La visière de David Perron fait jaser
St. Louis Blues mercredi, 20 janv. 2010. 14:16 mercredi, 11 déc. 2024. 17:00
Par Maxime Morin - Les talents de passeur et la bonne vision du jeu de David Perron ne font aucun doute. Dorénavant, il peut même fabriquer ses jeux à l'abri de tous les regards, derrière une visière un peu plus teintée que la norme.
Depuis une semaine environ, Perron tente une nouvelle expérience avec une visière teintée, un peu comme l'ont déjà fait Anze Kopitar (Kings), Jack Johnson (Kings) et Alexander Ovechkin (Capitals).
Cette nouvelle mode est apparue par hasard, alors que Perron regardait dans l'inventaire des visières de l'équipe. Celle qui lui plaisait était du même format que celle qu'il portait auparavant.
« J'en ai parlé avec notre préposé à l'équipement et il m'a dit que, peu importe ce que j'allais faire, je me ferais taquiner par mes coéquipiers, alors je l'ai fait », mentionne Perron qui a un point en trois rencontres depuis l'implantation de cette nouvelle visière.
Depuis le début de la saison, l'ancien des MAINEiacs de Lewiston a 25 points en 48 rencontres. S'il n'augmente pas la cadence, Perron ne sera pas en mesure d'atteindre le cap des 50 points comme l'an dernier.
« Je n'ai pas eu de point à mes sept premiers matchs. Ensuite j'ai débloqué avec une bonne séquence et j'ai ralenti depuis ce temps. Je ne m'en fais pas trop, des fois tu peux partir sur une lancée à n'importe quel moment », affirme celui qui n'est qu'à deux buts (13) d'égaler son record personnel (15).
Le congédiement d'Andy Murray
L'année 2010 des Blues a commencé avec un changement derrière le banc; Andy Murray a été remplacé par Davis Payne. Même s'il ne dit pas ouvertement qu'il n'aimait pas l'attitude de son ancien patron, Perron est satisfait du travail accompli par Payne jusqu'ici.
« Il est beaucoup plus calme et il crie beaucoup moins aux arbitres. Lorsque je fais une erreur et que je retourne au banc, je m'attends à me le faire dire une fois au banc, mais ce n'est pas le cas (depuis le changement d'entraîneur). »
Perron prend de plus en plus de responsabilités au sein de l'équipe. Voilà qu'il est maintenant utilisé en désavantage numérique, une situation qui exige une certaine adaptation. Signe que les choses vont bien, Perron a même réussi le premier but de sa carrière en désavantage numérique, le 23 octobre dernier contre le Wild du Minnesota.
« Je n'ai pas beaucoup joué (dans cette situation) mais je me débrouille bien. Il faut savoir mettre son bâton à la bonne place et couper les lignes de passes. Les équipes utilisent souvent quatre attaquants en avantage numérique, il est donc possible de les prendre par surprise et de les battre de vitesse car ils sont moins habiles pour patiner de reculons. »
Même s'il n'est en poste que depuis trois semaines, Payne n'a que de bons mots pour son jeune attaquant.
« David est le genre de joueur que tu peux utiliser dans n'importe quelle situation. Il met beaucoup d'attention sur les détails et il est très habile. Il est une menace à chaque présence sur la patinoire. »
Le plus beau but de l'année?
Le 21 novembre dernier, celui que le Canadien a laissé passer au profit de Max Pacioretty au repêchage de 2007 a réussi l'un des plus beaux buts de la saison.
Même s'il ne pensait pas vraiment à faire ce genre de but un jour dans sa vie, Perron est bien fier de son accomplissement, surtout qu'il devait répondre aux attentes de son entraîneur.
« Je jouais avec Andy McDonald et Brad Boyes. Entre la deuxième et la troisième période, Andy (Murray) nous a tombés dans la face puisqu'on ne jouait pas bien. Il nous a avertis de bien jouer en troisième, sinon il allait nous clouer au banc. J'ai réussi deux buts à mes deux premières présences. Je suis le genre de joueur qui peut répondre à l'entraîneur par mes actions sur la patinoire. »
Perron, qui en est à sa dernière année de contrat, devra renégocier une entente d'ici le début de la prochaine saison. D'ici là, il fera son possible pour aider les Blues à imiter leur exploit de l'an dernier.
