Après avoir connu une période creuse et un début de saison très inquiétant, les Bruins de Boston semblent avoir retrouvé le chemin du succès.

En effet, après avoir gagné le trophée des Présidents pour le championnat du calendrier régulier l’an dernier, les Bruins de Boston sont de retour dans le groupe des huit équipes qui luttent pour une place dans les éliminatoires.

La formation dirigée par Claude Julien, qui affichait en date du 20 décembre un décevant dossier de 16-14-3 pour 35 points (moyenne de ,530) après ses 33 premiers matchs (dont 2-5-2 en neuf matchs, du 1er au 19 décembre), a rebondi d’une manière spectaculaire, comme l’indique sa fiche de 9-2-4 pour 22 points (moyenne de ,733) lors de ses 15 dernières rencontres disputées depuis le 21 décembre.

L’attaque et la défense ont retrouvé leur efficacité, car lors des 15 derniers matchs, les Bruins ont marqué 44 buts, une moyenne de 2,93 par match, comparativement à une moyenne de 2,48 auparavant, ayant marqué 82 buts lors des 33 premiers matchs.

La défense n’a concédé que 36 buts lors des 15 derniers matchs, une moyenne de 2,40 par match, comparativement à une moyenne de 2,58 (85 buts) lors des 33 matchs disputés auparavant.

Lors de cette séquence, les Bruins n’ont subi que deux défaites en temps régulier, les deux contre les Blue Jackets de Columbus : 6-2 au Nationwide Arena le 27 décembre et 3-1 au TD Garden le 17 janvier dernier.

Maintenant, il ne faut plus s’inquiéter de voir les Bruins rater les séries éliminatoires, car ils ont une confortable avance de sept points sur les Panthers de la Floride (même si ces derniers ont trois matchs de plus à disputer) et le plus important, ils n’ont que huit points de retard sur les Red Wings de Detroit, au premier rang de la section Atlantique.

L’an dernier, les Bruins avaient présenté le meilleur dossier du circuit, 54-19-9 pour 117 points en 82 matchs, et ils avaient un rendement de 30-15-3 pour 63 points après 48 rencontres. Ils accusaient un retard de 16 points sur les Ducks d’Anaheim, qui trônaient au premier rang du circuit.

Les Bruins avaient connu une fin de saison fantastique, comme l’indique leur fiche de 24-4-6 pour 54 points lors de leurs 34 dernières rencontres et avaient réussi à coiffer les Ducks au fil d’arrivée.

Réussiront-ils une autre remontée aussi spectaculaire cette saison?

Une chose est certaine, ils ont du pain sur la planche, car ils ont cinq matchs de suite contre d’excellentes formations. Ils visiteront demain soir les Islanders de New York, puis vont recevoir les Kings de Los Angeles samedi, visiteront les Rangers de New York mercredi prochain et recevront par la suite les Islanders le 7 février et le Canadien de Montréal le 8 février.

Les Devils du New Jersey font un peu mieux depuis le changement d’entraîneur-chef

Depuis qu’ils ont effectué un changement au poste d’entraîneur-chef, les Devils du New Jersey ont retrouvé un peu de leur lustre, sans pour autant devenir des aspirants à la Coupe Stanley!

En effet, les Devils qui affichaient en date du 25 décembre dernier, un dossier de 12-17-7 pour 41 points (une moyenne de ,378) en 36 matchs, ont rebondi avec un dossier de 5-5-1 pour 11 points (une moyenne de ,500) lors des 11 matchs disputés depuis le 27 décembre, alors que Lou Lamoriello et ses adjoints Scott Stevens et Adam Oates avaient remplacé Peter DeBoer.

Depuis le changement, les Devils, lors des 11 matchs, ont marqué 29 buts (moyenne de 2,64) et concédé 30 filets (moyenne de 2,73), comparativement à un total de 78 buts marqués (moyenne de seulement 2,17) et 104 buts concédés (moyenne de 2,89) lors des 36 premières rencontres sous la gouverne de DeBoer.

Soulignons que juste avant le changement, les Devils avaient eu un dossier de 1-4-3 lors des huit matchs disputés du 9 au 23 décembre.

