Par Félix Séguin - Martin Biron est sorti de l'ombre avec les Flyers de Philadelphie lors des séries éliminatoires contre le Canadien. Le gardien québécois aura maintenant la pression de répéter ses exploits deux années de suite.

Roman Cechmanek, Brian Boucher et Robert Esche : ils ont été nombreux les gardiens à ne pas répondre aux attentes au cours des dernières années chez les Flyers. Toutefois, Biron est devenu la solution aux problèmes des Flyers.

“J'essaie seulement d'amener un peu de stabilité aux Flyers devant le filet en espérant que tout fonctionne pour le mieux”, explique Biron.

Le fait marquant de la saison de Biron fut sans aucun doute sa performance remarquable en séries contre le Canadien.

“Martin a été la grosse difference contre le Canadien”, raconte son coéquipier Simon Gagné.

“Quand on parle de bons souvenirs et de performances satisfaisantes, cette série face au Canadien est au sommet pour moi”, avoue Biron.

“C'était sa première expérience en séries à titre de numéro un donc les gens se posaient des questions à son sujet, mais il a prouvé à tous les sceptiques qu'il pouvait faire le travail avec brio”, lance Gagné.

Et cette pression était de faire taire ceux qui croyaient que Biron n'était qu'un simple gardien réserviste, comme ce fut le cas avec les Sabres.

“Avoir eu la chance de me séparer des Sabres et devenir le numéro un avec les Flyers et de bien faire en séries représentait un objectif pour moi. Mais surtout j'ai eu du plaisir à bien performer”, souligne le gardien.

Après avoir mené les Flyers à la finale de l'Association, le gardien de 30 ans aura maintenant la pression de répéter ses exploits.

“C'est une pression et une motivation, ça ne va pas l'un sans l'autre. Il faut être préparé mentalement pour bien gérer cette réalité”, croit Biron.

En octobre prochain, Biron amorcera la dernière année de son contrat après quoi il deviendra joueur autonome sans compensation. Une autre bonne saison pourrait lui permettre de faire sauter la banque en juillet prochain.