Après la période des Fêtes, les Blues avaient explosé, en route vers une participation aux séries éliminatoires, alors que personne ne les voyait au tournoi printanier quelques mois auparavant.
Depuis une semaine environ, Perron tente une nouvelle expérience avec une visière teintée, un peu comme l'ont déjà fait Anze Kopitar (Kings), Jack Johnson (Kings) et Alexander Ovechkin (Capitals).
Cette nouvelle mode est apparue par hasard, alors que Perron regardait dans l'inventaire des visières de l'équipe. Celle qui lui plaisait était du même format que celle qu'il portait auparavant.
« J'en ai parlé avec notre préposé à l'équipement et il m'a dit que, peu importe ce que j'allais faire, je me ferais taquiner par mes coéquipiers, alors je l'ai fait », mentionne Perron qui a un point en trois rencontres depuis l'implantation de cette nouvelle visière.
Depuis le début de la saison, l'ancien des MAINEiacs de Lewiston a 25 points en 48 rencontres. S'il n'augmente pas la cadence, Perron ne sera pas en mesure d'atteindre le cap des 50 points comme l'an dernier.
« Je n'ai pas eu de point à mes sept premiers matchs. Ensuite j'ai débloqué avec une bonne séquence et j'ai ralenti depuis ce temps. Je ne m'en fais pas trop, des fois tu peux partir sur une lancée à n'importe quel moment », affirme celui qui n'est qu'à deux buts (13) d'égaler son record personnel (15).
Le congédiement d'Andy Murray
L'année 2010 des Blues a commencé avec un changement derrière le banc; Andy Murray a été remplacé par Davis Payne. Même s'il ne dit pas ouvertement qu'il n'aimait pas l'attitude de son ancien patron, Perron est satisfait du travail accompli par Payne jusqu'ici.
« Il est beaucoup plus calme et il crie beaucoup moins aux arbitres. Lorsque je fais une erreur et que je retourne au banc, je m'attends à me le faire dire une fois au banc, mais ce n'est pas le cas (depuis le changement d'entraîneur). »
Perron prend de plus en plus de responsabilités au sein de l'équipe. Voilà qu'il est maintenant utilisé en désavantage numérique, une situation qui exige une certaine adaptation. Signe que les choses vont bien, Perron a même réussi le premier but de sa carrière en désavantage numérique, le 23 octobre dernier contre le Wild du Minnesota.
« Je n'ai pas beaucoup joué (dans cette situation) mais je me débrouille bien. Il faut savoir mettre son bâton à la bonne place et couper les lignes de passes. Les équipes utilisent souvent quatre attaquants en avantage numérique, il est donc possible de les prendre par surprise et de les battre de vitesse car ils sont moins habiles pour patiner de reculons. »
Même s'il n'est en poste que depuis trois semaines, Payne n'a que de bons mots pour son jeune attaquant.
« David est le genre de joueur que tu peux utiliser dans n'importe quelle situation. Il met beaucoup d'attention sur les détails et il est très habile. Il est une menace à chaque présence sur la patinoire. »
Le plus beau but de l'année?
Le 21 novembre dernier, celui que le Canadien a laissé passer au profit de Max Pacioretty au repêchage de 2007 a réussi l'un des plus beaux buts de la saison.
Même s'il ne pensait pas vraiment à faire ce genre de but un jour dans sa vie, Perron est bien fier de son accomplissement, surtout qu'il devait répondre aux attentes de son entraîneur.
« Je jouais avec Andy McDonald et Brad Boyes. Entre la deuxième et la troisième période, Andy (Murray) nous a tombés dans la face puisqu'on ne jouait pas bien. Il nous a avertis de bien jouer en troisième, sinon il allait nous clouer au banc. J'ai réussi deux buts à mes deux premières présences. Je suis le genre de joueur qui peut répondre à l'entraîneur par mes actions sur la patinoire. »
Perron, qui en est à sa dernière année de contrat, devra renégocier une entente d'ici le début de la prochaine saison. D'ici là, il fera son possible pour aider les Blues à imiter leur exploit de l'an dernier.
Après la période des Fêtes, les Blues avaient explosé, en route vers une participation aux séries éliminatoires, alors que personne ne les voyait au tournoi printanier quelques mois auparavant.