Le Canadien domine les Blackhawks à domicile, l'attaque des Flames en panne depuis Noël et Joe Thornton ne marque plus mais passe ...
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:29 samedi, 11 janv. 2014. 20:12Les Blackhawks de Chicago n’ont pas gagné à Montréal depuis 2001
Ils ont une fiche de 0-3-2 lors des cinq derniers matchs sur la patinoire du Canadien
Même s’ils n’ont pas joué souvent à Montréal depuis une douzaine d’années, les Blackhawks de Chicago n’ont pas connu beaucoup de succès contre le Canadien lors de leurs visites en sol québécois.
En effet, la formation dirigée par Joel Quenneville présente un rendement de 0–3-0 (2) lors de ses cinq dernières visites dans le Temple des Glorieux, où son dernier gain (3–2) remonte aussi loin que le 3 décembre 2001.
Ce match avait été très chaudement disputé, car aucun but n’avait été marqué lors du premier vingt et suite au but du défenseur Craig Rivet, le Canadien avait pris une avance de 1–0, au début de la deuxième période, avant de voir Tony Amonte marquer le but égalisateur, en avantage numérique, à 19:34 de cette période médiane.
En troisième période, Yanic Perreault avait été en mesure de donner une avance de 2–1 au Tricolore, marquant à 0:59 et par la suite, les Blackhawks avaient reçu des filets du défenseur Phil Housley (5:09) et de petit attaquant Steve Sullivan, à 9:21, pour se sauver avec la victoire.
Jo. Th. avait vaincu Jo. Th. !!!
Les deux gardiens étaient des québécois et une petite note amusante, ils avaient les mêmes initiales pour les deux premières lettres de leurs noms et prénoms, alors que Jocelyn Thibault (un ancien du Tricolore), des Blackhawks, qui avait arrêté 21 des 23 tirs dirigés vers lui, avait eu le meilleur sur José Théodore, du Canadien, qui avait cédé à trois reprises sur une mitraille de 36 tirs.
Brian Sutter avait eu le dessus sur Michel Therrien
Soulignons que lors de ce gain du 3 décembre 2001, c’est l’entraîneur-chef Brian Sutter, qui était derrière le banc des Blackhawks, alors que Michel Therrien occupait la même position pour le Tricolore et il avait réussi à mener le CH dans les séries éliminatoires pour la première fois en quatre saisons.
Ce gain du 3 décembre 2001 avait été enregistré au Centre Molson, car c’est le 1er septembre 2002 que cela fut changé pour devenir le Centre Bell.
Le Canadien a une superbe fiche à vie contre les Blackhawks
On pourrait ajouter que le Canadien a vraiment connu beaucoup de succès contre les Blackhawks de Chicago, affichant un dossier à vie de 302–150-103 (0) en 555 rencontres globales, 177–54-48 (0) en 279 rencontres à Montréal et également une fiche victorieuse à Chicago, 125–96-55 (0) en 276 rencontres, ce qui est phénoménal.
Les deux équipes ne gagnent pas souvent depuis un certain temps …
Le match de ce samedi opposera deux équipes qui n’ont pas beaucoup de succès depuis une quinzaine de jours, les Blackhawks affichant un dossier de 2–1-3 lors de leurs six derniers matchs disputés depuis le 28 décembre comparativement à un rendement de 2–2-2 en six matchs pour le Canadien, depuis le 29 décembre.
LES SIX DERNIERS MATCHS DES BLACKHAWKS DE CHICAGO À MONTRÉAL
3 décembre 2001-Chicago 3 à Montréal 2 (dernier gain)
26 janvier 2003-Chicago 3 à Montréal 4
1 février 2004-Chicago 4 à Montréal 6
8 janvier 2008-Chicago 3 à Montréal 4 (pro.)
31 mars 2009-Chicago 1 à Montréal 4
5 avril 2011-Chicago 1 à Montréal 2 (pro.)
LE DERNIER GAIN DES BLACKHAWKS DE CHICAGO À MONTRÉAL
3 DÉCEMBRE 2001-(AU CENTRE MOLSON)
CHICAGO: 3
MONTRÉAL: 2
PREMIÈRE PÉRIODE
Aucun but.
Punitions : Kilger (Mtl) 4 :51 ; Campbell (Chi) 7 :31.
DEUXIÈME PÉRIODE
1-Montréal: Craig Rivet (Zednik et Ribeiro) 2 :16
2-Chicago: Tony Amonte (Bell et Sullivan) 19 :34 (AN)
Punition : Savage (Mtl) 18 :15.
TROISIÈME PÉRIODE
3-Montréal : Yanic Perreault (Ribeiro et Zednik) 0 :59
4-Chicago: Phil Housley (Sullivan et Nylander) 5 :09
5-Chicago: Steve Sullivan (Mironov et Housley) 9 :21
Punition : Poapst (Chi) 6 :04.
