Le CH est pitoyable en 3e période
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:45 mardi, 6 mai 2014. 14:11Le Canadien présente la pire défense en 3e période
Il a concédé 13 buts en seulement six matchs lors du 3e vingt!
Même s’il affiche le meilleur dossier du circuit dans les présentes séries éliminatoires (5–1, moyenne de ,833 en 6 matchs), tout n’est pas que rose pour le Canadien de Montréal, car certaines données sont vraiment médiocres.
En effet, sur le plan défensif, le Tricolore, qui concédé 18 buts en six rencontres (une moyenne de 3,00 par match), semble faiblir plus les matchs progressent. Il n’a concédé que deux buts lors de la première période, trois lors du deuxième vingt, mais un total de 13 (dont un en avantage numérique) lors de la troisième période et aucun en prolongation.
Dans la présente série, le CH a concédé pas moins de sept de ses huit buts aux Bruins lors de cette seule troisième période.
Cette fiche de 13 buts concédés (le CH a marqué huit fois) lors du troisième vingt est la pire de toutes les 16 formations qui participent aux séries éliminatoires, un de plus que les Sharks de San Jose qui ont concédé 12 buts en sept rencontres lors de leur première ronde perdue contre les Kings de Los Angeles et deux de plus que le Wild du Minnesota qui a été victime de 11 buts lors de la 3e période, mais en neuf matchs cependant.
Ce fut un peu la même chose lors du calendrier régulier
Le Canadien présente une formation avec plusieurs petits joueurs et le rendement du 3e vingt des séries éliminatoires est un peu à l’image de celui du calendrier régulier. Dans ses 82 rencontres, il a excellé lors du premier vingt, ne concédant que 53 buts, comparativement à 71 lors de la deuxième période et à 72 lors du troisième vingt. Il a aussi concédé cinq buts en prolongation et trois filets décisifs en tirs de barrage.
Il faudra suivre le rendement du Canadien dans la présente série contre les Bruins, qui n’ont réussi à marquer que lors du premier vingt (un but lors du 2e match), mais jamais lors de la période médiane.
Enfin une série 1-1 après 2 matchs entre le Canadien et les Bruins!
Ça fait différent de voir le Canadien de Montréal et les Bruins de Boston être à égalité 1–1 après les deux premiers matchs de la présente série, car c’était toujours une avance de 2–0 qu’une équipe prenait lors des dernières confrontations.
Après deux rencontres, en 2003–2004, les Bruins avaient pris une avance de 2–0, gagnant les deux rencontres à domicile et menant 3–1 après quatre matchs, mais le Canadien avait remporté les trois dernières parties pour se sauver avec la série en sept matchs (4–3).
En 2007–2008, le Canadien avait remporté les deux premiers matchs, au Centre Bell, mais il avait remporté la série difficilement en sept rencontres (4–3).
En 2008–2009, les Bruins avaient remporté les deux premiers matchs au TD Garden et avaient balayé le Tricolore en quatre rencontres (4–0).
En 2010–2011, le Canadien avait remporté les deux premières rencontres au TD Garden, mais les Bruins étaient revenus de l’arrière pour remporter la série en sept rencontres (4–3), eux qui ont par la suite, remporté la Coupe Stanley.
Il faut retourner à la saison 2001–2002 pour y retrouver une égalité de 1–1 après deux matchs, car le Canadien avait gagné le premier duel 5–2 sur la patinoire des Bruins et avait surpris ces derniers, remportant la série en six matchs (4–2) grâce aux superbes performances du gardien José Théodore.
En retournant un peu plus en arrière, on constate qu’en 1993–1994, c’était également l’égalité 1–1 après deux rencontres, les Bruins ayant gagné la série en sept rencontres (4–3).
En 1991–1992, les Bruins avaient remporté les deux premiers matchs, au Forum de Montréal et avaient réussi à balayer le Canadien en quatre matchs (4–0), signant la fin du règne de l’entraîneur-chef Pat Burns à Montréal.
En 1990–1991, il y avait égalité 1–1 après les deux premiers matchs et les Bruins avaient réussi à remporter la série en sept rencontres (4–3), triomphant 2–1, lors du 7e match, alors que le gardien Patrick Roy avait concédé un but à Cam Neely, du centre de la patinoire et ce filet qui portait l’avance des Bruins à 2–0, s’était avéré décisif.
LES HUIT SÉRIES ENTRE LES DEUX ÉQUIPES DEPUIS 1990-1991
1990–1991-Finale de section (Boston, 1–0, 1–1, 2–1, 2–2, 3–2, 3–3, 4–3)
1991–1992-Finale de section (Boston, 1–0, 2–0, 3–0, 4–0)
1993–1994-Quart-finale Ass. Est (Boston, 1–0, 1–1, 2–1, 2–2, 2–3, 3–3, 4–3)
2001–2002-Quart de finale Ass. Est (Montréal, 1–0, 1–1, 2–1, 2–2, 3–2, 4–2)
2003–2004-Quart de finale Ass. Est (Montréal, 0–1, 0–2, 1–2, 1–3, 2–3, 3–3, 4–3)
2007–2008-Quart de finale Ass. Est (Montréal, 1–0, 2–0, 2–1, 3–1, 3–2, 3–3, 4–3)
2008–2009-Quart de finale Ass. Est (Boston, 1–0, 2–0, 3–0, 4–0)
2010–2011-Quart de finale Ass. Est (Boston, 0–1, 0–2, 1–2, 2–2, 3–2, 3–3, 4–3)
2013–2014-Deuxième série Ass. Est (???)
