Il pourrait le soumettre au ballotage et l’envoyer dans les mineures

Il est difficile de prévoir ce que fera le Canadien de Montréal dans l’épineux dossier de l’attaquant Scott Gomez, car on risque de marcher sur des œufs sur les répercussions d’une décision dans ce cas.



Avec deux années à écouler à son contrat, le Canadien aurait possiblement avantage à soumettre le nom de Gomez au ballotage et comme prévu, alors qu’aucune équipe ne le réclamerait, l’envoyer aux Bulldogs de Hamilton, dans la Ligue américaine de hockey.

Ce procédé n’est pas nouveau, car cela est arrivé trois fois, à la fin de la saison 2009–2010, car le gardien Cristobal Huet, avec les Blackhawks de Chicago le défenseur Sheldon Souray, avec les Oilers d’Edmonton et le défenseur Wade Redden, avec les Rangers de New York, ont tous subi le même sort, ayant été soumis au ballotage et rétrogradés aux ligues mineures.

Dans le cas de Huet, une entente est survenue et le gardien a pu poursuivre sa carrière en Europe, le défenseur Sheldon Souray, qui avait passé la saison 2010–2011 avec les Bears de Hershey, dans la Ligue américaine) a été réclamé par les Stars de Dallas, à la fin de la saison 2010–2011, alors que Wade Redden vient de passer deux saisons de suite avec le Wolf Pack du Connecticut, dans la Ligue américaine de hockey, encaissant son plein salaire de 6 500 000 millions pas année, lui qui a encore deux années avec un salaire de cinq millions à écouler à ce riche pacte de six ans, qui lui avait été octroyé par nul autre que Glen Sather, des Rangers de New York, le même qui avait consenti l’actuel contrat à Scott Gomez.

Ce dernier, s’il était retourné dans les mineures, recevrait son plein salaire de la LNH, mais s’il refusait, il serait possiblement suspendu sans salaire, jusqu’à ce qu’une entente puisse être réalisée entre les deux parties.

Le plein salaire versé à Gomez (5,5 millions en 2012–2013 et 4,5 millions en 2013–2014) ne serait pas comptabilisé dans la masse salariale de la Ligue nationale et le Canadien pourrait ainsi dépenser de l’argent pour acquérir d’autres joueurs pour lui permettre de connaître des jours meilleurs.

Si le Canadien en venait à racheter les deux dernières années du contrat de Gomez, il devrait lui verser 66,67% de son salaire et ce dernier serait comptabilisé dans la masse salariale pour les deux saisons, ce qui pénaliserait l’équipe et pis, Gomez serait libre de signer une entente avec les 29 autres équipes de la LNH, tout en recevant son salaire du Tricolore !

Vous voyez cela d’ici : Gomez dans l’uniforme des futurs Nordiques de Québec (le possible transfert des Coyotes de Phoenix), lors de la saison 2012–2013, venir jouer au Centre Bell durant le calendrier régulier, qui après avoir connu deux années de misère, être payé pas les spectateurs du Canadien !

Cette manière de procéder serait la meilleure pour ajouter à la frustration des plus fervents amateurs de hockey et inciter ces derniers à décrocher, car cela constituerait un incroyable manque de respect envers eux et de prouver que ce n’est que leur argent qui est important.

Depuis son arrivée avec le Canadien, Gomez a présenté un dossier de 12–47-59 avec un différentiel de plus un en 78 matchs en 2009–2010, un rendement de 7–31-38 avec un différentiel de moins 15 en 80 matchs l’an dernier et un rendement de 2–9-11 avec un différentiel de moins neuf en 38 matchs cette année, ayant marqué ses deux buts durant l’avantage numérique.

Soulignons que Gomez, dont la carrière a débuté en 1999–2000, n’a atteint le plateau des 20 buts qu’une seule fois, lui qui avait réussi un sommet personnel de 33 filets lors de la saison 2005–2006, dans l’uniforme des Devils du New Jersey.

En étant obligé de se joindre aux Bulldogs de Hamilton, Gomez, qui a eu 32 ans le 23 décembre dernier, serait confronté à la réalité de n’avoir pas répondu aux attentes et qu’il ne recevrait pas un cadeau pour avoir failli à la tâche depuis deux ans.