AVANTAGES NUMÉRIQUES : Chicago, 1 en 2; Montréal, 0 en 2.
TIRS AU BUT :
Chicago: 13–14-9–36
Montréal : 6–9-8–23
GARDIENS DE BUT : Chicago, Jocelyn Thibault (V) ; Montréal, José Théodore (D).
ARBITRES: Eric Furlatt et Don VanMassenhoven ; JUGES DE LIGNES : Gérard Gauthier et Stéphane Provost.
ENTRAÎNEURS-CHEFS: Chicago, Brian Sutter ; Montréal, Michel Therrien.
ASSISTANCE : 21 273.
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Depuis Noël, quelle inertie pour l’attaque des Flames de Calgary !
Tous les joueurs des Flames ont perdu leur touche offensive …
On dirait que le Pêre Noël est passé chez les Flames de Calgary, mais au lieu de leur faire un cadeau, il a retiré le talent de marqueur de tous les joueurs de la formation !
En effet, la formation dirigée par Bob Hartley, dont le rendement global est de 15–23-6 pour 36 points en 44 matchs, en arrache plus que jamais depuis le 25 décembre, car après avoir vaincu les puissants Blues de St. Louis, 4–3, en tirs de barrage, le 23 décembre dernier, elle est tombée dans une véritable léthargie collective, car elle n’a pu faire mieux qu’un dossier de 1–6-0 lors de ses sept derniers matchs.
C’est surtout au chapitre de l’attaque que la dégringolade a été incroyable, car l’équipe n’a marqué que cinq buts et a été blanchie pas moins de cinq fois lors de cette séquence !
Pis, lors de leurs cinq derniers matchs à domicile, les Flames ont une fiche de 0–5-0 et ont marqué un seul maigre but (celui de la recrue Sean Monahan, à 14:30 de la deuxième période, le 31 décembre, dans le revers de 4–1, face aux Flyers de Philadelphie) et ont été blanchis dans les quatre autres matchs.
Cela fait en sorte que les Flames n’ont pas marqué devant leurs partisans lors des 145:30 dernières minutes de jeu et ces derniers ont les mains gelées actuellement !
Si le présent hiver est blanc à plusieurs endroits, on peut dire que les Flames de Calgary se font blanchir et doivent donner de véritables nuits blanches à Bob Hartley et aussi à Brian Burke …
C’est incroyable, car les Flames, qui n’avaient pas été blanchis dans leurs 33 premiers matchs, viennent de subir ce triste sort pas moins de six fois lors des 11 derniers matchs disputés depuis le 17 décembre, car en plus de la séquence actuelle, ils avaient également été neutralisés, 2–0, contre les Bruins de Boston, au TD Garden, lors de ce match du 17 décembre, alors que le gardien Tuukka Rask avait réalisé 21 arrêts.
Les Flames ont été blanchis en six occasions cette saison, le plus haut total de la LNH, à égalité avec les Sabres de Buffalo, les Predators de Nashville et aussi les Oilers d’Edmonton, un fait surprenant dans le cas de ces derniers, qui devaient remplir les filets adverses.
Ils reçoivent la visite des puissants Penguins de Pittsburgh !
Si les Flames veulent sortir de leur torpeur, ils devront réaliser un mini-miracle, car ils reçoivent la visite des puissants Penguins de Pittsburgh, une équipe qui affiche un dossier de 12–3-0 dans ses 15 derniers matchs.
Les Flames ont une fiche de 0–5-1 lors de leurs six derniers matchs contre les Penguins, ne marquant que 10 buts lors des six revers.
Une lueur d’espoir : même si les Penguins ont gagné 12 de leurs 15 derniers matchs, ils ont alloué pas moins de 13 buts lors de leurs trois dernières parties, car après avoir triomphé difficilement, 6–5, dimanche dernier, face aux Jets de Winnipeg, au CONSOL Energy Center et 5–4, en tirs de barrage, contre les Canucks de Vancouver, au Rogers Arena, mardi soir, ils ont perdu 4–3, en prolongation, face aux Oilers d‘Edmonton, vendredi soir.
Les Flames n’ont pas marqué lors de leurs 123:30 dernières minutes de jeu, car le dernier but de l’équipe remonte au 6 janvier, alors que Mike Cammalleri avait marqué à 16:30 de la troisième période, le but de la victoire, en avantage numérique, face à l’Avalanche du Colorado, au Pepsi Center.
Il sera intéressant de surveiller le sort qui sera réservé à Bob Hartley
Même s’il ne faut pas pousser le bouton de panique, car on sait que les Flames ont une attaque anémique, n’ayant marqué que 100 buts en 44 matchs, le 2e plus bas total de la LNH, derrière les Sabres de Buffalo (75 buts en 43 matchs), mais il ne faudrait pas être surpris de voir l’entraîneur-chef Bob Hartley être remplacé si la disette actuelle se poursuivait lors des prochaines semaines.