Zdeno Chara mérite des applaudissements!
Serait-il possible de voir un joueur comme Zdeno Chara, des Bruins de Boston, recevoir une ovation au Centre Bell?
En ce mardi, 6 mai 2014, le grand arrière-garde de 6‘09”, qui n’est pas très populaire chez les partisans du Canadien de Montréal, plus spécialement pour son geste disgracieux porté à l’endroit de Max Pacioretty le 8 mars 2011, pourrait-il être accueilli en héros dans le temple des Glorieux?
Le joueur qui est en nomination pour le trophée James-Norris, pour le défenseur par excellente mériterait une petite tape dans le dos (si nous pouvons atteindre cette partie de son corps sans grimper sur une chaise!), car sans tambour ni trompette, il a réussi à présenter un superbe différentiel de plus cinq, dans le gain de 5–3, des Bruins de Boston, au TD Garden, samedi après-midi, ayant été sur la patinoire pour les cinq buts de son équipe (tous à forces égales) et aucun du Canadien, sauf les deux filets marqués en avantage numérique.
Serait-il possible de voir un peu plus d’esprit sportif dans le sport, au lieu de voir la haine, la vengeance et la violence qui semblent vouloir s’installer dans les formations où la rivalité est grandissante et plus spécialement dans les séries entre les Bruins de Boston et le Canadien de Montréal, dans la Ligue nationale de hockey ?
Comment doivent se sentir les parents de la famille Subban dans ce genre de situation?
En plus de voir leurs fils devoir combattre le racisme, madame et monsieur Subban devront commencer à combattre la violence qui risque de s’installer dans la famille, car avec P.K., qui évolue pour le Canadien et Malcolm, le gardien, qui fut le premier choix de l’organisation des Bruins en 2012, ce ne sera pas une mince tâche que de garder une neutralité dans les fêtes de la famille, surtout durant des séries entre les Bruins et le CH!
Est-ce un peu ça que d‘être coincé entre l‘arbre et l‘écorce?
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Quel pitoyable rendement pour le jeu de puissance des Rangers de N. Y.!
C’est vraiment un passage à vide que présente le jeu de puissance les Rangers de New York, car il ne semble pas en mesure de capitaliser sur les pénalités de ses adversaires.
En effet, après avoir marqué trois buts lors de ses huit premiers avantages numériques lors des deux premiers matchs des séries éliminatoires, la formation dirigée par Alain Vigneault n’a pas réussi à marquer lors de ses 29 dernières supériorités numériques, depuis le milieu de la première période de son 2e match, face aux Flyers de Philadelphie, dans la première ronde.
Les Rangers avaient présenté un dossier de 2 en 6 lors de leur premier match (Brad Richards et Derek Stepan), un gain de 4–1, face aux Flyers, le 17 avril, au Madison Square Garden et avaient marqué un but lors de leurs deux premiers avantages (Benoit Pouliot), lors de la deuxième partie, un revers de 4–2, le 20 avril, mais depuis ce filet de Pouliot, réussi à 8:22, de la première période de cette partie, c’est une sécheresse de 0 en 29 avantages numériques.
Ils ont un rendement global de 3 en 37, une efficacité de seulement 8,10%, la deuxième pire de la LNH, devant les Blues de St. Louis, dont l’efficacité a été de 6,90%, n’ayant marqué que deux buts en 29 avantages numériques, lors de leur première ronde, perdue en six matchs (2–4), face aux Blackhawks de Chicago.
Les Rangers ont un dossier de 0 en 21 lors des cinq matchs disputés à l’étranger et de 3 en 16 (18,75 %), lors de leurs quatre matchs joués à domicile, où ils disputeront leurs deux prochains matchs, ce soir et mercredi.
Cette unité a été neutralisée (0 en 4), lors du revers de 3–0, face aux Penguins de Pittsburgh, dimanche soir et surtout qu’elle a bénéficié de pas moins de trois avantages numériques dans la première moitié de la première période, car il y avait eu trois pénalités de suite à leurs rivaux, Chris Kunitz, à 0:40, Matt Niskanen, à 3:38 et Evgeni Malkin, à 7:08.
Beaucoup de matchs en peu de temps pour les Rangers de N. Y.
Dans les présentes séries, les Rangers de New York n’ont pas été avantagés par le calendrier, car ils sont vraiment dans une sorte de tourbillon qui ne leur laisse pas beaucoup de repos!
En effet, la troupe d’Alain Vigneault, qui avait disputé ses cinq premiers matchs dans un délai normal de 11 jours, lors de la première ronde, face aux Flyers de Philadelphie, est poussée à la limite, car le match de ce lundi soir sera son 5e lors des sept derniers jours!
Les Rangers aviaent disputé le 6e match de leur première série, mardi dernier, le 7e match, mercredi et ils ont débuté la présente série contre les Penguins, vendredi, disputé le 2e match dimanche et joueront en ce lundi, ne leur donnant aucun jour de repos entre cette 2e rencontre et celle de ce soir.
Sans oublier, que le match de vendredi a nécessité de la prolongation et même si elle n’a été que de 3:06, cette quatrième période vient s’ajouter au calendrier passablement exigeant pour les Blue Shirts.
C‘est la seule formation qui a dû disputer deux matchs en autant de jours dans les présentes séries et après les matchs de mardi et mercredi dernier, ce sera la même chose, car il y a eu un match dimanche et il y en un autre ce soir.
C’est vraiment lors des prochains matchs que nous allons voir si la fatigue va être un facteur déterminant, surtout face à des Penguins, qui semblent gonflés à bloc après leur gain de 3–0, dimanche soir.