Les Flyers croyaient vraiment au destin
Philadelphie Flyers jeudi, 10 juin 2010. 02:09 vendredi, 13 déc. 2024. 16:35
Plus les séries progressaient et plus les joueurs des Flyers étaient convaincus qu'ils étaient les personnages d'une histoire mémorable dont ils seraient éventuellement les héros. Le but de Patrick Kane qui a procuré la coupe Stanley aux Blackhawks fut un brutal retour à la réalité.
"Je vais me souvenir de celle-là pendant longtemps, a silencieusement échappé Daniel Brière. On pensait que c'était notre destinée, on y croyait vraiment."
"On parle souvent des équipes Cendrillon. On avait le feeling que ça allait être notre tour cette année. Surtout après notre série contre Boston, on pensait qu'on était parti vers la gloire", rêvait Simon Gagné dans un vestiaire vide.
"La coupe Stanley, on y rêve pendant toute notre vie. Quand on se rend si proche et qu'elle nous échappe de cette façon, ça fait mal", a chuchoté Michael Leighton, défait.
Avec du recul, les joueurs des Flyers réaliseront bientôt la beauté du parcours qu'ils ont tracé et qui les a menés, envers et contre tous, à deux victoires de la conquête de la coupe Stanley. Mais dans un amphithéâtre où les seules clameurs perceptibles étaient l'écho des célébrations du vestiaire voisin, la lumière était difficile à voir au bout du tunnel.
"Passer si près et perdre en prolongation comme ça... c'est difficile présentement de voir du positif. Mais je suis certain qu'après réflexion, on aura beaucoup de bonnes choses à dire", disait Gagné pour tenter de se consoler.
"Je suis certain qu'on va être capable d'apprécier un peu plus dans les prochains jours, mais pour l'instant, c'est dur à accepter. Ça fait très mal", approuve Brière, qui a quand même trouvé l'énergie pour vanter quelques coéquipiers.
"Il y a plusieurs joueurs qui se sont fait un nom au cours de ces séries. Michael Leighton est sorti de nulle part. Personne ne lui donnait aucun crédit, mais il a prouvé qu'il avait sa place parmi les meilleurs gardiens. Ça fait mal d'être battu par un but chanceux, mais il peut garder la tête haute."
"Et Ville (Leino), ça a été toute une découverte. J'ai été chanceux de jouer avec lui pendant cette poussée. J'ai trouvé une belle chimie avec lui et Scott Hartnell", a conclu Brière, qui a terminé les séries avec 29 points.
"Je vais me souvenir de celle-là pendant longtemps, a silencieusement échappé Daniel Brière. On pensait que c'était notre destinée, on y croyait vraiment."
"On parle souvent des équipes Cendrillon. On avait le feeling que ça allait être notre tour cette année. Surtout après notre série contre Boston, on pensait qu'on était parti vers la gloire", rêvait Simon Gagné dans un vestiaire vide.
"La coupe Stanley, on y rêve pendant toute notre vie. Quand on se rend si proche et qu'elle nous échappe de cette façon, ça fait mal", a chuchoté Michael Leighton, défait.
Avec du recul, les joueurs des Flyers réaliseront bientôt la beauté du parcours qu'ils ont tracé et qui les a menés, envers et contre tous, à deux victoires de la conquête de la coupe Stanley. Mais dans un amphithéâtre où les seules clameurs perceptibles étaient l'écho des célébrations du vestiaire voisin, la lumière était difficile à voir au bout du tunnel.
"Passer si près et perdre en prolongation comme ça... c'est difficile présentement de voir du positif. Mais je suis certain qu'après réflexion, on aura beaucoup de bonnes choses à dire", disait Gagné pour tenter de se consoler.
"Je suis certain qu'on va être capable d'apprécier un peu plus dans les prochains jours, mais pour l'instant, c'est dur à accepter. Ça fait très mal", approuve Brière, qui a quand même trouvé l'énergie pour vanter quelques coéquipiers.
"Il y a plusieurs joueurs qui se sont fait un nom au cours de ces séries. Michael Leighton est sorti de nulle part. Personne ne lui donnait aucun crédit, mais il a prouvé qu'il avait sa place parmi les meilleurs gardiens. Ça fait mal d'être battu par un but chanceux, mais il peut garder la tête haute."
"Et Ville (Leino), ça a été toute une découverte. J'ai été chanceux de jouer avec lui pendant cette poussée. J'ai trouvé une belle chimie avec lui et Scott Hartnell", a conclu Brière, qui a terminé les séries avec 29 points.