Les Bruins suivent l'exemple de Chara
Boston Bruins mardi, 21 avr. 2009. 18:21 vendredi, 13 déc. 2024. 16:56
Contrairement au Canadien, les Bruins de Boston ont tenu un entraînement complet mardi et tous les joueurs étaient présents sur la patinoire.
Mercredi, les Bruins tenteront de mettre fin au calvaire du Canadien en remportant la série en quatre matchs. Depuis le début de cet affrontement, les joueurs des Bruins dominent le Canadien dans toutes les facettes du jeu et ils suivent l'exemple de leur capitaine Zdeno Chara.
Il n'y a pas si longtemps, Chara perdait souvent son sang-froid face au Canadien ce qui facilitait drôlement la tâche du Tricolore. Mais Chara n'a pas encore visité le banc des punitions durant cette série même si Georges Laraque tente par tous les moyens de le déconcentrer. Chara n'a pas trouvé le fond du filet lors du troisième match, mais il était tout de même le meilleur joueur de la troupe de Claude Julien.
«C'est le genre de joueur que c'est positif quand tu ne le vois pas sur la patinoire», raconte son coéquipier Patrice Bergeron. «Il possède un style robuste et une très grande portée lui permettant de bloquer beaucoup de jeux.»
«Je considère qu'il a toujours eu un bon contrôle sur ses émotions», ajoute Tim Thomas. «Quand il perd son calme, il fait de façon calculée afin d'envoyer un message. Il a toujours été un excellent défenseur et depuis que je suis ici, j'ai remarqué qu'il ne cesse de s'améliorer.»
Cette discipline, Julien l'a imposée à Chara et tous ses coéquipiers. En tant que capitaine, Chara montre l'exemple.
«Quand tu mises sur des leaders qui comprennent le message clairement, ça devient facile pour les autres joueurs de suivre», explique l'entraîneur des Bruins. «Nous avons un bon noyau de meneurs et ils contrôlent ce qui se passe.»
Et que dire de l'homme fort Shawn Thornton qui a plus de buts que de combats contre le Tricolore cette saison.
«Vraiment?», se questionne Thornton. «Je présume que je suis devenu un marqueur», rigole-t-il. «Mes partenaires de trio ont fait tout le travail sur mon but. Je n'ai fait que lancer en direction du filet et j'ai aperçu la lumière rouge. J'étais très content et c'est bien de pouvoir contribuer, mais ce sont mes coéquipiers qui ont tout fait le travail.»
«Shawn est un joueur qui est allé à la guerre à tous les matchs pour notre équipe. Il est aussi un athlète qui peut jouer. D'ailleurs, je l'ai utilisé en fin de rencontre lundi parce qu'il le mérite.»
Une autre preuve que les joueurs des Bruins écoutent les recommandations de leur entraîneur s'avère que le Canadien a obtenu seulement six jeux de puissance en trois parties.
Julien a transformé Marc Savard
Claude Julien est parvenu à transformer un autre joueur : Marc Savard. Reconnu comme un joueur qui était difficile à diriger, voilà que Savard est un joueur qui inspire de plus en plus ses coéquipiers.
Julien n'hésite plus à l'utiliser en désavantage numérique alors qu'il est de plus en plus responsable défensivement et c'est d'ailleurs ce qui fait la différence présentement.
«Lorsque je suis arrivé à Boston, Marc Savard n'avait jamais participé aux séries. Je lui ai demandé s'il était prêt à sacrifier 10 ou 15 points à sa fiche personnelle pour accéder aux séries. Il a répondu oui sans hésitation donc je lui ai dit que nous allions travailler en conséquence en faisant de lui un meilleur joueur», raconte Julien avec fierté.
Une suspension difficile pour Lucic
Les joueurs des Bruins se sont entraînés pendant 45 minutes mardi après-midi au Centre Bell au lendemain de leur troisième victoire de suite contre le Canadien.
Milan Lucic a retrouvé ses partenaires réguliers sur la glace lui qui effectuera un retour au jeu mercredi après avoir purgé un match de suspension.
Lucic a passé la première période à s'entraîner, mais il avoue avoir eu beaucoup de difficulté à ne pas regarder la rencontre.
«Je crois que je n'ai jamais été aussi nerveux à regarder une partie», avoue Lucic. «C'est difficile de regarder un match à partir du banc et ce l'est davantage de la galerie de presse. Je suis content que nous ayons gagné la rencontre et je dois donner tout le crédit à mes coéquipiers qui ont déployé un bel effort.»
