C’est vraiment une excellente saison pour l’attaquant du Canadien de Montréal Max Pacioretty, autant sur le plan de l’attaque que sur le plan défensif.

Le solide marqueur, qui affiche en 53 matchs un dossier de 24-21-45, présente le meilleur différentiel (plus 29) dans la saison actuelle, devant Nikita Kucherov (plus 28 en 56 matchs) et Tyler Johnson (plus 27 en 54 matchs), du Lightning de Tampa Bay.

On retrouve deux joueurs avec un dossier de plus 26, l’attaquant Ondrej Palat (52 matchs) du Lightning et le défenseur T.J. Brodie (54 matchs) des Flames de Calgary.

La fiche de Pacioretty est la meilleure du CH depuis la saison 1992-1993

Le rendement de Pacioretty est le meilleur du CH depuis bien des lunes, car en 1992-1993, Lyle Odelein avait présenté un différentiel de plus 35, devant Mike Keane (plus 29), Jean-Jacques Daigneault (plus 25), Stephan Lebeau (plus 23) et Éric Desjardins (plus 20).

Depuis cette saison-là, seulement trois joueurs ont atteint une fiche de plus 20, deux en 1995-1996 (Peter Popovic, plus 21 et Mark Recchi, plus 20) et un en 1997-1998, alors que le défenseur Dave Manson avait affiché un plus 22.

Auparavant, quelque joueurs ont conservé des rendements reluisants, comme en 1987-1988, quand Petr Svoboda avait présenté un différentiel de plus 46 en 69 matchs.

En 1981-1982, le défenseur Brian Engblom avait affiché un superbe différentiel de plus 78 en 76 matchs, devant un autre défenseur, Rod Langway, qui avait affiché un différentiel de plus 66 en 66 matchs.

Le record de l’histoire de la LNH, qui compile cette statistique depuis la saison 1967-1968, a été réalisé par Bobby Orr, avec les Bruins de Boston en 1970-1971, alors qu’il avait terminé avec un extraordinaire plus 124 en 78 matchs.

Le seul joueur qui a menacé ce record est le défenseur du Canadien de Montréal, Larry Robinson, qui avait affiché un plus 120 en 77 matchs lors de la saison 1976-1977.

Brian Engblom est le dernier joueur du CH à avoir dominé la LNH en une saison

D’après Elias Sports, le dernier joueur du Canadien à avoir présenté le meilleur différentiel de la LNH est le défenseur Brian Engblom, qui avait présenté un plus 63 lors de ses 80 matchs disputés en 1980-1981.

Il avait devancé l’attaquant Marcel Dionne, des Kings de Los Angeles, qui avait présenté un plus 55 en 80 rencontres.

Le jeu de puissance de l’Avalanche du Colorado est atroce

C’est difficile de croire que le jeu de puissance de l’Avalanche du Colorado soit aussi mauvais en cette saison 2014-2015.

En effet, la formation dirigée par Patrick Roy, dont la fiche est de 22-21-11 en 54 matchs, présente un atroce rendement de 12,43 % en avantage numérique (21 buts en 169 supériorités numériques), le deuxième pire  de la LNH, devant les Sabres de Buffalo, dont le rendement est de 11,84 %, ayant réussi 18 buts en 152 avantages numériques lors de leurs 55 rencontres.

Avec des joueurs comme Matt Duchene, Nathan MacKinnon, Jarome Iginla, Gabriel Landeskog, Alex Tanguay, Ryan O’Reilly, Tyson Barrie et Erik Johnson, un jeu de puissance devrait produire plus, mais les résultats se font attendre.

Quatre joueurs se partagent le sommet de l’équipe ayant marqué trois fois en avantage numérique, Iginla, MacKinnon, Landeskog et Johnson, alors que Duchene n’a marqué qu’une fois dans ces circostances.

Lors des neuf derniers matchs, ce jeu de puissance présente un rendement de 0 en 27 et son dernier but à ce chapitre remonte au 15 janvier dernier, dans un gain de 4-2, face aux Panthers de la Floride, au BB&T Center.

Soulignons que l’an dernier, la troupe de Roy avait terminé à égalité au 5e rang du circuit à ce chapitre, affichant une efficacité de 19,84 %, marquant 50 buts en 252 supériorités numériques en 82 matchs.

L’Avalanche avait présenté une fiche de 52-22-8 pour 112 points en 82 matchs, terminant au premier rang de la section Centrale, alors qu’actuellement l’équipe se retrouve au dernier rang de cette section.

Les Panthers de la Floride sont de plus en plus près des Bruins de Boston

Les choses changent très vite dans la Ligue nationale de hockey et nous en avons une preuve avec la situation entre les Panthers de la Floride et les Bruins de Boston.

En effet, alors que tout semblait terminé il y a quelques jours, les Panthers, qui accusaient un retard de neuf points, se sont rapprochés des Bruins d’une manière intéressante et la lutte est engagée une fois de plus.

