Le Canadien en 1986 et 1993, le Centre Bell hostile au Tricolore et les Sénateurs sont 0-4 ...
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:03 jeudi, 2 mai 2013. 05:38Le Canadien avait connu de mauvaises fins en 1985-1986 et 1992-1993
Rien n’annonçait que le CH gagnerait la Coupe Stanley, mais Roy fut superbe
Quand on dit que la saison régulière ne veut plus rien dire lorsque débutent les éliminatoires, nous en avons une preuve évidente dans le cas des deux dernières saisons où le Canadien de Montréal a gagné la Coupe Stanley.
En effet, lors des saisons 1985–1986 et 1992–1993, le CH avait vraiment été lamentable lors du dernier segment du calendrier régulier et rien ne laissait présager qu’il sortirait vainqueur dans cette lutte du printemps pour le précieux Trophée.
Le Canadien, qui affichait en date du 2 mars 1986, un dossier de 35–23-6 (76 points) après ses 64 premiers matchs, une moyenne de ,594, n’avait pu faire mieux qu’un rendement de 5–10-1 (11 points) lors de ses 16 derniers matchs réguliers, une faible moyenne de ,343, du 4 mars au 5 avril 1986.
Lors de la saison 1992–1993, ce fut un peu le même scénario, car affichant un date du 2 mars 1993, un dossier de 41–19-6 (88 points) après ses 66 premiers matchs, une moyenne de ,667, il avait terminé la campagne avec un rendement de 7–11-0 (14 points), une moyenne de ,389, lors de ses 18 dernières rencontres disputées du 3 mars au 13 avril 1993.
En 1985–1986, la défense s’était effondrée, car elle avait concédé pas moins de 66 buts (une moyenne de 4,13 filets par match) lors des 16 derniers matchs réguliers, alors qu’en 1992–1993, la défense avait concédé 66 buts lors des 18 dernières rencontres, une moyenne de 3,67 buts par match.
Dans les séries éliminatoires, ce fut vraiment une volte-face peu ordinaire, car en 1985–1986, le Tricolore avait concédé seulement 41 buts lors de ses 20 rencontres éliminatoires, une moyenne de 2,05 par match, alors qu’en 1992–1993, il avait été victime de 51 buts en 20 matchs, une moyenne de 2,55 par rencontre.
Lors des séries éliminatoires de 1986, le Canadien n’avait pas mis de temps à afficher ses couleurs et il avait réussi à balayer les Bruins de Boston en trois matchs (3–0, dans une série trois-de-cinq) dans la série demi-finale de la section Adams, alors qu’en 1993, ce fut un peu plus difficile, car le CH avait perdu les deux premières rencontres de la demi-finale de la section Adams, face aux Nordiques de Québec, au Colisée de Québec, mais avait rebondi pour remporter les quatre matchs suivants et la série en six rencontres (4–2).
Le gardien Patrick Roy, qui avait été plus ou moins ordinaire dans les derniers matchs réguliers, avait été extraordinaire dans les éliminatoires et il avait remporté le Trophée Conn Smythe remis au joueur par excellence des séries dans les deux saisons.
Les statistiques en attaque et en défense se ressemblaient étrangement dans les deux saisons où le CH a remporté ses deux Coupes Stanley depuis la série de quatre qui fut enregistrée de 1975–1976 à 1978–1979.
Le Canadien, qui a terminé la présente saison avec un dossier de 6–7-0 lors se ses 13 dernières rencontres et il a concédé 42 buts lors de cette période, une moyenne de 3,23 par rencontre.
Est-ce qu’un certain Carey Price va se lever au niveau des Plante, Dryden et Roy et porter le flambeau de la Sainte Flanelle lors des présentes séries éliminatoires ?