*D'après un reportage de Renaud Lavoie
Mercredi, les Bruins tenteront de mettre fin au calvaire du Canadien en remportant la série en quatre matchs. Depuis le début de cet affrontement, les joueurs des Bruins dominent le Canadien dans toutes les facettes du jeu et ils suivent l'exemple de leur capitaine Zdeno Chara.
Il n'y a pas si longtemps, Chara perdait souvent son sang-froid face au Canadien ce qui facilitait drôlement la tâche du Tricolore. Mais Chara n'a pas encore visité le banc des punitions durant cette série même si Georges Laraque tente par tous les moyens de le déconcentrer. Chara n'a pas trouvé le fond du filet lors du troisième match, mais il était tout de même le meilleur joueur de la troupe de Claude Julien.
«C'est le genre de joueur que c'est positif quand tu ne le vois pas sur la patinoire», raconte son coéquipier Patrice Bergeron. «Il possède un style robuste et une très grande portée lui permettant de bloquer beaucoup de jeux.»
«Je considère qu'il a toujours eu un bon contrôle sur ses émotions», ajoute Tim Thomas. «Quand il perd son calme, il fait de façon calculée afin d'envoyer un message. Il a toujours été un excellent défenseur et depuis que je suis ici, j'ai remarqué qu'il ne cesse de s'améliorer.»
Cette discipline, Julien l'a imposée à Chara et tous ses coéquipiers. En tant que capitaine, Chara montre l'exemple.
«Quand tu mises sur des leaders qui comprennent le message clairement, ça devient facile pour les autres joueurs de suivre», explique l'entraîneur des Bruins. «Nous avons un bon noyau de meneurs et ils contrôlent ce qui se passe.»
Et que dire de l'homme fort Shawn Thornton qui a plus de buts que de combats contre le Tricolore cette saison.
«Vraiment?», se questionne Thornton. «Je présume que je suis devenu un marqueur», rigole-t-il. «Mes partenaires de trio ont fait tout le travail sur mon but. Je n'ai fait que lancer en direction du filet et j'ai aperçu la lumière rouge. J'étais très content et c'est bien de pouvoir contribuer, mais ce sont mes coéquipiers qui ont tout fait le travail.»
«Shawn est un joueur qui est allé à la guerre à tous les matchs pour notre équipe. Il est aussi un athlète qui peut jouer. D'ailleurs, je l'ai utilisé en fin de rencontre lundi parce qu'il le mérite.»
Une autre preuve que les joueurs des Bruins écoutent les recommandations de leur entraîneur s'avère que le Canadien a obtenu seulement six jeux de puissance en trois parties.
Julien a transformé Marc Savard
Claude Julien est parvenu à transformer un autre joueur : Marc Savard. Reconnu comme un joueur qui était difficile à diriger, voilà que Savard est un joueur qui inspire de plus en plus ses coéquipiers.
Julien n'hésite plus à l'utiliser en désavantage numérique alors qu'il est de plus en plus responsable défensivement et c'est d'ailleurs ce qui fait la différence présentement.
«Lorsque je suis arrivé à Boston, Marc Savard n'avait jamais participé aux séries. Je lui ai demandé s'il était prêt à sacrifier 10 ou 15 points à sa fiche personnelle pour accéder aux séries. Il a répondu oui sans hésitation donc je lui ai dit que nous allions travailler en conséquence en faisant de lui un meilleur joueur», raconte Julien avec fierté.
Une suspension difficile pour Lucic
Les joueurs des Bruins se sont entraînés pendant 45 minutes mardi après-midi au Centre Bell au lendemain de leur troisième victoire de suite contre le Canadien.
Milan Lucic a retrouvé ses partenaires réguliers sur la glace lui qui effectuera un retour au jeu mercredi après avoir purgé un match de suspension.
Lucic a passé la première période à s'entraîner, mais il avoue avoir eu beaucoup de difficulté à ne pas regarder la rencontre.
«Je crois que je n'ai jamais été aussi nerveux à regarder une partie», avoue Lucic. «C'est difficile de regarder un match à partir du banc et ce l'est davantage de la galerie de presse. Je suis content que nous ayons gagné la rencontre et je dois donner tout le crédit à mes coéquipiers qui ont déployé un bel effort.»
*D'après un reportage de Renaud Lavoie