Laraque ne dirait plus non au CH
Edmonton Oilers lundi, 19 juin 2006. 15:56 mercredi, 11 déc. 2024. 19:00
RALEIGH (PC) - Georges Laraque s'est fait à l'idée que son association de huit saisons avec les Oilers d'Edmonton va prendre fin cet été. S'il obtient son autonomie complète, le dur à cuire va tenter de convaincre une équipe canadienne de retenir ses services, et pourquoi pas le Canadien?
"Je n'écarte pas le Canadien du portrait. C'est même plus que jamais une possibilité que j'envisage", a affirmé Laraque, lundi.
Il y a pourtant quelques années, Laraque avait déclaré, dans une chronique publiée sur le site internet du Réseau des sports (RDS), qu'il ne jouerait jamais chez le Canadien. Une remarque qui avait suscité la colère de plusieurs amateurs.
"Il n'y a que les fous qui ne changent pas d'idée", a-t-il répété, soulignant au passage qu'il avait changé son fusil d'épaule depuis quelque temps déjà.
"Ce que j'ai dit à l'époque reflétait ce que la grande majorité des joueurs québécois pensait à travers la ligue, a-t-il expliqué. Personnellement, surtout à mes débuts dans la Ligue nationale, je ne me serais pas senti prêt à venir à Montréal. Avec le temps, j'ai acquis un bon bagage d'expérience et je n'aurais maintenant aucun problème à composer avec la situation."
La présence chez le Tricolore d'Aaron Downey, qu'on vient de réengager, ne représente pas un obstacle majeur à ses yeux.
"Avant Downey, le Canadien a mis sous contrat des durs comme (Raitis) Ivanans et (Peter) Vandermeer qui se sont retrouvés dans les ligues mineures", a-t-il fait remarquer.
La famille de Laraque, qui est établie à Montréal, serait ravie de voir fiston Georges dans l'uniforme bleu-blanc-rouge.
"Ma mère a été très fâchée que je dise que je ne viendrais jamais à Montréal, a-t-il confié. Elle en a entendu parler à son travail, et elle ne cessait de me demander pourquoi j'avais dit ça. Maintenant que j'ai changé d'idée, il n'y a rien qui lui ferait plus plaisir que de me voir avec le Canadien."
"Big Georges", qui a touché un salaire légèrement supérieur à 1 million $ US cette saison, n'a pas la langue dans sa poche et il deviendrait rapidement la coqueluche des amateurs et des médias montréalais.
"J'aime être sous les feux de la rampe, faire parler de moi. Je ne crains pas d'exprimer mon opinion quitte à provoquer une controverse, a-t-il souligné. Quand je ne fais pas parler de moi, c'est qu'on m'oublie."
L'athlète bientôt âgé de 30 ans sait qu'il devrait peser chacun de ses mots à Montréal, et il serait prêt à faire des efforts.
"Je m'impliquerais davantage dans toutes sortes d'oeuvres charitables", a-t-il avancé.
Doctor Love
A Edmonton d'ailleurs, Laraque est un joueur fort populaire dans la communauté. Lui qui ne parlait pas l'anglais à son arrivée en Alberta, en 1998, anime une émission de radio depuis six ans. Depuis quelques années, il fait de la radio que les étés à la demande des Oilers.
L'an dernier, une fois par semaine les mardis soirs, il était en quelque sorte la version albertaine du populaire psychologue "Doc Mailloux", à la barre de la tribune téléphonique "Doctor Love Laraque".
"Je prenais des appels de femmes et d'hommes qui me parlaient de leurs problèmes de couple. C'était très sérieux, il y en a qui pleuraient, a-t-il relaté. J'essayais de les aider, mais plus souvent qu'autrement j'agissais comme intermédiaire. Plusieurs conseils venaient d'auditrices ou d'auditeurs, qui avaient vécu une situation semblable." [[PUBPC]]
"Je n'écarte pas le Canadien du portrait. C'est même plus que jamais une possibilité que j'envisage", a affirmé Laraque, lundi.
Il y a pourtant quelques années, Laraque avait déclaré, dans une chronique publiée sur le site internet du Réseau des sports (RDS), qu'il ne jouerait jamais chez le Canadien. Une remarque qui avait suscité la colère de plusieurs amateurs.
"Il n'y a que les fous qui ne changent pas d'idée", a-t-il répété, soulignant au passage qu'il avait changé son fusil d'épaule depuis quelque temps déjà.
"Ce que j'ai dit à l'époque reflétait ce que la grande majorité des joueurs québécois pensait à travers la ligue, a-t-il expliqué. Personnellement, surtout à mes débuts dans la Ligue nationale, je ne me serais pas senti prêt à venir à Montréal. Avec le temps, j'ai acquis un bon bagage d'expérience et je n'aurais maintenant aucun problème à composer avec la situation."
La présence chez le Tricolore d'Aaron Downey, qu'on vient de réengager, ne représente pas un obstacle majeur à ses yeux.
"Avant Downey, le Canadien a mis sous contrat des durs comme (Raitis) Ivanans et (Peter) Vandermeer qui se sont retrouvés dans les ligues mineures", a-t-il fait remarquer.
La famille de Laraque, qui est établie à Montréal, serait ravie de voir fiston Georges dans l'uniforme bleu-blanc-rouge.
"Ma mère a été très fâchée que je dise que je ne viendrais jamais à Montréal, a-t-il confié. Elle en a entendu parler à son travail, et elle ne cessait de me demander pourquoi j'avais dit ça. Maintenant que j'ai changé d'idée, il n'y a rien qui lui ferait plus plaisir que de me voir avec le Canadien."
"Big Georges", qui a touché un salaire légèrement supérieur à 1 million $ US cette saison, n'a pas la langue dans sa poche et il deviendrait rapidement la coqueluche des amateurs et des médias montréalais.
"J'aime être sous les feux de la rampe, faire parler de moi. Je ne crains pas d'exprimer mon opinion quitte à provoquer une controverse, a-t-il souligné. Quand je ne fais pas parler de moi, c'est qu'on m'oublie."
L'athlète bientôt âgé de 30 ans sait qu'il devrait peser chacun de ses mots à Montréal, et il serait prêt à faire des efforts.
"Je m'impliquerais davantage dans toutes sortes d'oeuvres charitables", a-t-il avancé.
Doctor Love
A Edmonton d'ailleurs, Laraque est un joueur fort populaire dans la communauté. Lui qui ne parlait pas l'anglais à son arrivée en Alberta, en 1998, anime une émission de radio depuis six ans. Depuis quelques années, il fait de la radio que les étés à la demande des Oilers.
L'an dernier, une fois par semaine les mardis soirs, il était en quelque sorte la version albertaine du populaire psychologue "Doc Mailloux", à la barre de la tribune téléphonique "Doctor Love Laraque".
"Je prenais des appels de femmes et d'hommes qui me parlaient de leurs problèmes de couple. C'était très sérieux, il y en a qui pleuraient, a-t-il relaté. J'essayais de les aider, mais plus souvent qu'autrement j'agissais comme intermédiaire. Plusieurs conseils venaient d'auditrices ou d'auditeurs, qui avaient vécu une situation semblable." [[PUBPC]]