Les Penguins de retour dans la série
Pittsburgh Penguins lundi, 1 juin 2009. 22:30 jeudi, 12 déc. 2024. 23:00
Par Éric Leblanc - Ce ne fut pas une tâche facile, mais les Penguins de Pittsburgh ont trouvé une façon de relancer la finale de la coupe Stanley l'emportant au compte 4 à 2 face aux Red Wings de Detroit et ils accusent maintenant un déficit d'une rencontre.
Les Penguins ont profité d'une rare infraction pénalisée par les arbitres pour marquer le but victorieux. Sergei Gonchar a déjoué le vétéran Chris Osgood qui avait la vue voilée par Bill Guerin.
Ce but inscrit à mi-chemin au dernier tiers a cassé les ailes des Wings. Sidney Crosby a récolté son premier point de la série sur cette séquence alors qu'Evgeni Malkin amassait sa troisième mention d'aide.
Maxime Talbot a joué un rôle crucial dans ce triomphe en enfilant les premier et dernier buts de sa formation. Son deuxième filet a été réussi dans un filet désert.
Talbot était ravi au terme de la rencontre et il a révélé qu'il sentait que son équipe avait repris son envol. «Je l'espère et oui je le sens», a confié Talbot. «Moi aussi je le sens, c'est notre saison cette année», a ajouté son coéquipier Kristopher Letang.
Les Penguins se retrouvaient dans une situation précaire avant que Letang compte le deuxième but des siens pour créer l'égalité avant la conclusion de la période initiale. Letang a touché la cible grâce à un rare moment de défaillance de Osgood.
La troupe de Dan Bylsma a dominé le dernier engagement, mais les Wings contrôlaient le match avant ce revirement de situation. À preuve, Detroit a obtenu 14 lancers contre quatre pour les Penguins pendant la période médiane, mais Marc-André Fleury a été en mesure de fermer la porte.
Fleury remporte son duel face à Osgood avec une performance de 27 arrêts comparativement à 17 pour le cerbère des Wings. Henrik Zetterberg et Johan Franzen ont été en mesure de tromper la vigilance de Fleury.
Comme il fallait s'y attendre, les fidèles partisans des Penguins ont hué Marian Hossa à plusieurs occasions. Difficile d'évaluer l'impact de ces amateurs sur leur équipe, mais les Penguins présentent un dossier de 7-2 à Pittsburgh en séries 2009. Les spectateurs ont fait sentir leur présence dès la mise au jeu protocolaire qui a été effectuée par Mario Lemieux.
Le défenseur Philippe Boucher a été laissé de côté pour un deuxième match consécutif ce qui a permis à Pascal Dupuis d'évoluer sur le quatrième trio.
De leur côté, les Wings n'ont apporté aucun changement à leur formation et ils étaient encore privés de Pavel Datsyuk.
L'entraîneur des Steelers de Pittsburgh Mike Tomlin et quelques joueurs de son équipe dont Hines Ward ont assisté à la partie. Plusieurs dirigeants de la LNH étaient également parmi les partisans dont Gary Bettman, Bryan Murray, Brian Burke.
Un départ inspiré
Personne ne remet en question la fougue des Penguins et ils ont amorcé cette troisième rencontre avec une conviction évidente. Ce travail acharné a mené au premier but de la rencontre, le cinquième de Talbot. L'attaquant québécois s'est démarqué dans le haut de l'enclave pour battre Osgood avec un vif lancer frappé sur réception.
Les Wings auraient pu paniquer après ce départ chaotique, mais ils ont utilisé leur expérience pour prendre le contrôle de la rencontre.
Sublime défensivement lors des deux premières rencontres, Zetterberg s'est illustré en attaque. Il a changé l'allure de la partie en inscrivant le premier but des siens à la suite d'un cafouillage des Penguins dans leur territoire.
Zetterberg a ensuite orchestré le 12e but éliminatoire de son coéquipier Johan Franzen lors d'une supériorité numérique.
Dan Cleary a cependant gaffé en écopant d'une punition permettant à Kristopher Letang de relancer son équipe. Le défenseur québécois a surpris Osgood entre les jambières avec un lancer frappé.
Malgré ce but, les Wings ont complètement dominé la période médiane. La troupe de Mike Babcock a obtenu 14 lancers comparativement à 4 pour les Penguins.
