Guy Boucher est extrêmement discret depuis son congédiement par le Lightning, le 24 mars dernier. Il avoue même qu'il évite le plus possible les apparitions publiques et qu'il profite de chaque moment de repos auprès de sa famille.

« C'est une belle expérience, mais c'est extrêmement prenant pour la famille. C'est 7 jours sur 7, 11 mois par année. Donc passer du temps avec la famille, avec les enfants qui sont encore jeunes, c'est une opportunité inouïe que j'ai en ce moment », déclare Boucher. 

L'ancien entraîneur-chef du Lightning a toujours une année à son contrat. Il peut donc se permettre d'être patient avant de choisir son nouvel emploi. Pourrait-il revenir au niveau junior comme d'autres l'on fait avant lui? Pour Guy Boucher, rien n’est impossible. Il préfère cependant attendre de voir les options qui s’offrent à lui avant de prendre une décision.

« Peut-être un jour! Mais en ce moment je ne suis pas là. Pour l'instant, la Ligue nationale prime. J'ai le temps parce que j'ai une année de contrat. On verra aussi les opportunités qui vont se présenter», poursuit Guy Boucher.

Pour ses anciens joueurs comme Sean Couturier, nul doute que Boucher se retrouvera du boulot dans la LNH.

« Avec son bac en psychologie, il a une autre approche avec les joueurs. Quand je l'ai eu à Drummondville, il était très respecté par les joueurs. C'est certain qu'il est capable de se retrouver du boulot prochainement », explique Couturier.

Un autre ex-porte-couleurs des Voltigeurs, Derick Brassard, ne s’inquiète pas pour son ancien entraîneur.

« Guy est quelqu'un de passionné et intense. Ça faisait longtemps que je ne lui avais pas parlé et déjà je me sens mieux. C'est plaisant de jaser avec lui. C'est sûr que le téléphone va sonner, il faut être patient. J'espère que ça va débloquer pour lui », avoue Brassard.

Guy Boucher n'a pas voulu commenter le rachat du contrat de Vincent Lecavalier par le Lightning et n'a pas non plus confirmé s'il avait reçu des offres d'équipes de la LNH. Mais une chose est sûre, l'homme de 41 ans a toujours la piqûre du coaching.

« Le désir d'être entraîneur est là, le désir de le faire est là. Maintenant, c'est une question d'opportunités et de timing », assure Boucher.

D’après un reportage de Benoit Beaudoin.