LA SÉQUENCE DES 16 DERNIERS MATCHS DU CANADIEN EN 1985-1986
(au 2 mars 1986, 64 pj, 35–23-6, 274 bp, 214 bc, 76 pts)
(du 3 mars au 5 avril 1986, 16 pj, 5–10-1, 56 bp, 66 bc, 11 pts)
4 mars 1986-Montréal 3 à Islanders de NY 6
6 mars 1986-St. Louis 7 à Montréal 4
8 mars 1986-Boston 3 à Montréal 8
10 mars 1986-Hartford 5 à Montréal 2
12 mars 1986-Vancouver 2 à Montréal 3
13 mars 1986-Montréal 2 à Boston 3
15 mars 1986-Calgary 5 à Montréal 3
17 mars 1986-Québec 8 à Montréal 6
19 mars 1986-Montréal 4 à Winnipeg 6
22 mars 1986-Montréal 2 à St. Louis 3
26 mars 1986-Montréal 0 à Hartford 3
27 mars 1986-Montréal 3 à Boston 3 (prol.)
29 mars 1986-Pittsburgh 3 à Montréal 4
2 avril 1986-Detroit 3 à Montréal 6
4 avril 1986-Montréal 2 à Buffalo 4
5 avril 1986-Buffalo 2 à Montréal 4
LA SÉQUENCE DES 18 DERNIERS MATCHS DU CANADIEN EN 1992-1993
(au 2 mars 1993, 66 pj, 41–19-6, 275 bp, 214 bc, 88 pts)
(du 3 mars au 13 avril 1993, 18 pj, 7–11-0, 51 bp, 66 bc, 14 pts)
3 mars 1993-Montréal 1 à Tampa Bay 3
6 mars 1993-Montréal 3 au Minnesota 4
10 mars 1993-Islanders de NY 1 à Montréal 5
11 mars 1993-Montréal 2 à Boston 5
13 mars 1993-Québec 5 à Montréal 2
18 mars 1993-Montréal 5 à Québec 2
20 mars 1993-Chicago 2 à Montréal 6
22 mars 1993-Buffalo 8 à Montréal 3
24 mars 1993-Montréal 6 à Hartford 5 (prol.)
25 mars 1993-Montréal 0 à Boston 2
27 mars 1993-Ottawa 3 à Montréal 4 (prol.)
31 mars 1993-Québec 6 à Montréal 2
2 avril 1993-Montréal 0 à Washington 4
3 avril 1993-Montréal 3 à Islanders de NY 2
7 avril 1993-Montréal 3 à Pittsburgh 4 (prol.)
10 avril 1993-Boston 5 à Montréal 1
12 avril 1993-Washington 3 à Montréal 2 (prol.)
13 avril 1993-Montréal 3 à Buffalo 2 (prol.)
*
Le Centre Bell est l’enfer du Canadien de Montréal !
Le CH a une fiche pitoyable en éliminatoires devant ses partisans depuis 1996
Jadis, dominant sur sa propre patinoire (l’ancien Forum) dans les séries éliminatoires, le Canadien de Montréal n’a vraiment plus le même succès depuis son arrivée au Centre Bell (Molson auparavant), en 1995–1996.
En effet, l’équipe dirigée par Michel Therrien affiche un piètre dossier de 17–27 (,386) en 44 matchs éliminatoires, depuis son entrée dans cet amphithéâtre et pis, elle n’a réussi à présenter une moyenne supérieure à ,500 lors des éliminatoires qu’une seule fois (,571), en 2007–2008, alors qu’elle avait remporté quatre de ses sept rencontres locales.
Elle a été tenue à une fiche de ,500 en 1996–1997 (1–1 en deux matchs), en 2001–2002 (3–3 en six matchs) et en 2009–2010 (4–4 en huit matchs).
Pis, le Canadien qui a perdu 10 de ses 15 derniers matchs éliminatoires dans son domicile (,333), a un rendement global de 4–7 (,364) dans les 11 rencontres qui ont nécessité de la prolongation devant ses partisans.
Soulignons que l’attaque n’a marqué que 118 buts lors de ces 44 rencontres locales, une moyenne de 2,68 filets par match, alors que la défense a concédé 141 filets à ses adversaires, une moyenne de 3,20 buts par rencontre à ses adversaires.