L’équipe va possiblement rater les éliminatoires pour une 3e fois de suite

Malgré ces changements, les Devils, dont la fiche globale est de 17-22-8 pour seulement 42 points en 47 rencontres se retrouvent dans une position difficile et à moins d’un revirement important d’ici la fin de la saison, l’équipe va rater les éliminatoires pour la troisième fois de suite, car elle accuse un important retard de 15 points sur les Capitals de Washington et les Bruins de Boston, qui occupent la 8e position de l’Association de l’Est.

Tout s’est écroulé pour cette équipe, qui jadis représentait un modèle à suivre dans la LNH, car après avoir perdu lors de la grande finale de la Coupe Stanley de 2011-2012, en six matchs face aux Kings de Los Angeles, elle a raté les éliminatoires en 2012-2013 (fiche de 19-19-10 en 48 matchs) et en 2013-2014, avec un dossier de 35-29-18 en 82 matchs.

Avec plusieurs vétérans qui sont près de la porte de sortie, il est difficile de voir cette équipe grimper au classement lors des prochaines saisons.

Beaucoup de joueurs ont plus de 30 ans et d’autres atteindront ce cap d’ici peu et plusieurs vont quitter car ils ne sont plus en mesure de suivre le rapide rythme du hockey actuel de la LNH.

Soulignons les renseignements à ce chapitre :

Jaromir Jagr, aura 43 ans le 15 février, Patrik Elias, aura 39 ans le 15 avril, Bryce Salvador (39 ans le 11 février), Marek Zidlicky (37 ans le 3 février), Dainius Zubrus (36 ans le 16 juin), Scott Gomez (il a eu 35 ans le 23 décembre dernier), Michael Ryder (35 ans le 31 mars prochain), Martin  Havlat (34 ans le 19 avril prochain), Mike Cammalleri (33 ans le 8 juin prochain), Ryan Clowe (aura 33 ans le 30 septembre prochain), Andy Greene (a eu 32 ans le 30 octobre dernier), Jordin Tootoo (aura 32 ans le 2 février), Tuomo Ruutu (aura 32 ans le 16 février), Peter Harrold (aura 32 ans le 8 juin prochain), Stephen Gionta (il a eu 31 ans le 9 octobre dernier), Steve Bernier (30 ans le 31 mars prochain) et Travis Zajac (30 ans le 13 mai prochain).

La relève risque de trouver le temps long lors des futures saisons, car avec les Stefan Matteau, Damon Severson, Adam Larsson, Jon Merrill, Éric Gélinas, Jacob Josefson, Adam Henrique, Keith Kinkaid et Cory Schneider, rien ne semble très rose sur ce plan.

Une période creuse pour Phil Kessel et les Maple Leafs de Toronto

À la suite d'un bon début de saison, tout s’est effondré pour l’attaquant Phil Kessel et les Maple Leafs de Toronto depuis quelques semaines.

En effet, la formation dirigée par Peter Horachek, qui présentait en date du 17 décembre dernier, un excellent dossier de 19-9-3 pour 41 points (moyenne de ,661) lors de ses 31 premiers matchs, a vraiment piqué du nez depuis un peu plus d’un mois, n’ayant pu faire mieux qu’un rendement de 3-14-0 pour seulement six points (une moyenne de ,176) lors de ses 17 dernières rencontres disputées depuis le 18 décembre.

Les Leafs ont été surclassés 63-33 (plus 30) au chapitre des buts marqués lors de cette horrible séquence et ils se retrouvent au 7e et avant-dernier rang de la section Atlantique et au 11e rang de l’Association de l’Est, à 10 points d’une place en séries.

Comment expliquer l’effondrement total de l’équipe, autant en attaque qu’en défense?

Lors des 31 premiers matchs, les Leafs avaient marqué 109 buts, une superbe moyenne de 3,52 par match et avaient concédé 87 buts, une moyenne élevée de 2,81 par match, mais lors de leurs 17 dernières parties, ils n’ont compté que 33 buts, une anémique moyenne de 1,94 par match, alors que la défense a été plus que généreuse, concédant pas moins de 63 buts, une moyenne de 3,71 par rencontre.

Au milieu d’une séquence de six défaites de suite (toutes en temps régulier, leur dernier gain remontant au 9 janvier, 5-2, face aux Blue Jackets de Columbus), les Leafs, qui doivent composer sans leur défenseur Dion Phaneuf, ont une chance de remonter la pente, car ils auront un calendrier un peu plus facile prochainement.

