Le Canadien de Montréal n’a jamais été à l’aise sur la patinoire de l'Avalanche du Colorado. 

En effet, après avoir présenté de 1979-1980 à 1994-1995 un dossier de 26-27-4 (0) lors de ses 57 matchs disputés contre les Nordiques de Québec, au Colisée de la Vieille Capitale (incluant un gain de 4-0, à Phoenix, le 5 janvier 1994), le Tricolore n’a pu faire mieux qu’un minable dossier de 1-7-1 (1) dans les 10 matchs disputés sur la patinoire de cette formation depuis son transfert à la fin de la saison 1994-1995.

Le seul gain du CH sur la glace de Denver fut celui du 13 février 2009, la veille de la St-Valentin, alors qu’il avait triomphé 4-2 et ce fut d’une manière très difficile.

Le gardien Jaroslav Halak avait été bombardé de 48 tirs et avait vaincu Peter Budaj, qui n’avait reçu que 22 lancers, et c’est Andrei Kostitsyn qui avait marqué le but victorieux, à 17:44 de la troisième période. Tom Kostopoulos avait ensuite marqué dans une cage déserte, en désavantage numérique à 19:35, alors que le défenseuf Josh Gorges était au banc des pénalités.

Il faut aussi dire que l’Avalanche du Colorado a été l’une des meilleures formations de la LNH durant plusieurs années, depuis son arrivée dans cet État américain.

Soulignons que le match du 5 janvier 1994 avait été très spécial, car il y avait un total de 84 matchs au calendrier régulier et les équipes disputaient un match sur un terrain neutre, qui était comme une partie locale, et le Canadien avait affronté les Nordiques de Québec, à Phoenix, alors qu’il n’y avait pas encore eu le transfert des Jets (1) de Winnipeg à cet endroit, une particularité amusante dans les circonstances actuelles.

Le Canadien a aussi connu des difficultés au Centre Bell contre l’Avalanche…

Avec une fiche de 1-7-1 (1) dans ses 10 matchs disputés à Denver, le Canadien n’a pas eu beaucoup de succès contre cette formation depuis son départ de Québec, car il a un dossier de 5-4-2 (2) en 13 matchs au Centre Molson-Bell et un rendement global de 6-11-3 (3) dans les 23 matchs disputés contre la troupe de Patrick Roy, depuis le début de la saison 1995-1996.

Cela représente un contraste frappant avec la fiche du Tricolore face aux Nordiques de Québec, car il avait eu un dossier de 62-39-12 (0) en 113 rencontres, incluant un reluisant dossier de 36-12-8 (0) en 56 matchs, sur sa propre patinoire.

LES MATCHS DU CANADIEN DE MONTRÉAL DISPUTÉS CONTRE L’AVALANCHE À DENVER

5 février 1996-Montréal 2 au Colorado 4

9 novembre 1996-Montréal 2 au Colorado 5

29 décembre 1997-Montréal 1 au Colorado 1 (pro.)

4 janvier 1999-Montréal 3 au Colorado 4

7 janvier 2000-Montréal 1 au Colorado 4

6 décembre 2002-Montréal 6 au Colorado 7 (pro.)

11 janvier 2006-Montréal 1 au Colorado 2

13 février 2009-Montréal 4 au Colorado 2

19 décembre 2010-Montréal 2 au Colorado 3

2 novembre 2013-Montréal 1 au Colorado 4

1 décembre 2014-Montréal au Colorado (21 h)

Le Canadien a une fiche de 2-1-0 en trois matchs contre Patrick Roy

Le Canadien de Montréal a une fiche de 2-1-0 dans les trois matchs disputés contre l’Avalanche du Colorado depuis que Patrick Roy est devenu l’entraîneur-chef de cette formation en 2013-2014.

Le CH a triomphé deux fois au Centre Bell, soit 6-3 le 18 mars 2014 et 3-2 le 18 novembre 2014, alors qu’il a subi un revers de 4-1 le 2 novembre 2013, au Pepsi Center.

Une dégringolade pour l’Avalanche

C’est un début de saison plus difficile pour l’Avalanche du Colorado, car l’équipe a vraiment piqué du nez dans la première tranche du calendrier régulier.

En effet, la troupe dirigée par Patrick Roy, qui affichait un superbe rendement de 18-6-0 (,750) pour 36 points après ses 24 premiers matchs l’an dernier, n’a pu faire mieux qu’une fiche de 9-10-5 (,479) pour 23 points lors de ses 24 premières rencontres de la présente saison.

L’attaque et la défense ont connu des ratés, car l’équipe a un remdement de 64 buts et 75 filets concédés, comparativement à 73 buts marqués et seulement 50 filets concédés à la même période l’an dernier.

Avec un différentiel de moins 11 (contre plus 23 l’an dernier), il est normal que cette formation ne puisse pas présenter un dossier aussi reluisant et il est frappant de voir que la formation de Roy ait concédé 25 buts de plus que l’an dernier, ce qui équivaut à plus d’un but par match de plus (1,04).

