Défaites avec avance après deux périodes, les Bruins au dernier rang de la LNH !

Parfaits en 2011-2012, ils ont perdu six fois alors qu’ils menaient après le 2e vingt

Contrairement à l’an dernier, il y a une statistique qui est surprenante sur le rendement des Bruins de Boston lorsqu’ils détiennent une avance après la deuxième période : ils sont passés du meilleur au pire de la LNH !



En effet, malgré son brio en défense, la formation dirigée par Claude Julien a connu certaines difficultés à préserver des avances qu’elle détenait après le deuxième vingt, car elle présente un dossier de 9–4-2 en 15 matchs dans ces circonstances, subissant quatre défaites en temps réguliers et deux autres en bris d’égalité, dont une en prolongation et une en tirs de barrage.

Ce total de six défaites dans ces circonstances est le plus élevé de la LNH, une de plus que l’Avalanche du Colorado, qui a perdu cinq matchs, deux en temps réguliers et trois en bris d’égalité, alors que deux autres équipes ont subi quatre défaites, les Stars de Dallas (deux en temps régulier et deux en bris d’égalité) et les Oilers d’Edmonton, qui ont subi leurs quatre revers en bris d’égalité.

Plus de la moitié des défaites des Bruins, alors qu’ils menaient après deux périodes !

C’est donc dire que les Bruins, qui affichent un dossier global de 21–7-4 en 32 matchs, ont subi plus de la moitié de leurs défaites (six sur 11) alors qu’ils menaient après deux périodes, quatre sur sept en temps régulier et deux sur quatre en bris d’égalité.

Pis, lors du présent mois de mars, ils ont subi cinq défaites dans ces circonstances, dont deux en bris d’égalité.

Ils avaient eu une fiche parfaite lors de la saison 2011-2012

Pour illustrer le changement majeur chez les Bruins de Boston, soulignons que l’an dernier, ils avaient été tout simplement parfaits, ayant présenté un dossier de 32–0-0 dans les 32 matchs où ils détenaient une avance après deux périodes.

Ce dossier fut le meilleur de toute la LNH et c’est la seule équipe qui n’a pas perdu un seul point alors qu’elle menait après le deuxième vingt, tansid que les Capitals de Washington, avaient affiché un dossier de 25–0-1, récoltant 51 points sur une possibilité de 52 en 26 matchs.

En 2010–2011, alors qu’ils avaient remporté la Coupe Stanley, les Bruins avaient présenté une fiche de 30–2-2 en 34 matchs réguliers lorsqu’ils menaient après deux périodes et un rendement de 10–1 en 11 matchs éliminatoires.

L’an dernier, dans les séries éliminatoires, les Bruins, qui avaient été éliminés dans la limite de sept matchs, lors du premier tour, face aux Capitals de Washington, n’avaient pas détenu une seule fois l’avance dans leurs sept matchs, étant en retard en deux occasions (0–2) et à égalité dans les cinq autres parties (2–3).

Une chose est certaine, les Bruins, qui présentent l’une des meilleures défensives de la LNH devront s’ajuster à ce chapitre, car il est quasi-impossible de connaître du succès dans les éliminatoires lorsque tu ne peux pas préserver des avances après deux périodes.

LES SIX MATCHS OÙ LES BRUINS ONT FLANCHÉ APRÈS DEUX PÉRIODES

15 février 2013-Boston 2 à Buffalo 4 (menaient 2 à 1)

3 mars 2013-Montréal 4 à Boston 3 (menaient 3 à 2)

5 mars 2013-Boston 3 à Washington 4 (prol.) (menaient 3 à 2)

12 mars 2013-Boston 2 à Pittsburgh 3 (menaient 2 à 0)

19 mars 2013-Boston 1 à Winnipeg 3 (menaient 1 à 0)

27 mars 2013-Montréal 6 à Boston 5 (fus.) (menaient 4 à 2)

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Saku Koivu est son frère Mikko ressemblent à des siamois …

Ils ont presque le même total de buts cette saison

On dirait que depuis quelques saisons, les frère Saku et Mikko Koivu marquent un total de buts passablement identique.





En effet, même si Mikko a réussi plus de points et plus de buts que Saku dans chacune des trois dernières saison, a encore un léger avantage cette saison, car il totalise un but de plus que Saku, affichant un dossier de 9–21-30 en 32 matchs avec le Wild du Minnesota, alors que Saku est 8–15-23 en 33 rencontres avec les surprenants, mais léthargiques Ducks d’Anaheim.

Depuis 2009–2010, Mikko a présenté un dossier supérieur à Saku, mais on dirait que l’écart a diminué à chacune des saisons, car en 2009–2010, Mikko avait une fiche de 22–49-71 en 80 matchs, 19 points de plus que Saku, qui avait été 19–33-52 en 71 rencontres, alors qu’en 2010–2011, cet écart avait été de 17 points, Mikko présentant un dossier de 17–45-62 en 71 matchs comparativement à 15–30-45 en 75 matchs pour Saku et l’an dernier, cet écart n’était que de six points, Mikko affichant un dossier de 12–32-44 en seulement 55 matchs, contre 11–27-38 en 74 matchs pour Saku.

Cette année, cet écart n’est que de huit points et les deux joueurs sont en santé, ayant participé à toutes les rencontres régulières, Mikko, qui a eu 30 ans le 12 mars ayant disputé 32 matchs, alors que Saku, qui a eu 38 ans le 23 novembre dernier, a joué 33 rencontres.

En carrière, Saku a une fiche de 244–555-799 en 1045 rencontres, alors que Mikko a un rendement de 117–274-391 en 520 rencontres.

Ces statistiques sont comparables, car Mikko, en maintenant le même rythme, aurait une fiche de 235–551-786 en 1045 rencontres.

Par contre, depuis le 3 mars, Mikko connaît beaucoup de succès avec une excellente fiche de 6–10-16 avec un différentiel de plus 10 en 12 rencontres (lui qui a marqué le filet victorieux en prolongation, dans le gain de 4 à 3, face aux Coyotes de Phoenix, jeudi soir), alors que ça va moins bien pour Saku, dont le rendement est de 1–2-3 avec un différentiel de moins trois en 12 rencontres depuis cette date, lui qui est 0–1-1 lors de ses six derniers matchs.

Le Wild du Minnesota, dont la fiche est de 20–10-2 en 32 matchs et les Ducks d’Anaheim, qui ont une fiche de 22–7-4 en 33 matchs luttent pour le titre des sections Nord-Ouest et Pacifique respectivement.

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Après 500 matchs, les comparaisons dans la LNH

Un peu moins de buts et plus de blanchissages

Mine de rien, on a déjà disputé 500 matchs réguliers dans la LNH, soit près de 70,00% (69,44%) du calendrier écourté de 720 rencontres et certaines données sautent aux yeux.



En effet, il s’est marqué 2772 buts, moyenne de 5,54, 71 blanchissages 21 tours du chapeaux et 28 tirs de pénalité (sept buts marqués).

En comparaison avec l’an dernier, c’est une baisse de l’attaque, car il y avait eu 2799 buts (une moyenne de 5,60 par match), 62 blanchissages, 16 du chapeau et 24 tirs de pénalité (11 buts marqués).

Que nous réserve la dernière tranche de cette campagne où la défense a encore pris beaucoup de place dans le circuit ?

LES COMPARAISONS APRÈS 500 MATCHS DANS LA LNH

SAISONS--PJ-BUTS-MOY.--BLA---TC---TP

2011–2012-500–2799 — (5,60) — -62 — — 16 — 24

2012–2013-500–2772 — (5,54) — -71 — — 21 — 28

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