Le Canadien est roi dans la ville reine, Nazem Kadri est pitoyable, les Red Wings amorphes à domicile et les comparaisons 720-720 ...
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:25 samedi, 18 janv. 2014. 12:46Le Canadien a beaucoup de succès au Centre Air Canada
Le Tricolore a un dossier de 5-2-0 dans ses sept derniers matchs dans la ville reine
C’est un peu le monde à l’envers dans les matchs entre le Canadien de Montréal et les Maple Leafs de Toronto, car on a l’impression que la forte rivalité fait en sorte que l’équipe locale éprouve plus de difficulté à triompher localement que sur la patinoire de ses adversaires.
En effet, le Canadien de Montréal, qui avait connu des difficultés face aux Maple Leafs de Toronto, au Centre Air Canada, ne pouvant faire mieux qu’un rendement de 1–10-1 (1), une moyenne de seulement ,115, lors de ses 13 rencontres disputées du 20 février 1999 au 21 février 2004, présente un rendement de 14–10-3 dans ses 27 derniers matchs joués depuis le 8 octobre 2008, ce qui représente une moyenne de réussite de ,574 et est excellent, surtout sur une patinoire adverse,
Encore plus, le CH a une fiche de 4–1-0 lors de ses cinq derniers matchs et de 5–2-0 lors de ses sept derniers, sur la patinoire de la formation dirigée par Randy Carlyle, la surclassant 22–12 au chapitre des buts marqués, la limitant à deux buts ou moins dans six des sept derniers matchs.
Pendant ce temps, la formation dirigée par Michel Therrien a un piètre rendement de 2–5-1 lors de ses huit derniers matchs au Centre Bell, contre les Leafs, incluant un dossier de 1–1-0 lors des deux matchs disputés cette saison.
Le match de ce samedi, 18 janvier 2014 est le troisième de la présente campagne entre ces deux équipes, les Leafs ayant triomphé 4–3, le 1er octobre dernier et perdu 4–2, le 30 novembre et il restera, suite au match de ce soir, deux duels à disputer, à Montréal, le samedi, 1er mars et à Toronto, le samedi, 22 mars.
Tout s’annonce féroce pour ces trois rencontres entre ces deux fortes rivalités, car elles luttent pour participer aux séries éliminatoires pour une deuxième saison de suite.
LES SEPT DERNIERS MATCHS DU CANADIEN AU CENTRE AIR CANADA
9 avril 2011-Montréal 4 à Toronto 1
6 octobre 2011-Montréal 0 à Toronto 2
21 janvier 2012-Montréal 3 à Toronto 1
11 février 2012-Montréal 5 à Toronto 0
27 février 2013-Montréal 5 à Toronto 2
13 avril 2013-Montréal 1 à Toronto 5
27 avril 2013-Montréal 4 à Toronto 1
18 janvier 2014-Montréal à Toronto (19h)
22 mars 2014-Montréal à Toronto (19h)
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Nazem Kadri en arrache avec les Maple Leafs de Toronto cette saison
Après une excellente saison en 2012-2013, il éprouve de la difficulté depuis le début de novembre
Suite à une très bonne saison, alors qu’il semblait enfin avoir débloqué, c’est un gros pas en arrière pour l’attaquant Nazem Kadri, des Maple Leafs de Toronto, qui n’offre pas le rendement espéré cette année.
En effet, auteur d’un rendement de 18–26-44 avec un excellent différentiel de plus 15 lors de ses 48 matchs disputés en 2012–2013, il n’est pas à la hauteur, affichant un dossier de 11–16-27 avec un piètre différentiel de moins 12, en 45 rencontres dans la présente campagne.
Superbe au mois d’octobre, il est pitoyable depuis le mois de novembre !
Le plus difficile à comprendre est le fait qu’il se dirigeait vers une autre bonne saison, mais tout s’est effondré, lui qui après avoir présenté un bon dossier de 5–8-13 avec un différentiel de plus deux lors de ses 14 matchs disputés au mois d’octobre, a vraiment atteint le fond du baril, avec une fiche de 6–8-14 et un différentiel de moins 14 lors de ses 31 derniers matchs disputés depuis le début du mois de novembre.
