À l’aube des séries éliminatoires, le Wild du Minnesota nourrissait de grands espoirs. C’est pourquoi il a fait l’acquisition des attaquants Martin Hanzal et Ryan White des Coyotes de l’Arizona.

Une transaction que le propriétaire du Wild regrette.

En cinq matchs de séries, Hanzal n’a inscrit qu’un seul but, alors que White n’a joué que trois des cinq matchs face aux Blues de St Louis, tout en n’amassant aucun point.

S’il avait à l’époque approuvé l’échange, le propriétaire du Wild Craig Leipold reconnaît aujourd’hui que le statu quo aurait été préférable pour son club.

« Avec le recul, j’aurais souhaité que nous n’ayons pas fait cela. Je supportais cette décision à l’époque et je suis prêt à vivre avec », a-t-il confié au Minneapolis Star Tribune.

Le Wild a cédé un choix de premier tour en 2017, un choix de deuxième ronde en 2018, l’attaquant Garyson Downing et un choix conditionnel de quatrième ronde en retour d’Hanzal, White et une sélection de quatrième tour en février dernier.

Cet échange, jumelé à celui de 2015 qui avait amené Chris Stewart au Minnesota, fait en sorte que le Wild n’aura pas de choix lors des deux premières rondes du prochain repêchage.

Le Wild a pris part aux séries lors des cinq dernières saisons, sans toutefois franchir le deuxième tour. L’équipe a notamment été éliminée dès la première ronde lors des deux derniers printemps.

« Je ne suis pas satisfait d’où nous sommes présentement, a ajouté Leipold. On a fait un pas de recul et on ne s’attendait pas à ça. On ne pensait pas que ça allait arriver, alors ça nous force à nous demander ce que nous devons faire.

« Mais j’aime toujours notre équipe, a-t-il insisté. J’aime comment elle est bâtie. Oui, nous avons des choses à corriger et on le fera. Je ne suis pas déçu de notre équipe, je suis déçu du dénouement de la dernière saison. »

C’est pourquoi Leipold a affirmé qu’il supportait toujours son directeur général Chuck Fletcher, dont le contrat ne vient pas à échéance prochainement.