En effet, la troupe de Michel Therrien, dont la fiche est de 14-5-1 pour 29 points après 20 rencontres, a subi pas moins de trois de ses six défaites en étant blanchie par les gardiens adverses.

Le CH a été vaincu 3-0, par Ben Scrivens, des Oilers d’Edmonton, à la Place Rexall, le 27 octobre dernier et deux fois au Centre Bell, 5-0, par Corey Crawford, des Blackhawks de Chicago, le 4 novembre et 4-0, par Marc-André Fleury, des Penguins de Pittsburgh, mardi soir.

Les trois autres défaites du Tricolore ont été le 13 octobre, 7-1, contre le Lightning de Tampa Bay, au Amalie Arena, 3-2, en prolongation, le 30 octobre, contre les Canucks de Vancouver, au Rogers Arena et le 2 novembre, 6-2, contre les Flames de Calgary, au Centre Bell.

C’est donc dire que cinq des six défaites du Canadien l’ont été par un écart de trois buts ou plus et encore plus, ses trois revers au Centre Bell l’ont été par une marge de quatre buts ou plus.

Avant la défaite de mardi soir, le CH avait signé six gains de suite, dont les cinq derniers par une marge de trois buts ou plus, ce qui n’était pas arrivé depuis la séquence du 26 octobre au 4 novembre 1991.

Jeudi soir, que fera le Canadien contre les Blues de St. Louis, dont la fiche est de 10-2-0 lors de leurs 12 derniers matchs ?

Vincent Lecavalier réussira-t-il à atteindre le plateau des 1000 points ?

Plus sa carrière avance, plus les chances sont minces de voir l’attaquant Vincent Lecavalier atteindre le plateau des 1000 points dans la LNH.

En effet, on peut affirmer que Lecavalier, qui aura 35 ans le 21 avril prochain et dont les meilleures saisons sont derrière lui n’a pas connu une carrière aussi reluisante qu’on s’attendait.

Le premier choix au repêchage universel de 1998, affiche un rendement à vie de 405-511-916 avec un misérable différentiel de moins 133 en 1115 matchs, lui qui n’a connu qu’une seule saison exceptionnelle, en 2006-2007, alors qu’il avait présenté une fiche de 52-56-108 en 82 matchs, terminant au 3e rang de la LNH pour le Trophée Art Ross et remportant le Trophée Maurice-Richard pour le plus haut total de buts (52).

Cette saison est la seule où il a atteint le plateau des 50 buts et des 100 points, lui qui a eu un dossier de 40-52-92 en 81 matchs en 2007-2008, la seule autre fois où il a eu 40 buts et 50 assistances.

Il faut souligner que son temps d’utilisation a beaucoup diminué depuis sa superbe saison de 2006-2007, passant de 22:36 à 22:57 en 2007-2008, à 20:15 en 2008-2009, à 19:47 en 2009-2010, à 18:27 en 2010-2011, à 18:56 en 2011-2012, à 17:53 en 2012-2013, à seulement 15:11 l’an dernier.

Cette saison, il a été utilisé durant une moyenen de 14:50 minutes, affichant un dossier de 2-3-5 avec un différentiel égal en neuf rencontres, ayant raté sept des 16 rencontres de l’équipe.

Il présente un rendement à vie à l’étranger de 192-242-434 avec un différentiel de moins 97 en 554 matchs, comparativement à un dossier de 213-269-482 avec un différentiel de moins 36 en 561 matchs devant ses partisans.

Par contre, il a réalisé ce que peu de joueurs ont fait dans une carrière : remporter la Coupe Stanley, lors de la saison 2003-2004, alors que le Lightning avait défait les Flames de Calgary, dans la limite de sept rencontres, lors de la grande finale.

Il est 0-1-1 lors de ses cinq derniers matchs, lui qui a été utilisé durant 18:21 minutes (un sommet cette saison et son plus haut total depuis le 15 novembre 2013, alors qu’il avait été utilisé durant 18:43 minutes contre les Jets de Winnipeg), lors du revers de 6-3, face au Canadien de Montréal, samedi dernier, au Centre Bell.

Il tentera de secouer sa léthargie en affrontant les Rangers de New York, au Madison Square Garden, une équipe contre laquelle il a un piètre dossier à vie de 17-17-34 avec un différentiel de moins 20 en 56 matchs, dont 8-6-14 avec un différentiel de moins 10 en 28 matchs à cet endroit.

