Même si ce sont les joueurs qui remportent les matchs et les séries, il faut réaliser que les équipes qui ont une stabilité au poste d’entraîneur-chef ont plus de succès que les autres.

En effet, lors de la première ronde, pas moins de six des sept séries remportées l’ont été par les équipes qui ont le même entraîneuf-chef depuis au moins deux ans et la série entre le Lightning de Tampa Bay, dirigé par Jon Cooper et les Red Wings de Detroit, avec Mike Babcock, vont s’ajouter à cette liste.

On y dénote Alain Vigneault, des Rangers de New York, Michel Therrien, du Canadien de Montréal, Bruce Boudreau, des Ducks d’Anaheim, Bob Hartley, des Flames de Calgary, Joel Quenneville, des Blackhawks de Chicago, Mike Yeo, du Wild du Minnesota.

Chez ces cinq individus, Joel Quenneville a gagné la Coupe Stanley en deux occasions, Bob Hartley l’a gagnée une fois, Alain Vigneault a mené ses équipes à la finale en deux occasions, alors que Michel Therrien l’a fait une fois.

Les Capitals de Washington sont la seule équipe qui a réussi à triompher avec un nouveau venu derrière le banc, mais Barry Trotz n’est pas vraiment un homme sans expérience, car il a été derrière le banc des Predators de Nashville durant 15 saisons, avant d’être congédié à la fin de la saison 2013-2014.

Chez les sept équipes qui ont subi la défaite, trois avaient un nouvel entraîneur-chef qui effectuait ses débuts dans la LNH, les Penguins de Pittsburgh (Mike Johnston), les Canucks de Vancouver (Willie Desjardins), les Sénateurs d’Ottawa (Dave Cameron), alors que les Predators de Nashville ont vu Peter Laviolette mener les siens à beaucoup de succès durant le calendrier régulier, mais perdre lors du premier tour des séries éliminatoies.

Pour les Islanders de New York, Jack Capuano en était à sa cinquième saison, mais seulement sa deuxième participation en séries éliminatoires, alors que les Jets (2) de Winnipeg ont vu Paul Maurice, un vétéran aguerri, qui en était seulement à sa 2e saison avec la formation, la mener aux séries, s’inclinant en quatre matchs (0-4), face aux Ducks d’Anaheim.

Pour ce qui est de Ken Hitchcock, le meneur pour les victoires chez les entraîneurs-chefs actifs, il a vu sa troupe s’incliner pour une troisième fois de suite lors du premier tour, n’ayant gagné qu’une série, la première des éliminatoires de 2011-2012, depuis son arrivée avec l’équipe.

Pour Peter Laviolette et Ken Hichcock, ils ont gagné la Coupe Stanley une fois, en plus de guider leurs équipes à la grande finale une fois, alors que Paul Maurice avait également réussi à mener les Hurricanes de la Caroline, à la finale de 2001-2002.