Le Lightning de Tampa Bay en a toujours arraché à Boston

Une piètre fiche de seulement quatre gains en 37 matchs réguliers

Le Lightning de Tampa Bay affronte en ce samedi soir les Bruins de Boston (un match qui devait avoir lieu à 13h, mais qui fut reporté à 19h, en raison de la tempête qui fait rage à Boston), une formation contre laquelle il a toujours éprouvé des difficultés, plus spécialement dans le domicile de ces derniers.





En 74 matchs réguliers, la formation dirigée par Guy Boucher n’a pu faire mieux qu’un rendement de 20–40-9 (4–1) pour seulement 54 points, contre celle de Claude Julien, dont une piètre fiche de 4–24-6 (1–2) pour un maigre total de 17 points, lors des 37 rencontres disputées sur la patinoire des Bruins, dont des revers de 8 à 1, le 2 décembre 2010, de 2 à 1, le 3 mars 2011, lors des deux rencontres régulières de la saison 2010–2011, de 4 à 1, le 8 octobre 2011 et de 5 à 2, le 27 mars 2012 lors des deux rencontres régulières de la saison dernière.

Soulignons que les quatre victoires à Boston sont survenues dans les deuxièmes moitiés de saison, la plus hâtive ayant été celle de 6 à 5, le 11 février 2006.

Le Lightning, qui a perdu la finale de l’Association de l’Est, en sept matchs, face à ces mêmes Bruins, lors des séries éliminatoires de 2010–2011, avait présenté une fiche de 1–3 dans les quatre rencontres disputées sur la patinoire de ces derniers, enregistrant son gain lors du premier match, 5 à 2, le 14 mai 2011, mais il avait perdu les trois autres rencontres dans le domicile de la formation du Massachusets.

Ce match d’aujourd’hui est le premier de deux au TD Garden, le Lightning y jouera la deuxième partie, le 2 mars prochain.

LES QUATRE VICTOIRES DU LIGHTNING À BOSTON EN SAISON RÉGULIÈRE

9 avril 1994-Tampa Bay 3 à Boston 0

11 février 2006-Tampa Bay 6 à Boston 5

13 mars 2008-Tampa Bay 3 à Boston 1

25 mars 2010-Tampa Bay 5 à Boston 3

LA SEULE VICTOIRE DU LIGHTNING À BOSTON EN ÉLIMINATOIRES

14 mai 2011-Tampa Bay 5 à Boston 2

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Quelle dégringolade pour le défenseur Tyler Myers des Sabres de Buffalo !

Le Trophée Calder en 2009-2010 et le pire différentiel dans la LNH actuellement !

C’est vraiment une descente aux enfers peu ordinaire que connaît le défenseur Tyler Myers, des Sabres de Buffalo, car il est passé du meilleur au pire en très peu de temps et on dirait qu’il a tout simplement cessé de progresser.



En effet, après avoir remporté le Trophée Calder remis à la recrue par excellence en 2009–2010, le grand défenseur se 6’08’’, qui a eu 23 ans le 1er février, n’a pas offert le rendement espéré depuis 2010–2011, car son rendement a été moins brillant que lors de sa première saison.

Auteur d’un rendement de 11–37-48 avec un différentiel de plus 13 en 82 matchs en 2009–2010, il avait eu un dossier de 10–27-37 avec un différentiel égal en 80 matchs en 2010–2011 et une fiche de 8–15-23 avec un différentiel de plus cinq en seulement 55 matchs l’an dernier.

Ça va de mal en pis pour lui, car il affiche actuellement un dossier de 1–0-1 (son but ayant été réussi en avantage numérique, lors du premier match de la saison, le 20 janvier, dans un gain de 5 à 2, face aux Flyers de Philadelphie) en 11 matchs et son différentiel de moins neuf est le pire de la LNH, à égalité avec David Jones, de l’Avalanche du Colorado, dont la fiche est de 1–0-1 en huit rencontres et Blake Wheeler, des Jets de Winnipeg, qui présente un dossier de 4–5-9 en 10 matchs.

Après avoir affiché un différentiel égal dans chacun de ses cinq premiers matchs, il a présenté une fiche négative dans cinq de ses six dernières rencontres (moins neuf), lui dont le temps d’utilisation est de 20:06 minutes par match, dont 20:46 dans le gain de 5 à 4, en tirs de barrage, face au Canadien de Montréal, jeudi soir.

Depuis le début de sa carrière, Myers, qui fut le premier choix des Sabres, le 12e au total au repêchage de 2008, affiche un rendement de 30–79-109 avec un différentiel de plus neuf en 228 rencontres, lui qui a réussi 10 buts en avantage numérique et huit filets victorieux.

Il connaît la pire léthargie de toute sa jeune carrière

Avec aucun point lors de ses 10 derniers matchs, Myers et les Sabres visiteront les Islanders de New York en ce samedi, 9 février, une équipe qui vient de subir trois défaites de suite en temps régulier et qui n’a marqué que trois buts lors de cette séquence.

Soulignons qu‘avant la présente léthagie, la pire disette de la jeune carrière de Myers était de huit matchs sans aucun point et remontait à la période du 17 novembre au 4 décembre 2010.

Les Sabres doivent prier pour que le grand défenseur retrouve ses repères, car ils lui ont accordé un long contrat de sept saisons d’une valeur de près de 40 millions de dollars, une entente qui prendra fin au terme de la saison 2018–2019 et il deviendra joueur autonome sans compensation après cette année-là.

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Le monde à l’envers pour les Maple Leafs de Toronto !

Ils ont récolté cinq de leurs six victoires à l’étranger

C’est un drôle de début de saison que connaissent les Maple Leafs de Toronto, car ils sont meilleurs à l’étranger qu’à domicile, chose paradoxale pour eux.



En effet, la formation dirigée par Randy Carlyle, dont la fiche est de 6–5-0–0 pour 12 points en 11 rencontres, a été vraiment superbe à l’extérieur, affichant un dossier de 5–1-0–0 pour 10 points en six matchs comparativement à un piètre rendement de 1–4-0–0 pour seulement deux points en cinq matchs au Centre Air Canada.

C’est l’attaque qui a fait la différence, car elle a marqué 19 buts lors des six matchs à l’étranger, une moyenne de 3,33 buts par rencontre, alors que devant leurs partisans, les Leafs n’ont marqué que neuf buts en cinq matchs, une anémique moyenne de 1,80 par rencontre.

L’an dernier, ils avaient présenté un rendement global de 35–37-5–5 pour 80 points en 82 rencontres, avaient eu un dossier de 18–16-3–4 pour 43 points en 41 matchs à domicile et de 17–21-2–1 pour 37 points en 41 rencontres sur les patinoires adverses.

Les Maple Leafs, dont le seul revers à l’étranger fut une défaite de 5 à 2, face aux Rangers de New York, au Madison Square Garden, samedi, le 26 janvier et qui en seront à leur deuxième et dernière visite au Centre Bell cette saison, tenteront de répéter leur exploit du 19 janvier, alors qu’ils avaient surpris le Canadien, en triomphant 2 à 1, lors du match inaugural de la présente saison.

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