Mikael Samuelsson a d'ailleurs joué de malchance en frappant le poteau de plein fouet à la droite de Fleury.
Les hommes de Dan Bylsma sont revenus en force en troisième période ce qui a mené au but gagnant de Gonchar.
Les Penguins ont profité d'une rare infraction pénalisée par les arbitres pour marquer le but victorieux. Sergei Gonchar a déjoué le vétéran Chris Osgood qui avait la vue voilée par Bill Guerin.
Ce but inscrit à mi-chemin au dernier tiers a cassé les ailes des Wings. Sidney Crosby a récolté son premier point de la série sur cette séquence alors qu'Evgeni Malkin amassait sa troisième mention d'aide.
Maxime Talbot a joué un rôle crucial dans ce triomphe en enfilant les premier et dernier buts de sa formation. Son deuxième filet a été réussi dans un filet désert.
Talbot était ravi au terme de la rencontre et il a révélé qu'il sentait que son équipe avait repris son envol. «Je l'espère et oui je le sens», a confié Talbot. «Moi aussi je le sens, c'est notre saison cette année», a ajouté son coéquipier Kristopher Letang.
Les Penguins se retrouvaient dans une situation précaire avant que Letang compte le deuxième but des siens pour créer l'égalité avant la conclusion de la période initiale. Letang a touché la cible grâce à un rare moment de défaillance de Osgood.
La troupe de Dan Bylsma a dominé le dernier engagement, mais les Wings contrôlaient le match avant ce revirement de situation. À preuve, Detroit a obtenu 14 lancers contre quatre pour les Penguins pendant la période médiane, mais Marc-André Fleury a été en mesure de fermer la porte.
Fleury remporte son duel face à Osgood avec une performance de 27 arrêts comparativement à 17 pour le cerbère des Wings. Henrik Zetterberg et Johan Franzen ont été en mesure de tromper la vigilance de Fleury.
Comme il fallait s'y attendre, les fidèles partisans des Penguins ont hué Marian Hossa à plusieurs occasions. Difficile d'évaluer l'impact de ces amateurs sur leur équipe, mais les Penguins présentent un dossier de 7-2 à Pittsburgh en séries 2009. Les spectateurs ont fait sentir leur présence dès la mise au jeu protocolaire qui a été effectuée par Mario Lemieux.
Le défenseur Philippe Boucher a été laissé de côté pour un deuxième match consécutif ce qui a permis à Pascal Dupuis d'évoluer sur le quatrième trio.
De leur côté, les Wings n'ont apporté aucun changement à leur formation et ils étaient encore privés de Pavel Datsyuk.
L'entraîneur des Steelers de Pittsburgh Mike Tomlin et quelques joueurs de son équipe dont Hines Ward ont assisté à la partie. Plusieurs dirigeants de la LNH étaient également parmi les partisans dont Gary Bettman, Bryan Murray, Brian Burke.
Un départ inspiré
Personne ne remet en question la fougue des Penguins et ils ont amorcé cette troisième rencontre avec une conviction évidente. Ce travail acharné a mené au premier but de la rencontre, le cinquième de Talbot. L'attaquant québécois s'est démarqué dans le haut de l'enclave pour battre Osgood avec un vif lancer frappé sur réception.
Les Wings auraient pu paniquer après ce départ chaotique, mais ils ont utilisé leur expérience pour prendre le contrôle de la rencontre.
Sublime défensivement lors des deux premières rencontres, Zetterberg s'est illustré en attaque. Il a changé l'allure de la partie en inscrivant le premier but des siens à la suite d'un cafouillage des Penguins dans leur territoire.
Zetterberg a ensuite orchestré le 12e but éliminatoire de son coéquipier Johan Franzen lors d'une supériorité numérique.
Dan Cleary a cependant gaffé en écopant d'une punition permettant à Kristopher Letang de relancer son équipe. Le défenseur québécois a surpris Osgood entre les jambières avec un lancer frappé.
Malgré ce but, les Wings ont complètement dominé la période médiane. La troupe de Mike Babcock a obtenu 14 lancers comparativement à 4 pour les Penguins.
Mikael Samuelsson a d'ailleurs joué de malchance en frappant le poteau de plein fouet à la droite de Fleury.
Les hommes de Dan Bylsma sont revenus en force en troisième période ce qui a mené au but gagnant de Gonchar.