Le CH (0-3), les Penguins (0-6), la carrière de Lecavalier, le Lightning impuissant à Boston et les comparaisons après 300 matchs
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 20:59 mercredi, 6 mars 2013. 12:26En retard après 2 périodes, le CH (0-3) et les Penguins (0-6) n’ont pas gagné
Seulement trois équipes sont dans cette situation cette saison
Dans la présente saison de la LNH, on constate que certaines équipes ne doivent pas se retrouver en retard après deux périodes, car elles subissent la défaite sans arrêt.
En effet, sur les 30 formations du circuit, seulement trois n’ont pas encore réussi à surmonter un déficit pour triompher lorsqu’elles se retrouvaient avec un retard après le deuxième vingt, le Canadien de Montréal, dont la fiche est de 0–3, les Penguins de Pittsburgh, qui sont 0–6 et les Jets de Winnipeg, dont le rendement est de 0–4 en quatre tentatives.
Soulignons que l’an dernier, les Penguins avaient eu une fiche de 8–19-2 en 29 tentatives, les Jets de Winnipeg, 3–24-4 en 31 occasions, alors que le Tricolore avait été plus qu’ordinaire, ne pouvant faire mieux qu’un dossier de 1–26-5 en 32 tentatives.
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Vincent Lecavalier en arrache après un bon début de saison
Il ne produit pas les résultats souhaités avec le Lightning
Après avoir connu un très bon début de saison, donnant l’espoir qu’il récolterait beaucoup de points, l’attaquant Vincent Lecavalier, du Lightning de Tampa Bay, est tombé dans une profonde léthargie depuis un mois.
En effet, le grand attaquant, qui affichait un excellent dossier de 4–7-11 avec un différentiel de plus quatre lors de ses sept premières rencontres, n’a pu faire mieux qu’un piètre rendement de 2–4-6 avec un différentiel de moins quatre lors de ses 13 derniers matchs disputés depuis le 2 février dernier, dont une fiche de 0–1-1 lors de ses cinq dernières rencontres.
Son total de 17 points le place au 5e rang de son équipe, derrière Steven Stamkos (31), Martin St-Louis (25), Teddy Purcell (19) et Cory Conacher (18).
Cette baisse de production a eu un effet dévastateur sur la fiche de la formation dirigée par Guy Boucher, car affichant un dossier de 6–1-0–0 après ses sept premiers matchs, elle a un rendement de 3–9-0–1 pour seulement sept points lors de ses 13 rencontres disputées depuis la dégringolade de Lecavalier.
Il avait également connu une piètre fin de saison en 2011-2012
Soulignons que Lecavalier, qui a disputé son 1000e match, le 21 janvier dernier (un revers de 4 à 3, face aux Islanders de New York, au Nassau Coliseum), avait aussi terminé la dernière saison en connaissant une léthargie, affichant un dossier de 1–3-4 avec un différentiel de moins quatre lors de ses 11 derniers matchs réguliers, lui qui avait été blessé du 19 février au 28 mars et qui avait vu le Lightning rater les séries éliminatoires.
Cela lui fait un dossier de 7–14-21 avec un différentiel de moins quatre lors de ses 31 derniers matchs réguliers, ce qui n’est pas très reluisant pour un joueur de centre d’un premier trio, qui participe très souvent au jeu de puissance.
Une carrière un peu décevante pour le premier choix de 1998
On peut affirmer que Vincent Lecavalier, qui aura 33 ans le 21 avril prochain et dont les meilleures saisons sont possiblement derrière lui n’a pas connu une carrière aussi reluisante qu’on s’attendait, car le premier choix au repêchage universel de 1998, affiche un rendement à vie de 379–480-859 avec un misérable différentiel de moins 112 en 1018 matchs, lui qui n’a connu qu’une seule saison exceptionnelle, en 2006–2007, alors qu’il avait présenté une fiche de 52–56-108 en 82 matchs, terminant au 3e rang de la LNH pour le Trophée Art Ross et remportant le Trophée Maurice-Richard pour le plus haut total de buts (52).
Cette saison est la seule où il a atteint le plateau des 50 buts et des 100 points, lui qui a eu un dossier de 40–52-92 en 81 matchs en 2007–2008, la seule autre fois où il a eu 40 buts et 50 assistances.
Il faut souligner que son temps d’utilisation a beaucoup diminué depuis sa superbe saison de 2006–2007, passant de 22:36 à 22:57 en 2007–2008, à 20:15 en 2008–2009, à 19:47 en 2009–2010, à 18:27 en 2010–2011, à 18:56 en 2011–2012, lui qui a un temps de glace un peu plus élevé de 19:03 cette année.
Par contre, il aura réalisé ce que peu de joueurs ont fait dans une carrière : remporter la Coupe Stanley, lors de la saison 2003–2004, alors que le Lightning avait défait les Flames de Calgary, dans la limite de sept rencontres, lors de la grande finale.
