En retard 0-2, le Canadien a réalisé plusieurs remontées victorieuses

Une première depuis les séries de 2009-2010

Surmonter un retard de 0–2 n’est pas impossible et le Canadien a réalisé cet exploit souvent lors de sa glorieuse histoire dans la LNH.

En effet, le Tricolore, qui a perdu les deux premiers matchs de la présente finale de l’Association de l’Est, face aux Rangers de New York, affiche un dossier de 5–16 dans les 21 occasions où il accusait un déficit de 0- 2 dans une série quatre-de-sept, en séries éliminatoires.

La dernière fois où il s‘est retrouvé dans une pareille situation remonte à la finale de l’Association de l’Est de 2009–2010, alors qu’il avait subi la défaite dans les deux premiers matchs disputés contre les Flyers de Philadelphie, 6–0, le 16 mai 2010 et 3–0, le 18 mai 2010, sur la patinoire de ces derniers.

Dirigé par Jacques Martin, le Tricolore avait réussi à gagner le 3e match, 5–1, le 20 mai 2010, au Centre Bell, mais avait subi la défaite dans les deux rencontres suivantes, 3–0, à domicile, le 22 mai 2010 et 4–2, le 24 mai 2010, à Philadelphie et il avait perdu la série en cinq rencontres (1–4).

Auparavant, il avait aussi subi la défaite dans les deux occasions où il accusait un retard de 0–2 après deux matchs, ayant été balayé en quatre matchs (0–4), face au Lightning de Tampa Bay, lors de la demi-finale de l’Association de l’Est de 2003–2004 et aussi par un balayage de quatre matchs (0–4), contre les Bruins de Boston, dans la première série de la saison 2008–2009.

La dernière fois que le Canadien a réussi à surmonter un retard de 0–2 après deux matchs pour remporter une série quatre-de-sept, remonte à la première ronde de la saison 2003–2004, alors qu’il avait réussi à vaincre les Bruins de Boston, qui étaient dirigés par Claude Julien, dans la limite de sept rencontres et il avait même réussi un retour encore plus éclatant, car il accusait un retard de 1–3 après les quatre premières rencontres.

Soulignons qu’en 1992–1993, la dernière année où le Canadien a gagné la Coupe Stanley, il avait réalisé ce tour de force lors de sa première série, alors que tirant de l’arrière 0–2 après les deux premiers matchs, face aux Nordiques de Québec, dans la demi-finale de la division Adams, il avait remporté les quatre matchs suivants et réussi à éliminer la formation dirigée par Pierre Pagé, en six rencontres (4–2) et c’est Jacques Demers qui avait réussi à mener l’équipe à l’honneur ultime.

Après avoir été surclassée 10–3 (plus 7), au chapitre des buts marqués lors des deux premiers matchs de la présente série face aux Rangers de New York, que fera la troupe de Michel Therrien, au Madison Square Garden, lors du match de jeudi soir ?

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Scott Gomez a-t-il joué son dernier match dans la LNH ?

Il a connu une sécheresse de plus de trois ans pour terminer sa carrière

Dans la Ligue nationale de hockey, certains partisans des Panthers de la Floride ont eu la chance de voir l’attaquant Scott Gomez continuer sa très belle dégringolade amorcée le 7 février 2011 et aussi de voir possiblement son dernier match dans la Ligue nationale de hockey.

En effet, l’ex-joueur des Devils du New Jersey, des Rangers de New York, du Canadien de Montréal, des Sharks de San Jose et des Panthers de la Floride a été en mesure de rester dans une alignement d’une équipe, malgré une production vraiment basse, pour ne pas dire inexistante !

Depuis le 7 février 2011, date du début de sa mystérieuse dégringolade en règle, Gomez a présenté un rendement de 6–49-55 (dont deux buts en avantage numérique) avec un misérable différentiel de moins 42, 94 minutes de pénalité en 168 rencontres.

Cette fiche se compose d’un rendement de 6–43-49 avec un différentiel de moins 36 et 86 minutes de pénalité en 152 matchs réguliers et de 0–6-6 avec un différentiel de moins six et huit minutes de pénalité en 16 matchs éliminatoires.

On ne pourra pas lui reprocher sa régularité, car ce fut vraiment très stable comme production offensive, lui qui eu un rendement de deux buts dans chacune des trois dernières saisons !

Il a eu une fiche de 2–9-11 avec un différentiel de moins neuf en 38 matchs, avec le Canadien de Montréal en 2011–2012, de 2–13-15 avec un différentiel de moins 10, en 39 matchs, avec les Sharks de San Jose en 2012–2013 et de 2–10-12 avec un différentiel de moins 11, en 46 rencontres, dans l’uniforme des Panthers de la Floride, lors de la présente campagne.

Voyons un peu l’illustration des deux séquences de la carrière de Scott Gomez, qui se dirigeait vers le plateau des 1000 points, mais qui a flanché d’une manière mystérieuse.

Du début de la saison 1999–2000 au 6 février 2011, il avait une fiche de 167–491-658 et un différentiel de plus 58 lors de ses 819 premiers matchs réguliers, une moyenne très respectable de 0,803 point par rencontre, mais son rendement a été de 6–49-55 avec un différentiel de moins 42 lors de ses 168 derniers matchs disputés depuis le 7 février 2011, une anémique moyenne de ,327 point par rencontre.

