La naissance d'une rivalité?
Hockey mercredi, 15 avr. 2009. 22:01 samedi, 14 déc. 2024. 13:04
SAN JOSE, Californie - Les amateurs de hockey de la Californie - oui, ils existent et savent ce qu'est une zamboni - n'ont pas vu une série éliminatoire entre deux équipes locales depuis 1969.
L'affrontement entre les Sharks de San Jose et les Ducks d'Anaheim risque cependant de valoir l'attente.
La rivalité latente entre les deux formations risque d'atteindre son paroxysme dès jeudi à San Jose alors que la meilleure formation de la LNH cette saison affrontera le noyau toujours en place de l'équipe qui avait remporté la coupe Stanley en 2007.
"C'est merveilleux de pouvoir jouer en Californie, le nord contre le sud, a déclaré Joe Thornton. Ce sera amusant, il y aura certainement une rivalité".
De Montréal-Boston à Colorado-Detroit, en passant par plusieurs autres endroits en cours de route, Claude Lemieux a été au coeur de plusieurs rivalités alors que certains joueurs des deux formations étaient encore en couches - l'attaquant de 43 ans confie d'ailleurs voir des choses intéressantes sur la côte ouest.
"Les rivalités se développent entre deux formations qui évoluent près l'une de l'autre, et elles se concrétisent lorsque ces deux équipes croisent le fer plusieurs fois par année", a-t-il expliqué.
Pour les débutants, les Sharks et les Ducks se détestent calmement à la manière de voisins immédiats. Plusieurs années de coups bas et de matches cruciaux ont toutefois mis la table aux accusations de jeu salaud du gardien Evgeni Nabokov et de l'attaquant Corey Perry, culminant avec trois matches brutaux en fin de saison et une mêlée occasionnant 64 minutes de pénalité après la dernière rencontre de la saison entre les deux équipes.
Les joueurs de hockey ne parlent pas de ce genre de motivation, mais ce sera évident lors du premier match de la série - spécialement si les deux formations insèrent dans leur alignement leurs durs à cuire, Jody Shelley pour les Sharks et George Parros pour les Ducks.
"Peu importe contre qui nous jouons en séries éliminatoires, il faut les détester, a dit Ryan Getzlaf. Ce n'est pas une question d'adversaires, c'est simplement la mentalité dans ce genre de situation. Toutes les équipes veulent sauver leur peau."
Les deux organisations ont également très peu de points en commun. Elles ne pratiquent pas le même style de jeu, et sont construites et dirigées par des gens qui ne conçoivent par le hockey de la même manière.
Même si les Sharks ont indiqué qu'ils s'étaient endurcis sous la direction de l'entraîneur Todd McLellan, en route vers le Trophée du Président avec 117 points, ils sont toujours à leur meilleur lorsqu'ils exploitent leur vitesse et leur talent offensif.
"Ils forment la meilleure équipe de la LNH cette saison, a rappelé Jonas Hiller. Ils ont une bonne attaque et ils jouent bien en défense. Ils sont bons, mais je crois que nous avons démontré que nous pouvions rivaliser contre eux. C'est toujours serré face aux Sharks et nous avons même remporté certains matches. Je pense que nous avons une chance."
Et même s'ils peuvent compter sur l'une des meilleures lignes offensives de la LNH en Getzlaf, Perry et Bobby Ryan, ils se considèrent néanmoins comme une équipe de travailleurs acharnés qui sont appuyés par des joueurs clés tels que Chris Pronger et Scott Niedermayer.
"Plus vous jouez contre les Ducks, plus vous ressentez de l'animosité envers eux, a indiqué Patrick Marleau. Mais vous ne pouvez pas vous livrer à une vendetta contre eux, il faut payer le prix et marquer pendant la supériorité numérique suivante."
L'affrontement entre les Sharks de San Jose et les Ducks d'Anaheim risque cependant de valoir l'attente.
La rivalité latente entre les deux formations risque d'atteindre son paroxysme dès jeudi à San Jose alors que la meilleure formation de la LNH cette saison affrontera le noyau toujours en place de l'équipe qui avait remporté la coupe Stanley en 2007.
"C'est merveilleux de pouvoir jouer en Californie, le nord contre le sud, a déclaré Joe Thornton. Ce sera amusant, il y aura certainement une rivalité".
De Montréal-Boston à Colorado-Detroit, en passant par plusieurs autres endroits en cours de route, Claude Lemieux a été au coeur de plusieurs rivalités alors que certains joueurs des deux formations étaient encore en couches - l'attaquant de 43 ans confie d'ailleurs voir des choses intéressantes sur la côte ouest.
"Les rivalités se développent entre deux formations qui évoluent près l'une de l'autre, et elles se concrétisent lorsque ces deux équipes croisent le fer plusieurs fois par année", a-t-il expliqué.
Pour les débutants, les Sharks et les Ducks se détestent calmement à la manière de voisins immédiats. Plusieurs années de coups bas et de matches cruciaux ont toutefois mis la table aux accusations de jeu salaud du gardien Evgeni Nabokov et de l'attaquant Corey Perry, culminant avec trois matches brutaux en fin de saison et une mêlée occasionnant 64 minutes de pénalité après la dernière rencontre de la saison entre les deux équipes.
Les joueurs de hockey ne parlent pas de ce genre de motivation, mais ce sera évident lors du premier match de la série - spécialement si les deux formations insèrent dans leur alignement leurs durs à cuire, Jody Shelley pour les Sharks et George Parros pour les Ducks.
"Peu importe contre qui nous jouons en séries éliminatoires, il faut les détester, a dit Ryan Getzlaf. Ce n'est pas une question d'adversaires, c'est simplement la mentalité dans ce genre de situation. Toutes les équipes veulent sauver leur peau."
Les deux organisations ont également très peu de points en commun. Elles ne pratiquent pas le même style de jeu, et sont construites et dirigées par des gens qui ne conçoivent par le hockey de la même manière.
Même si les Sharks ont indiqué qu'ils s'étaient endurcis sous la direction de l'entraîneur Todd McLellan, en route vers le Trophée du Président avec 117 points, ils sont toujours à leur meilleur lorsqu'ils exploitent leur vitesse et leur talent offensif.
"Ils forment la meilleure équipe de la LNH cette saison, a rappelé Jonas Hiller. Ils ont une bonne attaque et ils jouent bien en défense. Ils sont bons, mais je crois que nous avons démontré que nous pouvions rivaliser contre eux. C'est toujours serré face aux Sharks et nous avons même remporté certains matches. Je pense que nous avons une chance."
Et même s'ils peuvent compter sur l'une des meilleures lignes offensives de la LNH en Getzlaf, Perry et Bobby Ryan, ils se considèrent néanmoins comme une équipe de travailleurs acharnés qui sont appuyés par des joueurs clés tels que Chris Pronger et Scott Niedermayer.
"Plus vous jouez contre les Ducks, plus vous ressentez de l'animosité envers eux, a indiqué Patrick Marleau. Mais vous ne pouvez pas vous livrer à une vendetta contre eux, il faut payer le prix et marquer pendant la supériorité numérique suivante."