Mine de rien, Michel Therrien, l’entraîneur-chef du Canadien de Montréal, a réussi un exploit qui était devenu une rareté depuis plus d’un quart-de-siècle chez le Tricolore.

En effet, Therrien vient de conduire son équipe à deux saisons de 100 points de suite, une chose qui ne s’étaient pas vue depuis les saisons 1987-1988 et 1988-1989, mais par deux entraîneurs différents, car c’est Jean Perron qui était à la barre de l’équipe en 1987-1988, alors qu’elle avait présenté un dossier de 45-22-13 pour 103 points en 80 matchs, tandis qu’en 1988-1989, c ‘était le regretté Pat Burns, qui était aux commandes de club, ayant eu une fiche de 53-18-9 pour 115 points en 80 matchs.

Encore plus, Therrien est le premier entraîneur de l’équipe à connaître deux saisons de 100 points de suite en étant derrière le banc pour la totalité du calendrier, depuis que Scotty Bowman avait réalisé l’exploit, cinq fois de suite, de 1974-1975 à 1978-1979, lui qui avait quitté l’organisation après cette saison-là.

Soulignons qu’en 1979-1980 et 1980-1981, c’est Claude Ruel qui avait été l’entraîneur-chef du Canadien, mais même si l’équipe avait récolté plus de 100 points, il n’était pas là lorsque la saison 1979-1980 avait débuté, car c’est Bernard Geoffrion, qui avait à la barre pour les 30 premiers matchs, affichant un dossier de 15-9-6 lors de cette séquence.

L’actuelle récolte de 108 points du Canadien (fiche de 49-22-10 en 81 matchs) est la plus élevée depuis celle de 115 points de 1988-1989, surpassant celle de 104 points de 2007-2008, alors que c’était Guy Carbonneau qui était l’entraîneur-chef.

Michel Therrien et Scotty Bowman sont les deux seuls à avoir mené le Canadien à deux saisons de suite de 100 points ou plus, en étant derrière le banc pour un calendrier complet.

Deux équipes en chute libre, les Islanders visitent les Penguins

Qui aurait cru que les Islanders de New York et les Penguins de Pittsburgh auraient autant de misère à remporter des victoires lors de la dernière tranche du calendrier régulier ?

En effet, ces deux formations qui avaient une chance de remporter le Trophée des Présidents, viennent de s’effondrer d’une manière lamentable lors des dernières semaines.

La troupe dirigée par Jack Capuano n’a pu faire mieux qu’un dossier de 5-8-4 lors de ses 17 derniers matchs disputés depuis le 28 février dernier, alors que celle de Mike Johnston, a eu une fiche de 3-8-2 lors de ses 13 dernières rencontres jouées depuis le 14 mars.

Ces léthargies ne sont pas une très bonne manière de terminer la saison et surtout pour la confiance à l’aube du début des séries éliminatoires.

Plusieurs éléments ont été problématiques dans les deux équipes, mais la défense a été vaiment malmenée, car les Islanders ont concédé 50 buts lors de leurs 17 dernières parties, une moyenne de 2,94 par partie, alors que les Penguins ont été victimes de 41 buts lors des 13 derniers matchs, une moyenne de 3,15 filets par rencontre.

Les gardiens Jaroslav Halak, des Islanders et Marc-André Fleury n’ont pas été à la hauteur lors de ces dégringolades et ils ont été victimes de certains buts douteux, qui ont fait mal en plusieurs occasions.

Une bonne chose, l’une des deux équipes est assurée de remporter une victoire en ce vendredi, le 10 mars 2015, car il y aura en duel entre ces deux formations, à 19h, au Consol Energy Center de Pittsburgh.

Pour samedi, le 11 avril, les Islanders, qui sont assurés de participer aux séries, vont accueillir les Blue Jackets de Columbus, au Nassau Coliseum, alors que les Penguins, qui doivent se qualifier, vont rendre visite aux Sabres de Buffalo, l’équipe qui va terminer au dernier rang de la LNH pour une deuxième saison de suite.

On dit que la saison régulière ne veut plus rien dire lorsque débutent les séries éliminatoires, sauf qu’une équipe qui en arrache à plusieurs égards pour terminer une campagne, ne fait normalement pas long feu dans les séries.

Les amateurs de l’Alberta verront enfin du hockey local en éliminatoires

On sait qu’après avoir eu des équipes vraiment puissantes lors des années 1980, les amateurs de hockey de l’Alberta n’ont pas été choyés depuis plusieurs années, mais la saison 2014-2015 sera un peu différente.

En effet, en l’emportant 3-1, face aux Kings de Los Angeles, jeudi soir, les Flames de Calgary se sont assurés d’une place dans les éliminatoires et c’est la première fois depuis 2008-2009 que les partisans de cette province verront l’une de leurs deux formations participer au rendez-vous du printemps.

La formation dirigée par Bob Hartley, qui avait raté les séries lors des cinq dernières saison, a mis fin à cette disette, alors que du côté des Oilers d’Edmonton, ils n’ont pas été en mesure d’atteindre cette étape depuis leur participation à la grande finale de 2005-2006, alors qu’ils s’étaient inclinés en sept matchs, face au Hurricanes de la Caroline.

Soulignons que de 1983-1984 à 1989-1990, les équipes de l’Alberta avaient gâté leurs partisans, remportant la Coupe Stanley pas moins de six fois lors des sept saisons, les Flames triomphant en 1988-1989, alors que les Oilers avaient signé des gains en 1983-1984, 1984-1985, 1986-1987, 1987-1988 et 1989-1990.

C’est donc dire que cela fait plus d’un quart de siècle que la Coupe Stanley ne s’est pas retrouvée en Alberta, mais cela est arrivée très près en deux occasions, car en 2003-2004, les Flames s’étaient inclinés dans la limite de sept matchs (3-4), face au Lightning de Tampa Bay, lors de la finale, alors qu’en 2005-2006, ce sont les Oilers, qui s’étaient inclinés de la même manière, mais contre les Hurricanes de la Caroline.

Serait-il possible de voir la troupe de Bob Hartley, malgré son inexpérience, se rendre jusqu’au bout cette saison ?