Il n’a pas réussi à marquer depuis Noël …
Pis, tout indique qu’au lieu de lui fournir de la confiance et de lui redonner sa touche devant les gardiens adverses, le Père Noël lui a retiré tout cela, car il a un rendement de 0–4-4 avec un différentiel de moins quatre lors de ses 10 derniers matchs disputés depuis le 25 décembre, lui dont le dernier but remonte au 23 décembre, marquant l’unique filet de son équipe, dans un revers de 2–1, en tirs de barrage, face aux Rangers de New York, au Madison Square Garden, le 23 décembre dernier.
Soulignons que le premier choix de l’équipe, le 7e au total du repêchage de 2009, qui a eu 23 ans le 6 octobre dernier, a mis du temps avant de fournir la preuve qu’il était le joueur qui pouvait relancer la formation dirigée par Randy Carlyle, car il avait disputé un match en 2009–2010, présenté un rendement de 3–9-12 en 29 matchs, lors de la saison 2010–2011, de 5–2-7 en 21 matchs, en 2011–2012, avant de sortir de sa coquille l’an dernier.
Il a un rendement à vie de 37–53-90 avec un différentiel de plus un en 144 matchs depuis son entrée dans la LNH, dont un dossier de 1–4-5 avec un différentiel de moins cinq en 12 matchs en carrière contre le Canadien de Montréal (0–3-3 en six matchs à Toronto), lui dont le premier match dans la LNH fut disputé le 8 février 2010, un revers de 3–2, face aux Sharks de San Jose, au Centre Air Canada.
Il a réussi plus de buts à l’étranger qu’à domicile, mais a le même total de points !
C’est un peu paradoxal de constater qu’il a un dossier identique de 45 points en 72 matchs à domicile et aussi à l’étranger, mais il faut souligner qu’il a réussi 23 buts sur les patinoires adverses (fiche de 23–22-45), comparativement à seulement 14 buts (fiche de 14–31-45) devant ses partisans.
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Les Red Wings de Detroit ont une fiche perdante à domicile !
Une telle chose ne s’est pas vue depuis la misérable saison de 1985-1986
En cette saison 2013–2014, ça ne va pas bien pour les Red Wings de Detroit, au Joe Louis Arena, car ils affichent un dossier perdant devant leurs partisans, du jamais vu depuis près de 30 ans !
La formation dirigée par Mike Babcock, dont la fiche est de 20–17-10 en 47 matchs, a un rendement paradoxal, car elle a un rendement de 14–7-3 en 24 matchs à l’étranger, l’un des meilleurs de la LNH à l’extérieur (surclassant ses adversaires 70–58 sur les buts marqués), comparativement à une piètre fiche de 6–10-7 en 23 matchs au Joe Louis Arena, où elle a été surclassé 70–48 (plus 22) au chapitre des buts marqués !
Pis, après avoir débuté la saison avec un dossier de 3–1-0 lors de leurs quatre premiers matchs locaux, les Red Wings n’ont pu faire mieux qu’un rendement de 3–9-7 lors de leurs 19 dernières rencontres devant leurs partisans, dont 1–6-1 lors des huit derniers matchs disputés depuis le 1er décembre, n‘ayant vaincu que les misérables Flames de Calgary, 3–2, en prolongation, le 19 décembre dernier.
Les Red Wings viennent de disputer leurs cinq dernières rencontres sur les patinoires adverses, où ils ont affiché un rendement de 2–3-0 (même s‘ils n‘ont concédé que huit buts), mais ont perdu leurs deux derniers matchs, les deux par le même résultat de 1–0, face aux Ducks d’Anaheim (le gardien Jonas Hiller effectuant 22 arrêts), au Honda Center, dimanche dernier et contre les Rangers de New York, au Madison Square Garden, jeudi soir, alors que Henrik Lundqvist a réalisé 38 arrêts.
Ils ont été blanchis lors de leurs 122:34 dernières minutes de jeu et c’est l’illustre Dan Cleary qui a réussi leur dernier but, à 17:26 de la troisième période, dans le gain de 3–1, face aux Kings de Los Angeles, au STAPLES Center, samedi dernier.
