TAMPA, Fla. - Lorsque le mystère subsiste, la curiosité fait partie de la nature humaine. Mais lorsqu'il est question de la mini-saga entourant l'identité du gardien de but du Lightning de Tampa Bay, l'attaquant Patrick Kane, des Blackhawks de Chicago, ne l'est pas assez pour reluquer vers l'extrémité de la patinoire pour voir qui se trouve devant les filets.

Aux yeux de Kane, ce qui importe c'est de s'ajuster et de bien se préparer après la période d'échauffement. Une fois cette étape atteinte, les jeux de coulisse sont terminés.

« Ça ne change pas vraiment grand-chose, a déclaré l'explosif attaquant, samedi. Nous savons qu'ils vont probablement prendre la meilleure décision pour leur équipe. Nous n'avons pas l'habitude de trop nous inquiéter sur ce genre de détails. Qu'il s'agisse d'un gardien ou de l'autre, notre plan de match est à peu près identique. »

Il s'agit de la première finale de la Coupe Stanley depuis 2007 où l'une des deux équipes a fait appel à deux gardiens différents pour amorcer au moins un match. Cette année-là, les Oilers d'Edmonton avaient perdu les serivces de Dwayne Roloson lors de la première rencontre, face aux Hurricanes de la Caroline, et l'avaient remplacé par Ty Conklin. Ils avaient ensuite décidé de faire confiance à Jussi Markkanen.

Lors de cette finale, le suspense avait été inexistant. Roloson allait manquer le reste de la série et les Oilers ont pris la décision de se tourner vers Markkanen. Cette année, le Lightning ne dit rien, Ben Bishop mentionne que sa situation s'améliore et Andrei Vasilevskiy affirme qu'il est prêt à sauter dans la mêlée.

Dans l'autre vestiaire, les Blackhawks n'en font pas le cas.

« Leurs deux gardiens sont excellents, a fait remarquer l'attaquant Andrew Shaw. Ils peuvent tous deux réaliser des arrêts sensationnels et ils sont habiles pour manier la rondelle. Peu importe qui nous allons affronter, nous nous attendons à faire face à un bon gardien de but. »

« En toute honnêteté, je ne passe beaucoup de temps à étudier les gardiens de but, a ajouté l'attaquant Patrick Sharp. Je me concentre à diriger la rondelle vers le filet, où il y a une ouverture. »