Terry Sawchuk était le gardien de l’équipe à cette époque ...

Les Kings de Los Angeles, qui ont été une déception durant la saison régulière, ont débuté les séries éliminatoires d’une manière spectaculaire, eux qui ont réussi à prendre une avance de 2 à 0 dans une série quatre-de-sept pour la première fois depuis bien des lunes !



En effet, la formation de Darryl Sutter, qui a vaincu les Canucks de Vancouver dans les deux premiers matchs par le même résultat (4 à 2), dans le domicile de celle d’Alain Vigneault, n’a pas vécu pareille situation depuis la première série de son histoire, face aux North Stars du Minnesota, lors des quarts-de-finale en 1967–1968.

Les Kings, qui avaient gagné les deux premiers matchs (2 à 1 et 2 à 0), dans leur domicile, s’étaient effondrés par la suite, car ils menaient 3 à 2 après cinq matchs, mais avaient subi une défaite de 4 à 3, en prolongation, lors de la sixième partie, au Minnesota et avaient été écrasés 9 à 4, lors du 7e match, à domicile, le 18 avril 1968, le gardien Terry Sawchuk avait concédé neuf buts sur 33 tirs, lors de ce cuisant revers.

Soulignons que la seule autre fois où les Kings ont eu une avance de 2 à 0 fut en 1975–1976, alors qu’ils avaient vaincu les anciens Flames d’Atlanta (2 à 0), mais c’était lors d’une série deux-de-trois.

Que feront les Kings lors du match d’aujourd’hui au Staples Center ?

LA SÉRIE DES QUARTS-DE-FINALE DE 1967-1968

4 avril 1968-Minnesota 1 à Los Angeles 2

6 avril 1968-Minnesota 0 à Los Angeles 2

9 avril 1968-Los Angeles 5 Minnesota 7

11 avril 1968-Los Angeles 2 Minnesota 3

13 avril 1968-Minnesota 2 à Los Angeles 3

16 avril 1968-Los Angeles 3 Minnesota 4 (prol.)

18 avril 1968-Minnesota 9 à Los Angeles 4

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En retard 0-2, les Canucks ont toujours été balayés !

En perdant les deux premiers matchs de leur première série, les Canucks de Vancouver se retrouvent dans le pétrin, eux qui n’ont vraiment pas connu de succès lorsqu’ils se retrouvent dans cette situation, car ils ont subi des balayages dans toutes les occasions !

En effet, la formation dirigée par Alain Vigneault, qui a subi deux défaites identiques de 4 à 2, face aux Kings de Los Angeles, lors des ses deux premiers matchs, présente une fiche de 0–3 dans les trois autres occasions où elle s’est retrouvée dans cette situation, dont la dernière remonte à la saison 2000–2001, face à l’Avalanche du Colorado.

Pis, les Canucks ont été balayés 4–0 dans les trois fois où ils se sont retrouvés en déficit de 0–2 après les deux premiers matchs d’une série quatre-de-sept, subissant une humiliation face aux Islanders de New York, lors de la finale de la saison 1981–1982, contre les Blackhawks de Chicago, lors de la demi-finale de l’Association de l’Ouest en 1994–1995 et contre l’Avalanche du Colorado, dans la première ronde de 2000–2001.

Soulignons que les Canucks ont une fiche globale de 0–9 dans les neuf occasions où ils ont accusé un tel retard, car en plus de leur rendement de 0–3 dans les séries quatre-de-sept, ils ont subi trois défaites de 3 à 0, deux défaites de 3 à 1, lors de cinq séries trois-de-cinq et une défaite de 2–0, dans une série deux-de-trois.

La troupe d’Alain Vigneault réussira-t-elle à renverser la vapeur et triompher des Kings de Los Angeles lors de cette première ronde ?

LA FICHE DES CANUCKS LORSQU’ILS SONT 0-2 DANS LES SÉRIES QUATRE-DE-SEPT

1981–1982-Finale-Islanders de New York 4 Canucks de Vancouver 0

1994–1995-Demi-Finale-Ass. Ouest-Blackhawks de Chicago 4 Canucks de Vancouver 0

2000–2001-Quatrs-de-Finale-Ass. Ouest-Avalanche du Colorado 4 Canucks de Vancouver 0

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Depuis la finale, le jeu de puissance des Canucks est atroce en séries !

On dirait que le jeu de puissance des Canucks de Vancouver s’est littéralement effondré depuis le début de la série finale de l’an dernier, car il offre un rendement de loin inférieur aux attentes, car en plus de ne pas produire, il concède des buts en infériorité à la tonne !

En effet, après avoir présenté un rendement de seulement 6,06% (deux buts en 33 supériorités numériques) en plus d’avoir concédé trois buts en infériorité, face aux Bruins de Boston, lors des sept matchs de la finale de l’an dernier, ils ont un rendement de 0 en 10, ayant également concédé deux buts en infériorité numérique, lors des deux premiers matchs de leur actuelle série, face aux Kings de Los Angeles.

Cela fait un rendement combiné tout simplement pitoyable de 4,65 % (deux buts en 43 supériorités numériques) et pas moins de cinq buts concédés en désavantage numérique, lors de leurs neuf derniers matchs éliminatoires.

Nul doute, lorsqu’une équipe concède plus de buts en infériorité (cinq) qu’elle n’en marque sur son jeu de puissance (deux), il est utopique de croire qu’elle puisse connaître du succès au chapitre des victoires.

Les Canucks, dont la fiche est de 3–6 lors de leurs neuf derniers matchs éliminatoires, sauront-ils rebondir pour poursuivre leur route vers une première coupe Stanley, objectif qu’ils ont raté de peu l’an dernier ?

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Henrik Sedin semble avoir perdu sa touche de marqueur



L’attaquant Henrik Sedin, des Canucks de Vancouver n’est plus en mesure de marquer aussi souvent qu’auparavant, car il n’a réussi qu’un seul but lors de ses 25 dernières rencontres, ce qui ressemble à un certain Scott Gomez !

Après avoir traversé du 21 février au 5 avril, la pire léthargie de sa carrière, une disette de 22 matchs, durant laquelle il a présenté un dossier de 0–16-16, avant de trouver le fond du filet lors du dernier match régulier, en avantage numérique, face aux Oilers d’Edmonton, le 7 avril, il a un rendement de 0–2-2 lors des deux premiers matchs de la présente série, face aux Kings de Los Angeles, lui qui a réussi pas moins de six tirs au but lors du revers de vendredi soir.

Soulignons qu’il présente un rendement de 1–2-3 lors de ses neuf derniers matchs éliminatoires, lui qui a été une forte déception dans la finale, face aux Bruins de Boston l’an dernier, car il avait eu un rendement atroce de 1–0-1 avec un pitoyable différentiel de moins sept, ayant marqué un but inutile, car ce filet avait été réussi en avantage numérique, au début de la troisième période, alors que les Bruins détenaient une avance de 4 à 0, dans un match qui s’est terminé 5 à 2.

En l’absence de son frère Daniel, nul doute que Henrik, dont la fiche à vie en séries éliminatoires est de 20–48-68 avec un différentiel de moins 15 en 92 matchs, devra produire plus que lors des deux derniers mois, car les Canucks risquent d’être éliminés très rapidement.

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