En date du 12 janvier dernier, la formation dirigée par Gerard Gallant affichait un dossier de 20-11-9 pour 49 points en 40 matchs, un point derrière celle de Claude Julien, dont la fiche était de 22-15-6 pour 50 points, mais en 43 matchs.

Par la suite, les Panthers en ont arraché et ils se retrouvaient en date du 2 février avec un dossier de 21-17-10 pour 52 points en 48 matchs, comparativement à 27-16-7 pour 61 points en 50 matchs pour les Bruins, mais cet écart de neuf points a été réduit à seulement quatre points, avec deux matchs de plus à disputer pour les Panthers.

C’est donc dire qu’en remportant les deux rencontres de plus qu’ils possèdent sur les Bruins, les Panthers pourraient les rejoindre, mais par contre, le premier bris d’égalité est en faveur de la troupe de Claude Julien, qui a remporté 26 victoires en temps régulier et prolongation, contre 19 pour celle de Gallant.

Il reste trois matchs à disputer entre les deux équipes cette saison

Si les Panthers veulent rejoindre et surpasser les Bruins pour participer aux séries éliminatoires, ils devront gagner régulièrement et surtout remporter les trois derniers matchs de la série de quatre de la présente campagne, car les Bruins ont gagné le premier duel, 2-1, en prolongation, le 4 novembre dernier.

Le calendrier favorise les Bruins de Boston…

Il faut aussi souligner que le calendrier des Panthers est plus difficile que celui des Bruins, car voici un petit aperçu du reste de leurs 30 dernières rencontres.

Ils affronteront le Canadien de Montréal pas moins de quatre fois, les Bruins de Boston et le Lightning de Tampa Bay, en trois occasions, les Blackhawks de Chicago, deux fois, alors qu’il y aura une rencontre face aux Blues de St Louis, les Penguins de Pittsburgh, les Rangers de New York, les Islanders de New York et les Red Wings de Detroit.

C’est donc dire que 17 des 30 dernières parties des Panthers auront lieu contre de très puissantes formations.

Une très lourde commande pour le gardien Roberto Luongo et l’attaque de cette équipe, qui ne possède pas de marqueurs de premier plan pour ce dernier segment de la présente saison.

En ce jeudi, 12 février 2015, les Panthers, qui sont 3-0-1 lors de leurs quatre derniers matchs, vont se mesurer au Wild du Minnesota, qui a un dossier de 6-0-2 lors de ses huit dernières rencontres.

Avec une victoire, les Panthers pourraient s’approcher à seulement deux points des Bruins de Boston, qui sont inactifs aujourd’hui et qui reprendront le travail vendredi avec un voyage de cinq rencontres, en visitant les Canucks de Vancouver.

Une saison difficile pour Jeff Skinner, des Hurricanes de la Caroline

Après avoir été superbe lors de sa première saison dans la LNH, l’attaquant Jeff Skinner, des Hurricanes de la Caroline est une déception cette saison.

En effet, le récipiendaire du trophée Calder (recrue par excellence) lors de la saison 2010-2011, affichant un superbe dossier de 31-32-63 avec un différentiel de plus trois en 82 matchs, a été moins productif et aussi victime de certaines commotions cérébrales.

Auteur d’une fiche de 20-24-44 en 64 matchs en 2011-2012 et de 13-11-24, avec un différentiel de moins 21 (son pire en carrière), en 42 matchs en 2012-2013, il avait retrouvé un peu de son lustre l’an dernier, affichant un dossier de 33-21-54 en 71 rencontres.

La présente saison est sa plus difficile, car il affiche un piètre rendement de 10-9-19 avec un différentiel de moins 11 et un temps d’utilisation de 16:35 minutes en 47 matchs, lui qui n’a pas encore réussi un but en avantage numérique, ses 10 filets ayant été marqués à forces égales.

Pis, il a été rayé de la feuille de pointage dans ses 10 derniers matchs (0-0-0) avec un différentiel de moins cinq, lui dont le dernier but remonte au 10 janvier, dans un revers de 5-4, en tirs de barrage, face aux Blues de St Louis, au Scottrade Center.

Skinner, qui aura 23 ans le 16 mai prochain, a été le premier choix des Hurricanes, le septième au total du repêchage de 2010 et il présente un rendement global de 107-97-204 avec un piètre différentiel de moins 51 en 306 matchs réguliers, n’ayant jamais participé aux séries éliminatoires depuis son entrée dans la LNH en 2010-2011.

Cette mauvaise performance de la présente saison a causé du tort aux Hurricanes, car ils affichent un dossier de seulement 116 buts marqués cette saison, le deuxième plus bas total de la LNH et ils ont été impliqués dans plusieurs matchs serrés, perdant pas moins de 20 de leurs 30 matchs décidés par un seul but d’écart.

Rien ne sera facile, car les Hurricanes reçoivent la visite des Ducks d’Anaheim, qui affichent un dossier de 34-14-7 pour 75 points en 55 rencontres.