Nous devrions assister à une belle rencontre entre le Canadien de Montréal et les Oilers d'Edmonton, car les deux équipes jouent du hockey de grande qualité récemment.

En effet, après avoir connu un début de saison désastreux, c’est un beau retour au succès que vivent actuellement les Oilers d’Edmonton.

La formation dirigée par Dallas Eakins, qui n’avait pu faire mieux qu’un dossier de 0-4-1 pour seulement un point lors de ses cinq premiers matchs, vient de rebondir avec une séquence de trois victoires consécutives, les trois à domicile et toutes contre les formations de l’Association de l’Est.

Les Oilers viennent de connaître une semaine parfaite, l’emportant 3-2, contre le Lightning de Tampa Bay, lundi dernier, 3-2, contre les Capitals de Washington, mercredi et 6-3, face aux faibles Hurricanes de la Caroline, vendredi soir.

Ce qu’il faut retenir de cette formation est le fait qu’elle a réussi à jouer du hockey plus défensif, car après avoir concédé pas moins de 23 buts lors de ses quatre premiers matchs (fiche de 0-3-1), elle n’a concédé que neuf buts lors des quatre dernières rencontres (3-0-1), car avant la série de trois victoires, elle avait perdu 2-0, contre les Canucks de Vanvouver, le 17 octobre dernier.

Dans le cas du Canadien de Montréal, qui domine la LNH avec une fiche de 7-1-0 (14 points) après huit matchs, il vient de remporter quatre gains de suite, tous à domicile, après avoir subi son seul revers de la présente campagne, un massacre de 7-1, contre le Lightning de Tampa Bay, le 13 octobre dernier.

Après huit matchs, les Oilers ont une fiche de 3-4-1 comparativement à un piètre rendement de 1-6-1 après le même total de rencontres l’an dernier et ils avaient concédé pas moins de 35 buts lors des huit parties, trois de plus que dans la présente campagne.

Soulignons que l’an dernier, le Canadien avait vaincu les Oilers 4-1, à la Place Rexall, le 10 octobre 2013, mais ces derniers avaient pris leur revanche, l’emportant 4-3, au Centre Bell, le 22 octobre, dans un match où ils accusaient un retard de 0-2 avant de marquer quatre buts consécutifs et concéder un filet sans importance à 19 :57 de la troisième période.

Il faut se souvenir qu’un joueur du Canadien de Montréal avait qualifié les Oilers d’Edmonton de formation pee-wee, avant cette rencontre et que cela avait eu pour effet de motiver cette équipe pour la rencontre du 22 octobre 2013.

Pour les Oilers, cette séquence actuelle de trois victoires de suite est la plus longue depuis la saison écourtée de 2012-2013, alors qu’ils avaient gagné cinq matchs de suite, du 26 mars au 3 avril 2013.

L’an dernier, ils avaient connu deux séquences de trois victoires consécutives, du 16 au 21 novembre 2013 et aussi du 26 au 29 janvier 2014.

Le match de ce soir est le premier depuis cette rencontre spéciale et il sera intéressant de voir tout le talent offensif des deux équipes en action.

Benoit Pouliot n’a pas encore trouvé le fond du filet !

Tout comme l’an dernier, il n’a pas marqué lors de ses huit premiers matchs

Rien ne semble avoir changé dans le cas de l’attaquant Benoit Pouliot, des Oilers d’Edmonton, car il est aussi irrégulier qu’auparavant.

En effet, même s’il a réussi à soutirer un contrat de 20 millions de dollars pour une période de cinq ans, le 1er juillet dernier, l’énigmatique joueur d’avant n’est pas en mesure de livrer la marchandise actuellement et il connaît un aussi mauvais début que l’an dernier.

Lors de ses huit premiers matchs, il n’a pas encore réussi à tromper les gardiens adverses, affichant un dossier de 0-2-2 (0-0-0 en cinq matchs à domicile) avec un différentiel de moins quatre, ayant effectué 13 tirs au but et été employé durant une moyenne de 13:52 minutes.

Ce rendement ressemble étrangement à celui de Rene Bourque, du Canadien de Montréal, qui est 0-1-1 avec un différentiel de moins six en huit rencontres …

La saison dernière, Pouliot avait été rayé de la feuille de pointage avec un différentiel de moins trois lors de ses huit premiers matchs et ce n’est que lors de son 9e match qu’il avait débloqué, récoltant deux points, dont son premier but, dans un gain de 3-2, en prolongation, face aux Red Wings de Detroit, au Joe Louis Arena.

Il avait terminé la campagne sur une note positive, affichant un dossier de 3-6-9 lors de ses 10 dernières rencontres régulières.

Il n’a jamais été très productif dans les débuts de saison, car il affiche un rendement de 7-10-17 avec un différentiel de moins huit lors de ses 58 matchs disputés au mois d’octobre.

Soulignons qu’il a une fiche à vie de 2-2-4 avec un difféentiel de plus deux et 16 minutes de pénalité en 12 matchs contre le Canadien de Montréal.