Il présente un rendement à vie à l’étranger de 177–228-405 avec un différentiel de moins 84 en 506 matchs comparativement à un dossier de 202–252-454 avec un différentiel de moins 28 en 512 matchs devant ses partisans.
Auteur d’un dossier de 1–4-5 avec un différentiel de moins quatre lors de ses neuf matchs disputés à l’étranger cette saison, que fera-t-il face aux puissants Bruins de Boston, une équipe contre laquelle il présente une fiche à vie de 20–29-49 en 48 matchs, dont 9–13-22 en 23 matchs au TD Garden, en ce samedi, 2 mars 2013 ?
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Le Lightning de Tampa Bay a toujours été pitoyable à Boston
Une piètre fiche de seulement quatre gains en 37 matchs réguliers
Le Lightning de Tampa Bay affronte en ce samedi, les Bruins de Boston, une formation contre laquelle il a toujours éprouvé des difficultés, plus spécialement dans le domicile de ces derniers.
En 75 matchs réguliers, la formation dirigée par Guy Boucher n’a pu faire mieux qu’un rendement de 20–41-9 (4–1) pour seulement 54 points, contre celle de Claude Julien (incluant un revers de 4 à 2, à domicile, jeudi, le 21 février), dont une piètre fiche de 4–24-6 (1–2) pour seulement 17 points, lors des 37 rencontres disputées sur la patinoire des Bruins, dont des revers de 8 à 1, le 2 décembre 2010, de 2 à 1, le 3 mars 2011, lors des deux rencontres régulières de la saison 2010–2011, de 4 à 1, le 8 octobre 2011 et de 5 à 2, le 27 mars 2012 lors des deux rencontres régulières de la saison dernière.
Soulignons que les quatre victoires à Boston sont survenues dans les deuxièmes moitiés de saison, la plus hâtive ayant été celle de 6 à 5, le 11 février 2006.
Le Lightning, qui a perdu la finale de l’Association de l’Est, en sept matchs, face à ces mêmes Bruins, lors des séries éliminatoires de 2010–2011, avait présenté une fiche de 1–3 dans les quatre rencontres disputées sur la patinoire de ces derniers, enregistrant son gain lors du premier match, 5 à 2, le 14 mai 2011, mais il avait perdu les trois autres rencontres dans le domicile de la formation de Claude Julien.
Ce match du 2 mars est le premier de deux qui seront disputés à Boston cette saison, car le premier qui devait être joué le samedi, 9 février, a été remis au jeudi, 25 avril, en raison de la célèbre tempête de neige de cette période du mois de février.
LES QUATRE VICTOIRES DU LIGHTNING À BOSTON EN SAISON RÉGULIÈRE
9 avril 1994-Tampa Bay 3 à Boston 0
11 février 2006-Tampa Bay 6 à Boston 5
13 mars 2008-Tampa Bay 3 à Boston 1
25 mars 2010-Tampa Bay 5 à Boston 3
LA SEULE VICTOIRE DU LIGHTNING À BOSTON EN ÉLIMINATOIRES
14 mai 2011-Tampa Bay 5 à Boston 2
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Après 300 matchs, les comparaisons dans la LNH
Un peu moins de buts, un peu moins de blanchissages …
Mine de rien, on a déjà disputé 300 matchs réguliers dans la LNH, soit 41,67% du long calendrier écourté de 720 rencontres et certaines données sautent aux yeux.
En effet, il s’est marqué 1653 buts, moyenne de 5,51, 40 blanchissages 15 tours du chapeau, 15 tirs de pénalité (sept buts marqués) et pas moins de 143 matchs décidés par un but, ce qui représente près de la moitié (47,67%) des rencontres.
En comparaison avec l’an dernier, c’est une légère baisse de l’attaque, car il y avait eu 1668 buts (une moyenne de 5,56 par match), 43 blanchissages, 11 tours du chapeau, 16 tirs de pénalité et 130 matchs décidés par un but, lors des 300 premières rencontres (43,33%).
La baisse au chapitre des buts marqués (moins 15) est un peu surprenante, car même si la LNH voulait imposer plus de punitions et aider à ce que le jeu soit plus rapide, il y a eu moins d’avantages numériques appelés lors des 300 premières rencontres, 2290 comparativement à 2324 l’an dernier.
Le jeu de puissance a obtenu une efficacité de 18,30% (419 buts en 2290 avantages numériques), comparativement à un rendement de 17,56% l’an dernier, alors qu’il y avait eu 408 buts marqués en 2324 supériorités numériques.
LES COMPARAISONS APRÈS 300 MATCHS DANS LA LNH
SAISONS--PJ-BUTS--MOY.--BLA--TC--TP--AVA--BAN---EFF.
2011–2012-300–1668 — (5,56) — 43 — -11 — 16 — 2324 — 408 — 17,56%
2012–2013-300–1653 — (5,51) — 40 — -15 — 15 — 2290 — 419 — 18,30%
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