Par Félix Séguin - Mike Keenan semble éternel. En acceptant de diriger les Flames, Keenan portait à huit le nombre d'équipes qu'il a dirigées dans la Ligue nationale.

Depuis 1984, Keenan obtient année après année la confiance des équipes. Il faut dire que sa fiche est impressionnante : plus de 1 200 matchs, près de 600 victoires et quatre présences en finale de la coupe Stanley dont une victoire en 1994.

"Je pense qu'il connaît beaucoup de monde dans le métier et il a beaucoup d'amis", souligne Roberto Luongo des Canucks de Vancouver.

On le surnomme Iron Mike et ce surnom résume bien le style de Keenan. Strict, sévère et exigeant : l'homme de 58 ans prend tous les moyens pour gagner.

Si Alex Kovalev et Olli Jokinen ont aimé jouer sous les ordres de Mike Keenan, ce n'est pas le cas de tous les joueurs de la Ligue nationale, notamment l'actuel entraîneur-chef du Canadien, Guy Carbonneau.

"J'ai eu de la difficulté avec lui quand j'étais à St-Louis. Je n'ai pas aimé mon expérience", avoue Carbonneau.

Carbonneau avance même que si les Stars de Dallas n'avaient pas fait son acquisition en 1995, il aurait songé à la retraite.

"J'ai été chanceux que Bob m'appelle", ajoute-t-il.

Où s'arrêtera le parcours de Keenan dans la Ligue nationale? Pour la première fois depuis 10 ans, Keenan dirige une équipe qui a le potentiel pour remporter la coupe Stanley. Pour l'instant, Keenan doit avant tout concentrer ses énergies à qualifier son équipe pour les séries.