On sait que Pouliot, qui a eu 28 ans le 29 septembre dernier, a toujours été un joueur qui n’a pas répondu aux attentes, lui qui fut le choix de première ronde du Wild du Minnesota, le quatrième joueur au total, lors du repêchage de 2005.

Après avoir évolué avec le Wild, il a joué pour le Canadien de Montréal, les Bruins de Boston, le Lightning de Tampa Bay et les Rangers de New York, avant d’aboutir à Edmonton.

En 379 matchs réguliers, il a un dossier plus qu’ordinaire de 76-86-162 avec un différentiel de plus 41 et il n’a jamais connu une production intéressante lors d’une saison.

En 2009-2010, il avait présenté un dossier de 17-11-28 (sommet personnel pour les buts) en 53 matchs, alors qu’en 2011-2012, il avait eu une fiche de 16-16-32 en 74 rencontres, tandis que l’an dernier, il avait présenté un rendement de 15-21-36 (sommet personnel pour les assistances et les points) en 80 matchs, avec les Rangers de New York.

Dans les séries éliminatoires, il a été vraiment ordinaire, ne pouvant faire mieux qu’un dossier de 6-8-14 avec un différentiel de plus trois en 54 matchs et ce n’est que lors des dernières séries qu’il a réussi à sortir un peu de sa coquille, affichant un rendement de 5-5-10 avec un différentiel de plus huit en 25 matchs, aidant les Rangers à se rendre à la finale de la Coupe Stanley.

Il a évolué sous les ordres de cinq entraîneurs-chefs francophones avant de se retrouver sous la tutelle de Dallas Eakins, Jacques Lemaire, du Wild du Minnesota, Jacques Martin, du Canadien de Montréal, Claude Julien, des Bruins de Boston, Guy Boucher, du Lightning de Tampa Bay et Alain Vigneault, des Rangers de New York.

Le 23 novembre 2009, le Canadien l’avait obtenu en retour de Guillaume Latendresse, un espoir qui après avoir été victime de plusieurs commotions cérébrales a été obligé de prendre une retraite prématurée.

Le Wild du Minnesota, des unités spéciales, plus que spéciales!

En ce début de saison, le Wild du Minnesota semble avoir trouvé façon un peu particulière d’évoluer sur ses unités spéciales.

En effet, la formation dirigée par Mike Yeo, dont la fiche est de 4-2-0 pour huit points après six rencontres (ayant marqué 19 buts et concédé seulement six filets), a réussi à marquer plus souvent en désavantage numérique (un but), que lorsqu’elle évoluait en avantage nmérique, aucun but en 20 supériorités.

Cela fait un rendement de 0 en 20 (0,00%) sur le jeu de puissance, alors que son unité défensive n’a concédé qu’un but en 19 désavantages numériques, une efficacité de 94,75%, au deuxième rang du circuit à ce chapitre.

Encore plus spécial, le Wild, qui a marqué une fois en désavantage numérique, a aussi concédé un but à ses adversaires lorsqu’il évoluait en supériorité numérique.

Cela fait donc, deux buts en désavantage numérique et un seul en supériorité numérique lorsque les unités spéciales étaient sur la patinoire, le contraire de la logique.

Encore plus ironique, le Wild visitera les Rangers de New York, au Madison Square Garden, une autre équipe qui affiche un rendement particulier à ce chapitre.

La formation dirigée par Alain Vigneault, a marqué deux buts en 22 avantages numériques, mais a concédé autanr de buts (deux) à ses adversaires lors des 22 supériorités !

Après neuf matchs, un début quasi-identique pour les Ducks d’Anaheim

Les saisons se suivent et se ressemblent beaucoup pour les Ducks d’Anaheim, car leur rendement actuel est quasi-identique que celui qu’ils avaient présenté l’an dernier.

En effet, la formation dirigée par Bruce Boudreau, dont la fiche est de 7-2-0 après neuf matchs, avait une fiche pareille en 2013-2014 et le scénario a été exactement le même.

Les Ducks, qui ont perdu leur premier match, 6-4, face aux Penguins de Pittsburgh, au Consol Energy Center, ont rebondi avec sept gains consécutifs, avant de s’incliner lors de leur neuvième rencontre, 4-1, face aux Sharks de San Jose, dimanche soir.

En 2013-2014, ils avaient subi une défaite de 6-1, lors de leur match initial, face à l’Avalanche du Colorado, au Pepsi Center et ils avaient par la suite remporté leurs sept matchs suivants, avant de perdre leur neuvième rencontre, 4-2, contre les Maple Leafs de Toronto.

En ce mardi, ils amorceront un voyage de quatre rencontres en seulement six jours et visiteront respectivement les Blackhawks de Chicago, les Blues de St. Louis, les Stars de Dallas et l'Avalanche du Colorado.

Soulignons que la fiche de 7-2-0 des Ducks est la 2e meilleure du circuit, tout juste derrière celle du Canadien, qui est de 7-1-0 en huit rencontres.