre de joueur autonome en août 2003. La famille Karmanos, propriétaire des Canes, ainsi que le directeur général Jim Rutherford le connaissaient bien parce qu'il a fait partie du prestigieux programme de hockey mineur de Compuware dès l'âge de huit ans. Dans les rangs juniors, il a évolué pour les Whalers de Plymouth, de la Ligue de l'Ontario.
"Je dois énormément à la famille Karmanos, Peter et Jason, ainsi qu'à Jim (Rutherford) et Peter (Laviolette), a-t-il terminé. Je me considère choyé de me retrouver dans l'organisation des Hurricanes. Je ne peux pas demander mieux, et j'ai un plaisir fou à jouer en séries actuellement."
"La famille est installée aux Etats-Unis depuis quelques générations, s'est-il excusé, lundi, avant le deuxième match de la finale de l'Association de l'Est. Mes parents ne parlent pas le français, et je ne maîtrise pas la langue."
Larose, âgé de 23 ans, ne fait pas de bruit chez les Hurricanes. Le trio à caractère très défensif qu'il compose en compagnie des Adams, Kevyn et Craig (aucun lien de parenté), n'avait pas obtenu de point en séries, avant lundi.
C'est le moindre des soucis pour l'entraîneur des Hurricanes, Peter Laviolette, qui ne manque pas une occasion de souligner l'ardeur à la tâche des trois joueurs.
LaRose n'a réussi qu'un but, et 13 points, à ses 49 premiers matchs en saison régulière dans la LNH, à la suite de son rappel de l'équipe-école de Lowell au début de décembre. Peu importe, Laviolette affirme que LaRose est promis à un bel avenir. Il voit même très grand pour cet ailier droit recrue de petite taille.
"C'est un marqueur-né et il va finir par remplir le filet, a-t-il prédit. En attendant, c'est un travailleur acharné qui s'acquitte bien de la tâche qu'on lui demande d'accomplir. Il fait toujours la bonne chose avec la rondelle, il est toujours bien positionné. Il cadre parfaitement dans l'équipe", a ajouté Laviolette, en disant que la polyvalence est un autre de ses atouts.
Au cours des séances d'entraînement des Canes, LaRose en fait voir de toutes les couleurs aux gardiens Cam Ward et Martin Gerber. Jeudi dernier, il a remporté haut la main un concours de tirs de barrage.
Comme Gionta
LaRose estime qu'il peut imiter Brian Gionta des Devils du New Jersey, un autre ailier droit de petite taille, et s'établir comme un marqueur de 30 buts dans la nouvelle LNH, appelée à faire une plus grande place encore aux petits joueurs habiles.
"C'est un objectif que je crois réalisable d'ici quelques saisons, quand on va m'accorder plus de lattitude, a-t-il avancé. Dans le moment, je fais ce qu'on me demande et je ne me plains pas. L'entraîneur a confiance en moi, je l'apprécie grandement. Il m'utilise dans des situations corsées."
LaRose n'a pas été repêché, les Hurricanes lui offrant un contrat à titre de joueur autonome en août 2003. La famille Karmanos, propriétaire des Canes, ainsi que le directeur général Jim Rutherford le connaissaient bien parce qu'il a fait partie du prestigieux programme de hockey mineur de Compuware dès l'âge de huit ans. Dans les rangs juniors, il a évolué pour les Whalers de Plymouth, de la Ligue de l'Ontario.
"Je dois énormément à la famille Karmanos, Peter et Jason, ainsi qu'à Jim (Rutherford) et Peter (Laviolette), a-t-il terminé. Je me considère choyé de me retrouver dans l'organisation des Hurricanes. Je ne peux pas demander mieux, et j'ai un plaisir fou à jouer en séries actuellement."