Lors de leurs six prochains matchs, ils joueront cinq rencontres face à des éqipes qui ont des fichies perdantes, commençant ce soir par une visite aux Devils du New Jersey.

Par la suite, ils vont recevoir la visite des Coyotes de l’Arizona, jeudi soir et visiteront les Flyers de Philadelphie, samedi soir, les Predators de Nashville, mardi prochain, à nouveau, les Deviils du New Jersey, le 6 février et recevront les Oilers d’Edmonton, samedi, le 7 février.

Ils doivent absolument profiter de cette séquence pour récolter plusieurs points pour revenir dans la lutte pour une place en séries éliminatoires.

LA SÉQUENCE DE SIX DÉFAITES DE SUITE DES MAPLE LEAFS DE TORONTO

9 janvier 2015-Columbus 2 à Toronto 5 (dernier gain)

12 janvier 2015-Toronto 0 à Los Angeles 2

14 janvier 2015-Toronto 0 à Anaheim 4

15 janvier 2015-Toronto 1 à San Jose 3

17 janvier 2015-Toronto 0 à St Louis 3

19 janvier 2015-Caroline 4 à Toronto 1

21 janvier 2015-Toronto 3 à Ottawa 4

28 janvier 2015-Toronto au New Jersey (19 h 30)

29 janvier 2015-Arizona à Toronto (19 h 30)

31 janvier 2015-Toronto à Philadelphie (19 h)

Phil Kessel a aussi connu une dégringolade depuis le 17 décembre

Même si un joueur ne fait pas une équipe, on peut dire que l’attaquant Phil Kessel, n’a pas aidé les Maple Leafs de Toronto lors de leur récente dégringolade.

En effet, auteur en date du 17 décembre d’un dossier de 17-17-34 avec un différentiel de moins deux, lors de ses 31 premiers matchs, il n’a pas été très productif, ne pouvant faire mieux qu’un rendement de 2-8-10 avec un pitoyable différentiel de moins 12 lors de ses 17 dernières parties disputées depuis le 18 décembre.

Lors de cette période, il a marqué ses deux buts en avantage numérique et son dernier filet à forces égales remonte aussi loin que le 16 décembre dernier, dans un gain de 6-2, face aux Ducks d’Anaheim, à domicile.

Pis, lors de la présente séquence de six défaites de son équipe, le numéro 81 des Leafs a un rendement de 0-1-1 avec un différentiel de moins sept et son dernier but remonte au 9 janvier, lors du dernier gain de l’équipe (5-2), face aux Blue Jackets de Columbus, au Centre Air Canada.

Le 17 décembre, il était dans la lutte pour le Trophée Art Ross (champion-pointeur), car il n’accusait un retard que de quatre de points sur Tyler Seguin, des Stars de Dallas (23-15-38 en 29 matchs), mais cet écart est présentement de 13 points sur Jakub Voracek, des Flyers de Philadelphie, dont la fiche est de 17-40-57 en 49 matchs.

On sait que Kessel a l’habitude de produire par séquences et aussi de connaître des léthargies, lui qui tout juste avant sa récente disette, avait présenté un dossier de 6-5-11, lors de ses neuf matchs disputés du 29 novembre au 16 décembre.

Cela lui fait un dossier global de 19-25-44 avec un différentiel de moins 14 en 48 matchs et en maintenant le même rythme, il terminerait avec un rendement de 33-43-76 en 82 matchs et cela serait un peu à l’image de la saison dernière, alors qu’il avait eu un dossier de 37-43-80 avec un différentiel de moins cinq en 82 rencontres.

Soulignons que Kessel est un joueur résistant, car il a disputé les 412 dernières rencontres de son équipe, s’absentant pour la dernière fois le 31 octobre 2009, un revers de 5-4, en tirs de barrage, face au Canadien de Montréal, au Centre Bell, lui qui avait raté les 12 premiers matchs de la saison 2009-2010, en raison d’une blessure à une épaule.

Il reste 34 matchs à Phil Kessel et aux Maple Leafs de Toronto pour tenter de retrouver le chemin du succès et ainsi éviter de rater les séries éliminatoires pour la neuvième fois lors des 10 dernières saisons, depuis 2005-2006.