Les Ducks veulent en finir
Hockey jeudi, 31 mai 2007. 23:02 samedi, 14 déc. 2024. 14:27
GATINEAU - Les Ducks d'Anaheim sont arrivés au Canada, et ils espèrent quitter le pays avec la coupe Stanley.
Les Ducks bénéficient d'une avance de 2-0 devant les Sénateurs d'Ottawa lors de la série finale de la coupe Stanley. Arrivée en région jeudi soir, l'équipe s'est installée dans un hôtel de Gatineau, de l'autre côté de la rivière d'Ottawa.
Le troisième match de la série finale de la LNH aura lieu samedi à la Place Banque Scotia; la quatrième rencontre se déroulera lundi au même endroit.
Les Ducks tenteront de remporter la première coupe Stanley de leur histoire. Ils ont été défaits en sept matches par les Devils du New Jersey lors de leur première apparition en finale, au terme de la saison 2002-03.
L'entraîneur des Ducks, Randy Carlyle, a voulu que son équipe soit quelque peu en retrait de l'action à l'approche du troisième match.
"Nous pouvons sacrifier de l'interaction avec le public pour nous concentrer sur le travail à faire, a dit Carlyle. Ca n'arrive pas souvent que vous avez la chance de jouer en finale de la coupe Stanley. Cette approche (loger à Gatineau) nous permet de nous préparer pour le hockey à 100 pour cent."
Très peu d'équipes de la LNH demeurent à Gatineau en saison régulière, mais cela est monnaie courante lors des séries éliminatoires.
Carlyle a dit que les Ducks voulaient à l'origine être plus près de la Place Banque Scotia, en périphérie d'Ottawa, mais la LNH avait déjà réservé l'hôtel en qestion pour les officiels du circuit et les médias.
"Nous aurions pu opter pour le centre-ville d'Ottawa, a poursuivi Carlyle, mais connaissant l'intensité et l'atmosphère qui se crée dans les villes canadiennes avec l'importance qu'a le hockey, nous avons pensé qu'il était dans notre meilleur intérêt de s'éloigner du centre-ville."
Avec les Ducks en avance 2-0, il n'est pas surprenant que l'humeur soit fragile à Ottawa: seulement trois équipes ont effacé un tel déficit pour remporter la coupe Stanley, et cela n'a pas été fait depuis 1971, quand le Canadien de Montréal a réussi l'exploit.
Les Ducks ne prennent toutefois rien pour acquis.
"Nous avons eu deux victoires par un seul but, a rappelé Carlyle à propos des gains de 3-2 et 1-0. Il n'y a aucun entraîneur qui vous dira que ça lui donne un sentiment de confort."
Lors de la finale en 2003, les Ducks ont perdu les deux premiers matches au New Jersey avant d'égaler les chances avec deux gains à domicile.
Le gardien Jean-Sébastien Giguère était l'un de ceux qui faisaient déjà partie de l'équipe à ce moment, et il s'attend à ce que les entraîneurs actuels en fassent mention aux autres joueurs. Il sait que les Sénateurs ne sont pas encore hors de combat.
"Ils ont travaillé trop fort toute l'année pour abandonner, j'en suis sûr, a relaté Giguère, vainqueur du trophée Conn Smythe en 2003. Il va falloir que l'on égale leur intensité et leur énergie du désespoir pour avoir une chance."
Pour Giguère, il y a un autre bénéfice à ce que les Ducks demeurent de l'autre côté de la rivière. Il s'agit de la première fois que le natif de Montréal se trouve au Québec depuis sept ou huit mois.
"C'est agréable pour moi d'être ici, a dit Giguère. Je me sens comme à la maison. Ce n'est pas trop loin de chez moi, quelques heures seulement, alors il y aura beaucoup de membres de ma famille au match."
Les Ducks bénéficient d'une avance de 2-0 devant les Sénateurs d'Ottawa lors de la série finale de la coupe Stanley. Arrivée en région jeudi soir, l'équipe s'est installée dans un hôtel de Gatineau, de l'autre côté de la rivière d'Ottawa.
Le troisième match de la série finale de la LNH aura lieu samedi à la Place Banque Scotia; la quatrième rencontre se déroulera lundi au même endroit.
Les Ducks tenteront de remporter la première coupe Stanley de leur histoire. Ils ont été défaits en sept matches par les Devils du New Jersey lors de leur première apparition en finale, au terme de la saison 2002-03.
L'entraîneur des Ducks, Randy Carlyle, a voulu que son équipe soit quelque peu en retrait de l'action à l'approche du troisième match.
"Nous pouvons sacrifier de l'interaction avec le public pour nous concentrer sur le travail à faire, a dit Carlyle. Ca n'arrive pas souvent que vous avez la chance de jouer en finale de la coupe Stanley. Cette approche (loger à Gatineau) nous permet de nous préparer pour le hockey à 100 pour cent."
Très peu d'équipes de la LNH demeurent à Gatineau en saison régulière, mais cela est monnaie courante lors des séries éliminatoires.
Carlyle a dit que les Ducks voulaient à l'origine être plus près de la Place Banque Scotia, en périphérie d'Ottawa, mais la LNH avait déjà réservé l'hôtel en qestion pour les officiels du circuit et les médias.
"Nous aurions pu opter pour le centre-ville d'Ottawa, a poursuivi Carlyle, mais connaissant l'intensité et l'atmosphère qui se crée dans les villes canadiennes avec l'importance qu'a le hockey, nous avons pensé qu'il était dans notre meilleur intérêt de s'éloigner du centre-ville."
Avec les Ducks en avance 2-0, il n'est pas surprenant que l'humeur soit fragile à Ottawa: seulement trois équipes ont effacé un tel déficit pour remporter la coupe Stanley, et cela n'a pas été fait depuis 1971, quand le Canadien de Montréal a réussi l'exploit.
Les Ducks ne prennent toutefois rien pour acquis.
"Nous avons eu deux victoires par un seul but, a rappelé Carlyle à propos des gains de 3-2 et 1-0. Il n'y a aucun entraîneur qui vous dira que ça lui donne un sentiment de confort."
Lors de la finale en 2003, les Ducks ont perdu les deux premiers matches au New Jersey avant d'égaler les chances avec deux gains à domicile.
Le gardien Jean-Sébastien Giguère était l'un de ceux qui faisaient déjà partie de l'équipe à ce moment, et il s'attend à ce que les entraîneurs actuels en fassent mention aux autres joueurs. Il sait que les Sénateurs ne sont pas encore hors de combat.
"Ils ont travaillé trop fort toute l'année pour abandonner, j'en suis sûr, a relaté Giguère, vainqueur du trophée Conn Smythe en 2003. Il va falloir que l'on égale leur intensité et leur énergie du désespoir pour avoir une chance."
Pour Giguère, il y a un autre bénéfice à ce que les Ducks demeurent de l'autre côté de la rivière. Il s'agit de la première fois que le natif de Montréal se trouve au Québec depuis sept ou huit mois.
"C'est agréable pour moi d'être ici, a dit Giguère. Je me sens comme à la maison. Ce n'est pas trop loin de chez moi, quelques heures seulement, alors il y aura beaucoup de membres de ma famille au match."