Les Flyers, qui ont perdu leurs trois derniers matchs à l’étranger, vont affronter les Rangers de New York pas moins de trois fois lors de leurs sept prochaines rencontres, d’ici le 29 novembre, dont deux fois au Madison Square Garden.

Les Oilers d’Edmonton n’ont pas gagné contre l’Association de l’Ouest !

S’ils veulent grimper au classement, les Oilers d’Edmonton devront commencer à gagner contre les formations de l’Association de l’Ouest, ce qu’ils n’ont pas encore fait cette saison !

En effet, la formation dirigée par Dallas Eakins, dont la fiche globale est de 6-10-2 pour 14 points en 18 rencontres, présente un pitoyable rendement de 0-8-1 pour un seul point en neuf matchs contre les 13 autres formations de l’Association de l’Ouest, incluant un dossier de 0-6-1 dans ses sept matchs disputés contre sa propre section.

Dans les neuf rencontres jouées contre l’Ouest, les Oilers ont été surclassés 37-17 (plus 20) au chaptire des buts marqués, ce qui équivaut à une moyenne offensive de 1,89 but par match et d’une moyenne défensive de 4,11 par rencontre.

Pourtant, les Oilers ont un superbe dossier de 6-2-1 pour 13 points dans les neuf matchs disputés contre les formations de l’Association de l’Est, ayant eu un avantage de 27-23 (plus quatre) au chapitre des buts marqués.

Rien ne sera facile, car ils reçoivent la visite des Canucks de Vancouver, qui affichent un dossier de 12-6-0 en 18 rencontres cette saison.

Ce match sera déjà le quatrième entre les deux équipes cette saison et les Canucks ont remporté les trois premiers duels, un en tirs de barrage à domicile et deux en temps régulier à la Place Rexall.

Soulignons que le cinquième et dernier match entre ces deux formations canadiennes aura lieu lors du dernier jour de la saison, le samedi, 11 avril 2015, au Rogers Arena de Vancouver.

Pour les Oilers, qui ont une fiche de 0-2-1 lors de leurs trois dernières rencontres, c’est le moment de commencer à triompher sur une base régulière, d’autant plus qu’is ont salué le retour au jeu de leur as Taylor Hall, lors du revers de 2-1, face aux Coyotes de l’Arizona, dimanche soir.

Les Canucks de Vancouver ont le même total de points que l’an dernier !

Malgré le fait qu’ils connaissent un excellent début de saison, les Canucks de Vancouver ont exactement le même dossier que la saison dernière.

En effet, après 18 rencontres, la troupe dirigée par Willie Desjardins affiche un dossier de 12-6-0 pour 24 points, ce qui est identique à l’an dernier, alors qu'avec John Tortorella, les Canucks avaient un dossier de 11-7-2 pour 24 points également.

Ils occupaient le troisième rang du classement général, à égalité avec trois autres équipes, qui avaient également 24 points.

Les Canucks ont marqué 53 buts et concédé 52 filets, alors que l’an dernier, ils avaient marqué 52 buts (un de moins) et concécé 46 filets, six de moins qu’actuellement.

Par contre, c’est par la suite que tout s’est détérioré pour les Canucks, car ils n’avaient pu faire mieux qu’un rendement de 25-30-9 pour 59 points lors de leurs 64 dernières rencontres, terminant avec une fiche globale de 36-35-11 pour 83 points, aussi loin que le 25e rang du classement général.

Cette dégringolade avait débuté à compter du 19e match, alors qu’ils avaient eu un dossier de 1-4-3 lors des huit rencontres disputés du 9 au 25 novembre 2014.

Sur le plan individuel, les deux frères Sedin ne font pas mieux qu’en début de saison l’an dernier, eux qui ont connu des productions inférieures aux attentes.

Après 18 rencontres, Daniel Sedin, qui avait un dossier de 7-10-17 est 4-12-16 cette année et Henrik Sedin, qui affichait un rendement de 3-17-20, a un rendement de 5-12-17 dans ses 18 premières rencontres.

Le sort des Canucks est lié à la production de ces deux joueurs, car ils ne possèdent pas beaucoup de joueurs offensifs capables de marquer sur une base régulière.