LA SÉQUENCE DES FLAMES DE CALGARY DEPUIS NOËL
27 décembre 2013-Edmonton 2 à Calgary 0 (Devan Dubnyk, 27 tirs)
29 décembre 2013-Vancouver 2 à Calgary 0 (Eddie Lack, 18 tirs)
31 décembre 2013-Philadelphie 4 à Calgary 1 (Ray Emery, 24 tirs)
1 janvier 2014-Tampa Bay 2 à Calgary 0 (Ben Bishop, 19 tirs)
6 janvier 2014-Calgary 4 au Colorado 3 (Jean-Sébastien Giguère, 19 tirs)
7 janvier 2014-Calgary 0 à Phoenix 6 (Thomas Greiss, 27 tirs)
9 janvier 2014-St. Louis 5 à Calgary 0 (Jaroslav Halak, 33 tirs)
(SÉQUENCE : 420 :00 minutes, cinq buts sur 167 tirs, moyenne de 0,71 but par rencontre)
(AUCUN BUT LORS DES 123 :30 DERNIÈRES MINUTES DE JEU)
(AUCUN BUT LORS DES 145 :30 DERNIÈRES MINUTES À DOMICILE)
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Joe Thornton ne marque plus mais récolte beaucoup d’assistances
Il combat une disette de 18 matchs sans but, récoltant 20 passes !
S’il y a un joueur dont un ne s’inquiète pas lorsqu’il ne marque pas de buts, c’est bien le centre Joe Thornton, des Sharks de San Jose, car il récolte toujours une tonne d’assistances, même dans ses léthargies au chapitre des buts marqués.
En effet, le grand joueur de 6’04’’ et de 225 livres, qui avait pourtant marqué un but dans trois de ses quatre matchs (trois buts) disputés du 27 novembre au 3 décembre, n’a pas réussi à trouver le fond du filet dans ses 18 dernières rencontres disputées depuis le 5 décembre, mais présente un dossier offensif de 0–20-20 avec 21 tirs au but et un différentiel de plus deux lors de cette période.
Il a récolté au moins une assistance dans 14 des 18 rencontres et soulignons qu’il a un rendement global de 5–45-50 avec un différentiel de plus 12 en 45 matchs, ayant obtenu une moyenne de 18:55 minutes de jeu par rencontre et son total de 45 assistances est le plus élevé du circuit, trois de plus que Sidney Crosby, des Penguins de Pittsburgh et cinq de plus que le défenseur Duncan Keith, des Blackhawks de Chicago.
Malgré son maigre total de cinq buts, il se retrouve au 5e rang des pointeurs de la LNH actuellement.
Durant cette période, les Sharks ont un peu été victimes de cette disette de Thornton, car leur dossier, qui était de 19–3-5 lors des 27 premiers matchs de leur centre numéro un, n’ont pu faire mieux qu’un rendement de 9–8-1 lors des 18 matchs de sa présente léthargie.
L’an dernier, il avait connu une saison semblable, car après avoir marqué trois buts dans ses cinq premiers matchs, il n’avait trouvé le fond du filet que quatre fois lors de ses 43 derniers matchs, terminant avec un dossier global de 7–33-40 en 48 rencontres.
En carrière, le premier choix des Bruins de Boston, le 1er au repêchage universel de 1997, qui aura 35 ans le 2 juillet prochain, présente un rendement de 336–832-1168 avec un différentiel de plus 170 et 999 minutes de pénalité en 1170 matchs, ce qui lui donne une moyenne de tout près d’un point par rencontre.
Cette fiche est vraiment superbe, surtout lorsque nous constatons que lors de sa première saison en 1997–1998, il n’avait pu faire mieux qu’un rendement de 3–4-7 en 55 rencontres, sous la gouverne de Pat Burns.
S’il marquait aujourd’hui, face à son ancienne équipe, les Bruins de Boston, il pourrait faire d’une pierre deux coups, car il signerait son premier but en 19 matchs et cela serait également son premier but lors des matchs disputés les samedis, lui qui est 0–10-10 en 10 matchs lors de cette journée cette année.
Il a un rendement de 2–3-5 avec un différentiel de plus trois en huit matchs contre son ancienne équipe, qui l’avait échangé le 30 novembre 2005, en retour de Brad Stuart, Marco Sturm et Wayne Primeau.
Cet échange avait été qualifié de vol pour les Sharks et l’arrivée de Thornton (dont le rendement en séries éliminatoires a toujours été médiocre) devait aider ces derniers à remporter la Coupe Stanley, ce qui n’est pas encore arrivé, alors que les Bruins, qui ont réalisé d’autres bonnes transactions, ont réussi à mettre la main sur cette Coupe Stanley en 2010–2011, avant les Sharks.
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