La fiche globale du Canadien dans les séries éliminatoires depuis son arrivée au Centre Bell est de 36–56 (,391) en 92 rencontres, incluant un rendement de 19–29 (,396) dans ses 48 matchs disputés à l’étranger, ce qui est un peu supérieur au rendement de ,386 des 44 rencontres (17–27) disputées à domicile.
LA FICHE DU CANADIEN AU CENTRE BELL (MOLSON)
DANS LES SÉRIES ÉLIMINATOIRES
SAISONS-PJ-V-D-BP-BC-PTS-MOY-PROL
1995–1996 — 3 — 0 — 3–7-11–0-,000–0-0
1996–1997-2–1-1–8-9 2-,500–1-0
1997–1998-5–2-3–14-15–4-,400–0-1
2001–2002-6–3-3–16-22–6-,500–1-1
2003–2004-5–2-3–15-15–4-,400–0-2
2005–2006-3–0-3–4-7–0-,000–0-2
2007–2008-7–4-3–23-21–8-,571–2-0
2008–2009-2–0-2–3-8–0-,000–0-0
2009–2010-8–4-4–20-23–8-,500–0-0
2010–2011-3–1-2–8-10–2-,333–0-1
TOT. VIE-44–17-27–118-141–34-,386–4-7
*
Les Sénateurs n’ont pas gagné une seule série depuis leur participation à la finale de 2007
Ils ont une fiche de 0-4 dans leurs quatre dernières séries éliminatoires
On peut dire que les Sénateurs d’Ottawa ont perdu leurs moyens depuis qu’ils ont réussi à participer à la finale de la Coupe Stanley en 2006–2007, car ils ont été incapables de remporter cette série et toutes les suivantes !
En effet, la formation dirigée par Paul MacLean, qui malgré une longue liste de joueurs blessés, a réussi à participer aux éliminatoires en terminant au 7e rang de l’Association de l’Est, affichant un dossier de 25–17-6 pour 56 points en 48 matchs.
Mais, les Sénateurs n’ont pas été très bons depuis qu’ils ont remporté leurs trois premières séries de la saison 2006–2007, car ils affichent un rendement de 0–4 dans leurs quatre dernières séries éliminatoires, incluant la finale de 2007, alors qu’ils s’étaient inclinés en cinq matchs (1–4), face aux Ducks d’Anaheim.
Pis, ils ont raté les éliminatoires deux fois lors des cinq dernières saisons, en 2008–2009 et 2010–2011.
En 2007–2008, ils avaient été balayés en quatre matchs (0–4) par les Penguins de Pittsburgh, en 2009–2010, ils avaient été vaincus en cinq matchs (1–4) par ces mêmes Penguins, alors que l’an dernier, ils avaient subi une élimination crève-cœur, s’inclinant dans la limite de sept matchs (3–4) contre les Rangers de New York, une série dans laquelle ils menaient 3–2 après cinq rencontres, mais avaient perdu les deux dernières parties, respectivement 3 à 2, à La Place Banque Scotia et 2 à 1, au Madison Square Garden.
Que feront-ils face au Canadien de Montréal en cette première série de 2012–2013 ?
LES SÉRIES DES SÉNATEURS DEPUIS 2006-2007
(SAISON 2006–2007)
Quarts-de-finale-Ass. Est-Ottawa 4 Pittsburgh 1
Demi-finale-Ass. Est-Ottawa 4 New Jersey 1
Finale-Ass. Est-Ottawa 4 Buffalo 1
Finale-Anaheim 4 Ottawa 1
(SAISON 2007–2008)
Quarts-de-finale-Ass. Est-Pittsburgh 4 Ottawa 0
(SAISON 2009–2010)
Quarts-de-finale-Ass. Est-Pittsburgh 4 Ottawa 2
(SAISON 2011–2012)
Quarts-de-finale-Ass. Est-Rangers de NY 4 Ottawa 3
*
- — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — –