Les Flyers n'ont pu faire taire la foule
Philadelphie Flyers vendredi, 21 mai 2010. 00:40 mercredi, 11 déc. 2024. 07:38
Dès qu'ils ont mis les pieds à Montréal, les Flyers savaient qu'ils débarquaient en territoire hautement hostile. Ils étaient au courant que la ville allait littéralement vibrer au rythme du hockey. Le mot d'ordre était donc clair : les Flyers devaient tuer l'atmosphère, calmer le jeu.
Cependant, le Canadien ne leur a jamais donné la chance d'accomplir ce dessein. En fait, les hommes de Jacques Martin ont abordé la rencontre comme s'il n'y avait pas de lendemain. Et jusqu'ici en séries, lorsqu'ils se sont retrouvés en situation où ils étaient acculés au pied du mur, les joueurs du Canadien ont eu tendance à répondre efficacement.
« Je ne le cacherai pas, ils ont travaillé plus fort que nous », a avoué Claude Giroux au terme de la rencontre. « On voulait sortir avec intensité, mais à ce niveau, on a été déclassé par le Canadien. »
Toujours selon Giroux, le Canadien représentait une équipe nettement plus affamée que lors des deux premiers matchs de la série.
« À Philadelphie, nous avons connu du succès parce qu'on remportait nos batailles à un contre un. Lors de ce premier match à Montréal, les rôles ont été inversés. Va falloir comprendre la leçon en vue du prochain match.
Même son de cloche du côté de Simon Gagné qui a expliqué que son équipe n'était pas aussi prête qu'il l'aurait souhaité.
« Pourtant, on savait qu'ils allaient être désespérés », a soutenu Gagné, qui a été le seul à déjouer Jaroslav Halak. « Personnellement, j'espérais retraiter au vestiaire après la première avec un pointage de 0-0. Or, ils ont réussi à prendre les devants 2-0 et ça nous a littéralement scié les jambes. On s'est fait prendre de vitesse. »
Lors de son point de presse, l'entraîneur-chef des Flyers Peter Laviolette s'est montré peu loquace se contentant de dire que son équipe avait été prise de court et que les revirements avaient été coûteux.
« C'est un mauvais match. Nous reviendrons plus fort, c'est tout », a-t-il lancé d'un ton sec.
Le Canadien inspiré par la foule
Les Flyers étaient au courant que la foule de Montréal allait être passablement bruyante, surtout si le Canadien parvenait à marquer le premier but.
Quand Michael Cammalleri a touché la cible à mi-chemin en première période, leur crainte est devenue bien réelle.
« Pas de doute que ça leur a donné un boost », a fait savoir Giroux. « Notre objectif lors du prochain match sera définitivement de faire taire la foule de bonne heure. »
Giroux a mentionné au passage qu'il n'avait pas été intimidé par la foule bruyante du Centre Bell. Selon lui, c'est plutôt excitant pour un joueur de hockey de jouer devant des partisans qui s'y connaissent autant.
«Ça donne encore plus le goût de se défoncer!»
Les esprits s'échauffent
Depuis toujours, les joueurs des Flyers ont la réputation de vouloir mettre la table pour le match suivant lorsqu'ils sont à l'aube de perdre une rencontre.
Or, tous s'entendaient pour dire que cette fois, ce n'étaient pas eux qui avaient pas mis le feu aux poudres, mais bien le Canadien.
En effet, les esprits se sont échauffés en fin de match quand le défenseur du Canadien Jaroslav Spacek a asséné un coup de poing à Daniel Brière. Une mêlée s'en est alors suivie.
« Ça fait quelques matchs que ça dure », a fait savoir Brière. « Il a failli me casser le cou dans le premier match à Philadelphie. Je n'en ferai pas un plat puisque ce sont des choses qui arrivent en séries. »
Cependant, le Canadien ne leur a jamais donné la chance d'accomplir ce dessein. En fait, les hommes de Jacques Martin ont abordé la rencontre comme s'il n'y avait pas de lendemain. Et jusqu'ici en séries, lorsqu'ils se sont retrouvés en situation où ils étaient acculés au pied du mur, les joueurs du Canadien ont eu tendance à répondre efficacement.
« Je ne le cacherai pas, ils ont travaillé plus fort que nous », a avoué Claude Giroux au terme de la rencontre. « On voulait sortir avec intensité, mais à ce niveau, on a été déclassé par le Canadien. »
Toujours selon Giroux, le Canadien représentait une équipe nettement plus affamée que lors des deux premiers matchs de la série.
« À Philadelphie, nous avons connu du succès parce qu'on remportait nos batailles à un contre un. Lors de ce premier match à Montréal, les rôles ont été inversés. Va falloir comprendre la leçon en vue du prochain match.
Même son de cloche du côté de Simon Gagné qui a expliqué que son équipe n'était pas aussi prête qu'il l'aurait souhaité.
« Pourtant, on savait qu'ils allaient être désespérés », a soutenu Gagné, qui a été le seul à déjouer Jaroslav Halak. « Personnellement, j'espérais retraiter au vestiaire après la première avec un pointage de 0-0. Or, ils ont réussi à prendre les devants 2-0 et ça nous a littéralement scié les jambes. On s'est fait prendre de vitesse. »
Lors de son point de presse, l'entraîneur-chef des Flyers Peter Laviolette s'est montré peu loquace se contentant de dire que son équipe avait été prise de court et que les revirements avaient été coûteux.
« C'est un mauvais match. Nous reviendrons plus fort, c'est tout », a-t-il lancé d'un ton sec.
Le Canadien inspiré par la foule
Les Flyers étaient au courant que la foule de Montréal allait être passablement bruyante, surtout si le Canadien parvenait à marquer le premier but.
Quand Michael Cammalleri a touché la cible à mi-chemin en première période, leur crainte est devenue bien réelle.
« Pas de doute que ça leur a donné un boost », a fait savoir Giroux. « Notre objectif lors du prochain match sera définitivement de faire taire la foule de bonne heure. »
Giroux a mentionné au passage qu'il n'avait pas été intimidé par la foule bruyante du Centre Bell. Selon lui, c'est plutôt excitant pour un joueur de hockey de jouer devant des partisans qui s'y connaissent autant.
«Ça donne encore plus le goût de se défoncer!»
Les esprits s'échauffent
Depuis toujours, les joueurs des Flyers ont la réputation de vouloir mettre la table pour le match suivant lorsqu'ils sont à l'aube de perdre une rencontre.
Or, tous s'entendaient pour dire que cette fois, ce n'étaient pas eux qui avaient pas mis le feu aux poudres, mais bien le Canadien.
En effet, les esprits se sont échauffés en fin de match quand le défenseur du Canadien Jaroslav Spacek a asséné un coup de poing à Daniel Brière. Une mêlée s'en est alors suivie.
« Ça fait quelques matchs que ça dure », a fait savoir Brière. « Il a failli me casser le cou dans le premier match à Philadelphie. Je n'en ferai pas un plat puisque ce sont des choses qui arrivent en séries. »