Lors de leur dernier match local, ils avaient baissé pavillon 3–2, en tirs de barrage, contre les Maple Leafs de Toronto, le 1er janvier, lors du la Classique hivernale Bridgestone de la LNH, devant un record de 105 491 spectateurs, au Michigan Stadium.
Ils amorcent en ce samedi, 18 janvier 2014, un séjour de cinq rencontres de suite à domicile, mais ce ne sera pas de la tarte, car leurs adversaires seront les Kings de Los Angeles, ce soir, les Blues de St. Louis, lundi prochain, les Blackhawks de Chicago, mercredi, le 22 janvier, le Canadien de Montréal, le 24 janvier et finalement, les Panthers de la Floride, dimanche, le 26 janvier.
Il ne faut pas penser que les Panthers seront une proie facile, car les Red Wings ont un dossier de 1–1-1 dans les trois premiers matchs contre eux cette saison, les trois matchs ayant été décidés par un seul but d’écart.
Si une foule du genre de celle du 1er janvier, n’a pas réussi à donner un élan aux Red Wings, que leur restera-t-il pour se motiver et aussi à réussir à trouver le fond du filet adverse, face à une équipe aussi coriace que les Kings de Los Angeles, qui voudront venger leur échec de samedi dernier.
Un rendement perdant à domicile pour la première fois depuis 1985-1986 ?
En continuant sur le même rythme, les Red Wings pourraient terminer la saison avec un dossier perdant à domicile pour la première fois depuis la misérable saison 1985–1986, alors qu’ils avaient eu un rendement de 10–26-4 en 40 matchs locaux et cela avait mené à l’embauche de Jacques Demers, qui était entré en fonction lors de la saison 1986–1987, succédant à Brad Park, derrière le banc de l’équipe.
Les Red Wings avaient présenté un dossier global de 17–57-6 pour seulement 40 points en 80 matchs, de loin le pire des 21 formations de la LNH, 14 points derrière les Kings de Los Angeles, dont la fiche avait été de 23–49-8 pour 54 points en 80 rencontres.
C’est pour dire que malgré les succès enregistrés depuis plus de 25 ans, tout n’as pas toujours roulé rondement pour la formation de la ville de l’automobile …
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Après 720 matchs, les comparaisons avec l’an dernier dans la LNH
L’attaque a été un peu plus productive qu’en 2012-2013 avec moins de blanchissages …
On a disputé 720 rencontres cette saison et regardons les statistiques en comparaison avec celles de la saison écourtée de 2012–2013.
En 720 matchs, il y a eu 3949 buts, moyenne de 5,48, 90 blanchissages 32 tours du chapeaux et 46 tirs de pénalité, avec 13 buts marqués dans ces circonstances.
En comparaison avec l’an dernier, c’est une légère hausse de l’attaque, car il y avait eu 3919 buts, moyenne de 5,44, une baisse importante au chapitre des blanchissages, car il y en avait eu un total de 106, 32 tours du chapeaux et 34 tirs de pénalité (huit buts marqués).
Les statistiques de la présente ressemblent beaucoup à la dernière saison complète de 2011–2012, car il y avait eu 6726 buts (une moyenne de 5,47 par match), 177 blanchissages, 55 tours du chapeau et 69 tirs de pénalité avec 27 buts marqués dans ces situations.
En effectuant les calculs pour une saison de 1230 matchs, cela donnerait un total de 6746 buts, 154 blanchissages, 55 tours du chapeau et 79 tirs de pénalité.
Une hausse de 30 buts n’est rien pour écrire à sa mère, mais lorsque nous constatons que depuis quelques années, l’offensive est à la baisse, c’est une hausse de cette facette que les amateurs sont contents de voir dans le hockey de la LNH.
LES COMPARAISONS DANS LA LNH
SAISONS--PJ-BUTS-MOY.-BLA-TC-TP
2010–2011-1230 — 6870-(5,59) — 180 — 76 — 78
2011–2012-1230 — 6726-(5,47) — 177 — 55 — 69
2012–2013 — 720 — 3919-(5,44) — 106 — — 32 — 34
2013–2014 — 720 — 3949-(5,48) — -90 — — 32—46
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