SAN JOSE, Calif. - Le seul point positif à retenir pour les Kings de Los Angeles de leur cuisant revers lors du premier match de leur série face aux Sharks de San Jose, c'est que peu importe leur piètre performance, il ne s'agit que d'une seule défaite.

Le gardien étoile Jonathan Quick a été chassé de son filet après deux périodes difficiles et les Kings accusaient un retard de cinq buts après 40 minutes de jeu. Ils ont accordé trop d'attaques en surnombre et ils ont été incapables de déranger Antti Niemi avant que la défaite soit inévitable.

Tout ça a mené à un revers de 6-3 à San Jose et une leçon que les Kings savent qu'ils doivent retenir en prévision du match no 2, dimanche, s'ils veulent niveler les chances avant de rentrer à Los Angeles.

« Nous savions qu'ils allaient sortir en force, particulièrement devant leurs partisans, a noté le défenseur des Kings Alec Martinez. Nous n'avons pas fait un bon travail afin de neutraliser l'ouragan. Nous allons retenir la leçon et c'est pour ça que c'est une série au meilleur de sept match. »

L'entraîneur-chef des Sharks Todd McLellan a tenu à rappeler qu'il fallait aussi que sa troupe laisse le match no 1 dans le passé.

C'est une leçon que les Sharks connaissent, eux qui ont beaucoup d'expérience en séries éliminatoires et qui savent que le vent peut tourner en un instant.

« C'est ce que vous devez faire lors des éliminatoires, dans une longue série comme celle-ci, a mentionné l'attaquant des Sharks Tommy Wingels. Vous retenez le positif et vous prenez note des petites choses à améliorer. Le match no 1 était le match no 1. Il est terminé. »

Il sera intéressant de voir si Quick sera en mesure de rebondir après sa performance écourtée de jeudi. Quick était la raison principale pour laquelle les Kings avaient éliminé les Sharks l'an dernier, limitant la troupe de Joe Thornton et Patrick Marleau à 10 buts en sept rencontres.

Les Sharks ont inscrit la moitié de ce total lors des 40 premières minutes contre Quick, profitant de quelques bonds chanceux et de mauvaises couvertures de la défensive des Kings. Quick n'avait pas accordé autant de buts dans un match des séries éliminatoires depuis 2011, quand il avait concédé six buts lors de deux revers d'affilée face aux Sharks.

« Je ne crois pas que nous avons suffisamment bien joué devant lui, a admis Martinez. Je pense que ces buts ont été le résultat de l'équipe devant lui et non d'une contre-performance de sa part. Il n'est pas à blâmer. »