Ce fut un peu la même chose dans les séries éliminatoires, car auteur de 1999–2000 à 2010, d’un rendement de 29–66-95 lors de ses 133 premiers matchs, une moyenne de ,714 point par match, il a été 0–6-6 lors de ses 16 dernières rencontres disputées depuis le début des séries de 2010–2011, une moyenne de ,375 point par match.

Sur une saison de 82 rencontres, il a eu un rendement de 65,88 points de 1999–2000 au 7 février 2011 et de seulement 26,85 points depuis cette date fatidique.

Soulignons que les Devils avaient très bien fait lors des débuts de Scott Gomez, car après avoir remporté la Coupe Stanley en 1999–2000 (fiche de 4–6-10 en 23 matchs), ils ont perdu en finale de la saison 2000–2001, dans la limite de sept matchs, face à l’Avalanche du Colorado (fiche de 5–9-14 en 25 matchs) et en 2001–2002, alors que Gomez était blessé, ils avaient subi l’élimination dès le premier tour, en six matchs contre les Hurricanes de la Caroline, mais ils avaient rebondi l’année suivante, remportant encore une fois la Coupe Stanley, triomphant des Mighty Ducks d’Anaheim, dans la limite de sept matchs et il avait eu un rendement de 3–9-12 en 24 matchs.

C’est donc dire que Scott Gomez avait participé à la finale de la Coupe Stanley lors de ses trois premières présences en éliminatoires, ratant la saison 2001–2002, ce qui n’est pas si mal, car il avait eu un rendement de 12–24-36 et avait disputé pas moins 72 rencontres en séries lors des trois campagnes, une moyenne de 24 par présence.

Le reverrons-nous dans la LNH lors de la prochaine saison, alors qu’un directeur-gérant ne saura pas quoi faire avec son argent disponible et qui serait tenté de le gaspiller ?

FICHE DE SCOTT GOMEZ DANS LA LNH

PÉRIODE-PJ-B-A-PTS-(P/M)-PUN

7 fév./fin 2010–11 — — 29–011–11 (M 6) — — 26

Séries élim 2010-11---7-0-4-4----(M 6) 2

2011–2012-Mtl — — — — 38–2-9–11 — -(M 9) — 14

2012–2013-SJ — — — — 39–213–15 — (M 10) — 22

Séries élim 2012-13---9-0-2-2----( = ) 6

2013–2014-Flo — — — — 46–2-10–12 — (M 11) –24

De 1999–2000 au 7 février 2011–819-167–491-658 — (P 58) –532

Depuis 7 février 2011–168-6–49-55 — (M 42) –94

TOTAUX À VIE — — 987–173540–713 — (P 16) –626

En carrière, il a présenté un rendement de 173–540-713 avec un différentiel de plus 16, 2424 tirs au but et 626 minutes de punition en 987 matchs régulier et de 29–72-101 avec un différentiel de plus trois, 95 minutes de pénalité et 393 tirs au but en 149 matchs éliminatoires, remportant deux fois la Coupe Stanley, en 1999–2000 et 2002–2003, dans l’uniforme des Devils du New Jersey, l’équipe avec laquelle il a connu ses meilleurs moments dans la LNH.

DATE DE SON DERNIER MATCH : 6 AVRIL 2014

Son dernier match aura été celui du 6 avril, un gain de 3–2, face aux Stars de Dallas, au BB&T Center et il a récolté une assistance, affiché un différentiel de plus un, obtenant 15 :08 de temps de glace, effectué un tir au but, distribuant une mise en échec, provoqué un revirement positif et remporté huit de ses 17 mises en jeu.

Ce fut une belle note positive, car les Panthers, qui tiraient de l’arrière 2–0, ont effectué une remontée pour triompher 3–2 et c’est nul autre que Scott Gomez qui a réalisé une assistance sur le filet victorieux de Sean Bergenheim, marqué à 15 :29 de la troisième période.

Par contre, Gomez, suite à ce point récolté lors de cette victoire, a été envoyé dans les gradins pour les trois derniers matchs de la saison, signifiant plus ou moins la fin de sa carrière.

Pour ceux qui veulent garder un petit souvenir de Scott Gomez, voici le sommaire de son dernier match disputé dans la LNH, le 6 avril 2014.

DIMANCHE, 6 AVRIL 2014-DALLAS 2 EN FLORIDE 3

PREMIÈRE PÉRIODE

1-DAL : Jamie Benn (Seguin et Daley) 0:45

Punitions : Kulikov (Flo) 7:33 ; Barch (Flo) 16:40 ; Bergenheim (Flo) (dou. Min.) 18:01.

DEUXIÈME PÉRIODE

2-DAL : Tyler Seguin (Goligoski et Daley) 0:29 (an)

3-FLO : Scottie Upshall (Gudbranson et Pirri) 8:20

4-FLO : Brandon Pirri (Hayes et Butler) 19:03

Punitions : Upshall (Flo) 3:48 ; Garbutt (Dal) 16:47.

TROISIÈME PÉRIODE

5-FLO : Sean Bergenheim (Robak et Gomez) 15:29

Punition : Luongo (Flo) 16:17.

LANCERS AU BUT : Dallas 12–9-16–37, Floride 6–9-9–24.

GARDIENS : Dallas, Kari Lehtonen (D) ; Floride, Roberto Luongo (V).

AVANTAGES NUMÉRIQUES : Dallas, 1 en 6 ; Floride, 0 en 1.

ARBITRES : Francis Charron et Steve Kozari ; JUGES DE LIGNES : Ryan Galloway et Michel Cormier.

ASSISTANCE : 13 366

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