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Impénétrable, le gardien Mike Smith aura surclassé Ilya Bryzgalov



Qui aurait cru en début de saison que le gardien Mike Smith afficherait de meilleures statistiques que celui qu’il a remplacé chez les Coyotes de Phoenix, Ilya Bryzgalov, qui a quitté pour se joindre aux Flyers de Philadelphie ?

C’est pourtant la réalité, car Smith, qui fut signé comme joueur autonome, présente une fiche de 36–18-10 avec une moyenne de 2,25, huit blanchissages et une efficacité de ,929 en 65 matchs, comparativement à un dossier de 33–16-7 avec une moyenne de 2,48, six blanchissages et une efficacité de ,909 en 59 matchs pour Bryzgalov.

En 2010–2011, Smith avait présenté un dossier de 13–6-1 avec une moyenne de 2,90, un seul jeu blanc et une faible efficacité de ,899 en 22 matchs, dans l’uniforme du Lightning de Tampa Bay, alors que Bryzgalov avait eu un rendement de 36–20-10 avec une moyenne de 2,48, sept blanchissages et une efficacité de ,921 en 68 matchs, avec les Coyotes, qui avaient participé aux séries éliminatoires.

Les deux gardiens ont un rendement exceptionnel lors de cette fin de saison, Bryzgalov ayant été nommé le joueur par excellence lors du mois de mars, alors que Smith vient de réussir trois blanchissages consécutifs.

Un peu à l’image de Darren Elliott, des Blues de Saint Louis, Mike Smith ara été une véritable aubaine, lui qui fut signé pour un salaire de deux millions pour un contrat de deux ans, alors que Bryzgalov, qui fut obtenu en retour de Matt Clackson et d’un choix de 2e ronde en 2012 et d’un autre choix conditionnel, a signé un contrat de neuf ans de plus de 50 millions de dollars avec les Flyers de Philadelphie.

En ce vendredi saint, Smith, n’a pas concédé un seul but lors de ses 219 :59 dernières minutes de jeu et qui vient de réussir trois blanchissages de suite, dont un record de 54 arrêts, dans le gain de 2 à 0, face aux Blue Jackets de Columbus, mardi soir (surpassant l’ancienne marque de 53 tirs pour un jeu blanc, réalisée par Craig Anderson, lors d’un gain de 1 à 0 des Panthers de la Floride, face aux Idlanders de New York, le 2 mars 2008), tentera de poursuivre cette série de succès et d’assurer aux Coyotes une place en séries éliminatoires.

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Les Blues de Saint Louis tenteront de balayer les Coyotes de Phoenix

En cette saison 2011–2012, les Blues de Saint Louis ont le numéro des Coyotes de Phoenix, une formation qu’ils pourraient balayer dans la série de quatre matchs.

En effet, la troupe de Ken Hitchcock, qui dispute son dernier match local et qui présente une fiche de 30–5-5 en 40 matchs à domicile, a remporté ses trois premiers matchs face à l’équipe de Dave Tippett, la surclassant 11 à 3 au chapitre des buts marqués.

Pis, les Coyotes, qui n’ont marqué que deux buts à forces égales, n’ont pas réussi à prendre les devants une seule fois face aux Blues dans les trois premiers matchs contre eux cette année.

Les Coyotes, qui ont remporté leurs trois derniers matchs par voie de blanchissage, vont participer aux éliminatoires pour une 3e saison de suite, alors que les Blues, qui ont concédé 12 buts lors de leurs trois derniers matchs, tentent de remporter le championnat de l’Association de l’Ouest et aussi le Trophée des Présidents.

Soulignons que les Coyotes n’ont pas concédé de buts lors de leurs 185 :09 dernières minutes de jeu et c’est justement un joueur des Blues qui a été le dernier à marquer un filet contre eux, Ryan Reaves, qui a fait mouche à 14 :51 de la 3e période du match remporté 4 à 0, le 25 mars dernier.

LA SÉRIE ENTRE PHOENIX ET SAINT LOUIS EN 2011-2012

23 décembre 2011-Saint Louis 3 à Phoenix 2

3 janvier 2012-Phoenix 1 à Saint Louis 4

25 mars 2012-Saint Louis 4 à Phoenix 0

6 avril 2012-Phoenix à Saint Louis

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