L’équipe est victime d’une léthargie collective en attaque

On dirait que lors d’une longue saison, toutes les équipes connaissent au mois une séquence difficile et c’est le cas des Bruins de Boston actuellement.



En effet, la formation dirigée par Claude Julien, qui avait présenté une fiche de 28–11-1 (57 points, moyenne de ,713) lors de ses 40 premiers matchs, n’a pu faire mieux qu’un dossier de 7–9-1 (15 points, moyenne de ,441) lors de ses 17 dernières rencontres depuis le 14 janvier dernier, elle qui fut incapable de remporter deux gains de suite lors de cette séquence.

La défense a été plus généreuse, passant d’une moyenne de 1,93 (77 buts en 40 matchs), à une moyenne de 3,24 (55 buts en 17 matchs), mais c’est l’attaque qui est mystérieusement tombée en panne, passant d’une moyenne de 3,70 buts par match (148 buts en 40 rencontres) à une moyenne de seulement 2,47 (42 buts en 17 matchs), depuis le 14 janvier.

Pis, les Bruins, qui n’avaient été blanchis qu’une seule fois lors de leurs 48 premiers matchs, l’ont été pas moins de quatre fois lors de leurs neuf dernières rencontres disputées durant l’actuel mois de février !

Rien pour faciliter la tâche de l’équipe (qui a perdu 2 à 0, malgré 48 lancers au but, face au Wild du Minnesota dimanche), soulignons qu’elle se frotte aujourd’hui aux puissants Blues de Saint Louis, au Scottrade Center, où ces derniers présentent une fiche de 26–3-4 en 33 matchs, dont une séquence de 18–0-3 lors de ses 21 dernières rencontres depuis le 6 décembre dernier, n’ayant concédé que 31 buts lors de cette période, une moyenne de 1,48 par match et seulement huit filets lors des neuf dernières parties, ayant enregistré pas moins de cinq blanchissages depuis le 16 janvier.

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La perte de l’attaquant Alex Steen n’a pas dérangé les Blues de Saint Louis



Chez les Blues de Saint Louis, on pensait que l’équipe aurait de la difficulté à composer avec la perte de l’attaquant Alex Steen (commotion cérébrale), lui dont le dernier match remonte au 27 décembre dernier (un revers de 3 à 2), car il se dirigeait vers la meilleure saison de sa carrière.

En effet, la formation dirigée par Ken Hitchcock, qui affichait un dossier de 21–11-4 en 36 matchs (moyenne de ,639), avant cette blessure, n’a pas ralenti son rythme, comme l’indique sa fiche de 15–5-3 en 23 matchs (moyenne de ,717) en l’absence de Steen.

L’attaque, qui affichait une moyenne de 2,61 buts par match (94 buts en 36 rencontres), a maintenu une moyenne de 2,43, depuis le début de cette absence.

Il faut souligner qu’au moment d’être blessé, Steen, dont le retour au jeu est indéterminé, était au premier rang des marqueurs de l’équipe (à égalité avec David Backes), avec une fiche de 13–11-24 et un différentiel de plus 20 en 36 matchs et il se dirigeait vers la meilleure saison de sa carrière, car en maintenant le même rythme, il aurait pu terminer avec 30 buts, ce qui aurait surpassé son sommet personnel de 24, réalisé en 68 matchs lors de la saison 2009–2010.

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Les Sénateurs rejoindront-ils les Bruins au sommet de la section Nord-Est ?

Avec un peu plus de six semaines avant la fin du calendrier régulier, qui aurait pu prédire que les Sénateurs d’Ottawa lutteraient avec les Bruins de Boston pour le premier rang de la section Nord-Est ?

C’est pourtant la réalité, car la formation dirigée par Paul MacLean, qui présente une fiche de 31–22-8 pour 70 points en 61 matchs, se retrouve avec un retard de seulement deux points sur l’équipe de Claude Julien, dont le rendement est de 35–20-2 pour 72 points en 57 matchs.

Nous pourrions assister à une égalité au sommet de la section, car en ce mercredi, 22 février, si les Sénateurs l’emportaient contre les Capitals de Washington et si les Bruins perdaient contre les Blues de Saint Louis (en temps régulier), ce serait effectivement le cas, même si les Bruins auraient quand même quatre matchs de plus à disputer.

La récente poussée des Sénateurs, dont la fiche est de 4–0-1 (neuf points) lors de leurs cinq derniers matchs et l’effondrement des Bruins, qui ont un dossier de 2–4-0 (quatre points), lors de leurs six dernières rencontres, a fait en sorte que la lutte pour le premier rang a repris de plus belle.

Soulignons que l’an dernier, les Bruins, qui avaient remporté la coupe Stanley, avaient terminé au sommet de leur section avec un total de 103 points, 29 de plus que les Sénateurs, qui avaient terminé au dernier rang et n’avaient même pas participé aux éliminatoires.

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