C’est arrivé seulement trois autres fois, dont en 2011-2012 …

Disputer les deux premiers matchs de la finale en prolongation

On sait que les séries éliminatoires de la présente saison 2012–2013 ont donné lieu à beaucoup de choses spéciales et la présente finale semble être dans la même lignée.



En effet, en disputant les deux premiers matchs de cette série ultime en prolongation, on a ainsi réalisé cet exploit pour seulement la 4e fois de toute l’histoire des séries finales et pour la deuxième fois de suite, car l’an dernier, les Kings de Los Angeles avaient remporté les deux premiers matchs dans ces circonstances (les deux par un résultat de 2–1), face aux Devils du New Jersey, sur la patinoire de ces derniers.

On sait que mercredi soir, les Blackhawks de Chicago avaient défait les Bruins de Boston 4 à 3, dans la troisième prolongation, alors que samedi soir, ces derniers ont réussi à triompher 2 à 1, sur un but de Daniel Paille, à 13:48 de la première période de surtemps.

Ça fait deux fois de suite qu’une telle chose se produit, mais l’an dernier c’était la première fois depuis la fameuse finale de 1950–1951, impliquant le Canadien de Montréal aux Maple Leafs de Toronto, alors que ces derniers avaient triomphé en cinq matchs (4–1), dans une série où toutes les rencontres avaient nécessité de la prolongation !

La seule autre fois où les deux premières rencontres se sont rendues en prolongation fut lors de la saison 1945–1946, dans une finale impliquant les Bruins de Boston au Canadien de Montréal et le Tricolore, qui avait gagné les deux matchs au Forum de Montréal (4 à 3 et 3 à 2), avait remporté la série en cinq rencontres (4–1) et trois des cinq matchs avaient nécessité de la prolongation, dont la 5e partie.

L’an dernier, les Kings deviennent la première équipe visiteuse à triompher lors des deux premiers matchs d’une finale en prolongation, sur la patinoire de leurs adversaires, mais aussi la première formation à remporter ses deux premiers matchs d’une finale à l’extérieur depuis que les Red Wings de Detroit avaient fait de même en 1996–1997, face aux Flyers, à Philadelphie, une série qu’ils avaient balayée en quatre matchs (4–0).

Que feront les Bruins et les Blackhawks lors du troisième match qui sera disputé au TD Garden ?

LA FINALE DE 1945-1946 ENTRE LE CANADIEN DE MONTRÉAL (4) ET LES BRUINS DE BOSTON (1)

30 mars 1946-Boston 3 à Montréal 4 (prol.) (Maurice Richard à 9:08)

2 avril 1946-Boston 2 à Montréal 3 (prol.) (Jimmy Peters à 16:55)

4 avril 1946-Montréal 4 à Boston 2

7 avril 1946-Montréal 2 à Boston 2 (prol.) (Terry Reardon à 15:14)

9 avril 1946-Boston 3 à Montréal 6

LA FINALE DE 1950-1951 ENTRE LE CANADIEN DE MONTRÉAL (1) ET LES MAPLE LEAFS DE TORONTO (4)

11 avril 1951-Montréal 2 à Toronto 3 (prol.) (Sid Smith à 5:51)

14 avril 1951-Montréal 3 à Toronto 2 (prol.) (Maurice Richard à 2:55)

17 avril 1951-Toronto 2 à Montréal 1 (prol.) (Ted Kennedy à 4:47)

19 avril 1951-Toronto 3 à Montréal 2 (prol.) (Harry Wilson à 5:15)

21 avril 1951-Montréal 2 à Toronto 3 (prol.) (Bill Barilko à 2:53)

LA FINALE DE 2011-2012 ENTRE LES KINGS DE LOS ANGELES (4) ET LES DEVILS DU NEW JERSEY (2)

30 mai 2012-Los Angeles 2 au New Jersey 1 (prol.) (Anze Kopitar à 8:13)

2 juin 2012-Los Angeles 2 au New Jersey 1 (prol.) (Jeff Carter à 13:42)

4 juin 2012-New Jersey 0 à Los Angeles 4

6 juin 2012-New Jersey 3 à Los Angeles 1

9 juin 2012-Los Angeles 1 au New Jersey 2

11 juin 2012-New Jersey 1 à Los Angeles 6

LA FINALE DE 2012-2013 ENTRE LES BRUINS DE BOSTON (1) ET LES BLACKHAWKS DE CHICAGO (1)

12 juin 2013-Boston 3 à Chicago 4 (3e prol.) (Andrew Shaw à 52:08)

15 juin 2013-Boston 2 à Chicago 1 (prol.) (Daniel Paille à 13:48)

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Avant samedi soir, Chris Kelly en arrachait chez les Bruins de Boston

Il était 0-0-0 avec un différentiel de moins neuf en 17 matchs en éliminatoires

On dirait que l’attaquant Chris Kelly, des Bruins de Boston qui était plongé dans une léthargie qui ne semblait pas vouloir prendre fin a vu la lumière au bout du tunnel samedi soir, tout juste avant la fête des Pères !



Il a réussi le but égalisateur en deuxième période et fut sur la patinoire pour le but victorieux réussi par Daniel Paille lors de la première prolongation, lui donnant un différentiel de plus deux pour cette rencontre importante.

Après avoir présenté un pitoyable rendement de 3–6-9 avec un différentiel de moins huit lors de ses 34 matchs réguliers, il en arrachait encore plus dans les présentes éliminatoires, ayant été blanchi (0–0-0) avec un différentiel atroce de moins neuf dans ses 17 premiers matchs.

En ajoutant la fin du calendrier régulier, où il fut 0–1-1 avec un différentiel de moins trois lors de ses cinq derniers matchs (son dernier but remontait au 17 avril, face aux Sabres de Buffalo), cela lui donnait un rendement global de 0–1-1 avec un différentiel de moins 12 lors de ses 22 rencontres, avant celle de samedi soir, au United Center.

Lors des séries de 2010–2011, Kelly avait présenté une fiche de 5–8-13 avec un différentiel de plus 11 en 25 matchs éliminatoires, aidant son équipe à remporter la Coupe Stanley pour la première fois depuis 1971–1972.

Il fut pitoyable dans les mises-en-jeu lors des deux matchs disputés à Chicago

Pour ajouter à ce rendement difficile, soulignons qu’il fut vraiment ordinaire lors du revers de 4 à 3, en 3e prolongation, face aux Blackhawks de Chicago, mercredi soir, car il présenté un différentiel de moins trois et n’avait gagné que sept de ses 22 mises-en-jeu, une piètre efficacité de 31,82%.

Samedi soir, il a encore été ordinaire, ne remportant que six de ses 16 mises-en-jeu, une efficacité de seulement 37,50%.

Avant cette contre-performance, Kelly avait un superbe rendement de 59,49% sur les mises-en-jeu, car il avait gagné 94 de ses 158 confrontations, lui qui est 107–89 en 180 chances (54,59%) dans les 18 rencontres des séries et qui avait été excellent durant le calendrier régulier, affichant une efficacité de 57,91%, gagnant 216 de ses 373 confrontations à ce chapitre.

Kelly, qui aura 33 ans le 11 novembre prochain, était le seul joueur régulier de l’équipe à ne pas avoir récolté un point dans les présentes éliminatoires, à l’exception de Kaspars Daugavins, qui n’a disputé que quatre matchs cependant.

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