La famille de Steve Montador va poursuivre la Ligue nationale de hockey.

Elle avait déjà fait part de ses intentions en mai dernier, après que l’ex-défenseur soit décédé en février à 35 ans, à son domicile de Toronto, mais cette fois elle souhaite passer à l’acte.

La famille prétend que la LNH n’a pas bien informé le joueur des risques de santé à long terme issus de blessures à la tête.

« Durant des matchs de saison régulière de la LNH, des matchs présaison de la LNH, des entraînements réguliers de la LNH et des entraînements matinaux avant des matchs LNH, Steven Montador a été victime de milliers de traumas consécutifs à des chocs au cerveau et de multiples commotions cérébrales, dont plusieurs qui n’ont pas été diagnostiqués ou qui n’ont pas été documentés », dit la plainte, remplie à la cour fédérale américaine à Chicago, mardi. « La ligue l’a incité à continuer à jouer et à se battre dans des matchs de la LNH ou des pratiques. »

Victime de commotions cérébrales à maintes reprises durant sa carrière, il a souffert de dépression et avait des problèmes de mémoire, entre autres choses.

C’est après son décès qu’on a détecté qu'il souffrait d'encéphalopathie traumatique chronique (ETC), une maladie dégénérative qui résulte notamment de coups à la tête.

« La LNH continue d’ignorer les conséquences à long terme des multiples traumatismes crâniens que subissent ses joueurs, dénonce Paul Montador, le père. Des tragédies comme celle impliquant mon fils Steven perdureront jusqu’à ce qu’on s’attaque au problème. La LNH sait, mais nie, que des années ponctuées par des blessures à la tête causent des dommages à long terme au cerveau. »