Avec cette fiche, l’Avalanche se retrouve au dernier rang de la section Centrale et au 12e rang de l’Association de l’Ouest.

Suite au match contre le Canadien de Montréal, l’Avalanche va disputer cinq matchs de suite contre les formations de l’Association de l’Ouest, visitant les Flames de Calgary et les Jets de Winnipeg pour y recevoir ensuite les Predators de Nashville, les Jets de Winnipeg et les Blues de St. Louis et soulignons que ces quatre formations vont très bien actuellement.

Le jeu de puissance de l’Avalanche ressemble à celui du Canadien!

Il n’y a pas que le jeu de puissance du Canadien de Montréal qui en arrache cette saison dans la LNH, car d’autres équipes connaissent des difficultés à ce chapitre.

En effet, on peut citer l’Avalanche du Colorado, qui malgré plusieurs joueurs offensifs de premier plan, en arrache autant que le CH, ayant une efficacité de seulement 13,41%, ayant réussi 11 buts en 82 avantages numériques lors de ses 23 premiers matchs, comparativement à 13,24% (neuf buts en 68 avantages) en 25 matchs pour le Tricolore.

Les Predators de Nashville, qui ont aussi des joueurs comme James Neal, Shea Weber, Mike Ribeiro et Filip Forsberg, ont aussi un rendement ordinaire de 12,16%, ayant réussi neuf buts en 74 avantages lors de leurs 23 matchs.

Il faut aussi souligner le rendement du Wild du Minnesota, qui malgré les Thomas Vanek, Mikko Koivu, Zach Parise, Jason Pominville et Ryan Suter, présente le 2e pire dossier à ce chapitre, n’ayant marqué que sept buts en 73 avantages numériques, une moyenne de 9,59% en 23 rencontres, devant les Sabres de Buffalo, qui sont à 7,25%, n’ayant marqué que cinq buts en 69 supériorités numériques en 24 matchs.

Les Bruins de Boston obtiennent très peu d’avantages numériques

Tout comme l’an dernier, c’est un peu spécial de voir jusqu’à quel point les Bruins de Boston n’obtiennent que très peu d’occasions de déployer leur jeu de puissance, surtout depuis une dizaine de matchs.

En effet, la formation dirigée par Claude Julien, dont la fiche est de 14-9-1 pour 29 points après 24 rencontres, n’a obtenu que 59 avantages numériques, le plus bas total du circuit, derrière les Capitals de Washington, qui n’ont eu que 66 supériorités numériques, en 23 matchs cependant.

Cela fait une moyenne de seulement 2,46 avantages numériques par rencontre pour les Bruins, comparativement à une moyenne globale de 3,33 avantages par rencontre pour l’ensemble du circuit où 2369 avantages ont été octroyés en 356 rencontres.

Pour les 29 autres équipes, c’est une moyenne de 3,48 avantages numériques par rencontre qu’elles affichent, 2310 supériorités en 332 rencontres.

Pis, dans le cas des Bruins, c’est vraiment tranquille sur ce plan depuis quatre semaines, car après avoir bénéficié d’un total de 37 avantages lors de leurs 13 premiers matchs, une moyenne de 2,85 par matchs, ils n’ont eu que 22 avantages lors de leurs 11 dernières rencontres disputées depuis le 4 novembre, une très faible moyenne de 2,00 par match.

Dans leurs cinq derniers matchs, ils n’ont eu que neuf avantages, un seul dans les matchs du 18 et 21 novembre, deux dans chacune des parties disputées le 22 et 24 novembre et trois lors du gain de vendredi soir, 2-1, en prolongation, face aux Jets de Winnipeg.

La situation actuelle ressemble beaucoup à celle des deux dernières années, car l’an dernier, les Bruins n’avaient obtenu que 230 avantages en 82 matchs, une moyenne de 2,81 par rencontre, la plus basse du circuit, derrière celle de 2,91, des Predators de Nashville, qui avaient bénéficié de 239 supériorités en 82 rencontres.

En 2012-2013, les Bruins avaient obtenu seulement 122 avantages numériques dans le calendrier écourté de 48 rencontres, une moyenne de 2,54 par match, derrière les Ducks d’Anaheim (2,81), qui avaient obtenu 135 supériorités dans leurs 48 parties.

Cette saison, ce sont les Blackhawks de Chicago qui ont obtenu le plus d’avantages numériques, 99 en 24 rencontres, une moyenne de 4,13 par rencontre, la plus élevée du circuit, devant les Red Wings de Detroit (4,04), qui ont bénéficié de 97 avantages en 24 rencontres.

Après avoir disputé 15 de leurs 24 premiers matchs à domicile, les Bruins amorceront lundi, un très long voyage de quatre rencontres dans le sud-ouest américain, alors qu’ils affronteront les Ducks d’Anaheim lundi, les Kings de Los Angeles mardi, les Sharks de San Jose jeudi et les Coyotes de l’Arizona samedi.

Une séquence de quatre matchs en six jours est toujours difficile pour une équipe et encore plus lorsque les quatre rencontres sont disputées dans quatre villes différentes.