La pire finale de l’histoire de la coupe Stanley ?
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 22:07 lundi, 28 mai 2012. 17:33Les Devils ont terminé au 9e rang et les Kings au 13e rang
Même si la parité est maintenant évidente dans la LNH, la présente finale de la coupe Stanley opposera deux équipes que peu de gens voyaient là, lorsque la saison 2011–2012 a débuté.
En effet, les Devils du New Jersey, qui n’ont pas participé aux éliminatoires l‘an dernier, ont terminé avec 102 points, au 9e rang du classement général, alors que les Kings de Los Angeles ont récolté 95 points, terminant en 13e position du circuit, qui fut dominé par les Canucks de Vancouver, qui ont totalisé 111 points.
La présente finale opposera donc une équipe de 9e position avec celle de la 13e place et peu importe qui remportera la coupe Stanley, ce sera la formation qui aura terminé le plus loin dans le classement général de toute l’histoire de la LNH, qui remportera le titre de cette saison 2011–2012.
Depuis que le présent système des éliminatoires a vu le jour en 1993–1994, les Devils du New Jersey sont l’équipe qui a remporté la coupe Stanley avec le pire rang, alors qu’ils avaient terminé en neuvième position en 1994–1995, balayant les Red Wings de Detroit, qui avaient terminé au premier rang, en quatre matchs.
Pour les finalistes, les Flyers de Philadelphie sont la formation qui a terminé le plus loin, une position qui sera difficile à battre, car ils avaient terminé en 18e place lors de la saison 2009–2010, s’inclinant en six matchs, face aux Blackhawks de Chicago.
Il faut souligner que lors de cette saison-là, le Canadien de Montréal, qui avait terminé au 19e rang, avait atteint la finale de l’Association de l’Est, s’inclinant en cinq matchs, face à ces mêmes Flyers.
Depuis 1993–1994, toutes les finales ont eu au moins une équipe ayant terminé au 1er, 2e, 3e ou 4e rang du classement général, alors que les Flyers de Philadelphie (18e en 2009–2010), les Hurricanes de la Caroline (16e en 2001–2002), les Canucks de Vancouver (14e en 1993–1994) et les Oilers d’Edmonton (14e en 2005–2006), sont les équipes finalistes qui ont terminé le plus loin de ce classement général.
Soulignons que dans l’ancien système des sections, en 1990–1991, les North Stars du Minnesota, avaient terminé au 16e rang du classement général, s’inclinant dans la finale en six matchs, face aux Penguins de Pittsburgh, qui avaient terminé au 7e rang, alors qu’en 1991–1992, les Penguins de Pittsburgh (6e rang), avaient défait les Blackhawks de Chicago (8e rang) et qu’en 1992–1993, le Canadien de Montréal (6e rang), avait triomphé des Kings de Los Angeles, qui avaient terminé au 11e rang.
Quand on dit que le classement final du calendrier régulier ne veut plus rien dire lorsque les éliminatoires débutent, on en a une preuve évidente en 2011–2012.
LISTE DES FINALES ET DU RANG DES ÉQUIPES DEPUIS 1993-1994
1993–1994-Rangers NY (1er) 4 Vancouver (14e) 3
1994–1995-New Jersey (9e) 4 Detroit (1er) 0
1995–1996-Colorado (2e) 4 Floride (7e) 0
1996–1997-Detroit (5e) 4 Philadelphie (4e) 0
1997–1998-Detroit (3e) 4 Washington (8e) 0
1998–1999-Dallas (1er) 4 Buffalo (9e) 2
1999–2000-New Jersey (4e) 4 Dallas (6e) 2
2000–2001-Colorado 4 (1er) 4 New Jersey (3e) 3
2001–2002-Detroit (1er) 4 Caroline (16e) 1
2002–2003-New Jersey (4e) 4 Anaheim (10e) 3
2003–2004-Tampa Bay (2e) 4 Calgary (12e) 3
2005–2006-Caroline (4e) 4 Edmonton (14e) 3
2006–2007-Anaheim (4e) 4 Ottawa (9e) 1
2007–2008-Detroit (1er) 4 Pittsburgh (4e) 2
2008–2009-Pittsburgh (8e) 4 Detroit (3e) 3
2009–2010-Chicago (3e) 4 Philadelphie (18e) 2
2010–2011-Boston (7e) 4 Vancouver (1er) 3
2011–2012-New Jersey (9e) vs Los Angeles (13e)
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Quasi-parfait en mai, Cole Hamels poursuit son ascension avec les Phillies de Philadelphie
Après avoir connu une saison ordinaire en 2009 et s’être replacé en partie lors de la saison 2010 et encore un peu plus en 2011, tout indique que le lanceur Cole Hamels, des Phillies de Philadelphie est sur une lancée qui donne l’impression qu’il pourrait recevoir le Trophée Cy Young.
En effet, en neuf matchs, il affiche un superbe dossier de 7–1 avec une excellente moyenne de 2,17, lui qui a concédé deux points mérités ou moins dans sept des neuf rencontres.
Après avoir perdu son premier match de la saison, 6 à 2, contre les Marlins de Miami, le 9 avril dernier, concédant quatre points (dont trois mérités) en 5,1 manches, il présente un dossier parfait de 7–0 avec une moyenne de 1,89 lors de ses huit derniers départs.
Auteur en 2009, d’une fiche perdante de 10–11 et d’une moyenne de 4,32 en 32 matchs, il avait rebondi avec une moyenne de 3,06 en 2010, malgré que sa fiche ne fut que de 12–11 en 33 rencontres et il avait présenté un dossier de 14–9 avec une moyenne de 2,79 en 32 matchs l’an dernier, lui qui a réalisé un sommet personnel de 15 victoires, affichant un dossier de 15–5 avec une moyenne de 3,39 en 28 matchs, lors de la saison 2007.
Il ressemble de plus en plus au lanceur qui avait été dominant dans les séries de fin de saison de 2008, alors qu’il avait présenté un dossier parfait de 4–0 et une moyenne de 1,80 en cinq départs, menant les Phillies à la victoire dans la série mondiale.
Hamels, dont la fiche à l’étranger est de 3–0 avec une moyenne de 1,93 en quatre matchs, affronte les Mets de New York, au Citi Field, une formation contre laquelle il présente une pitoyable fiche à vie de 4–10 avec une astronomique moyenne de 4,33 en 18 rencontres.
Soulignons qu’il a toujours été à son mieux lors du mois de mai, affichant un dossier de 21–4 avec une moyenne de 3,38 en 35 départs, dont un rendement parfait de 4–0 avec une moyenne de 1,75 en cinq matchs cette saison.
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